La Jamaïque aura réalisé l'impossible: en 1988, le pays de Bob Marley est parvenu à envoyer des équipes de bobsleigh aux Jeux olympiques disputés à Calgary (Canada). Disney s'est emparé de cette histoire insolite et, en la simplifiant, en a tiré un film familial: Rasta Rockett. Je crois l'avoir vu à sa sortie, mais il est possible que je me trompe...
Trente ans plus tard, cette gentille comédie nous parle de ce temps oublié où Usain Bolt, enfant, n'avait pas encore emmené l'athlétisme international dans une autre dimension. Trois des cinq héros du film sont des sprinteurs, certes, mais le meilleur d'entre eux a un record établi sur le 100 mètres à 10 secondes - loin des 9"58 de la Foudre. Sans surprise, cela suffira toutefois pour que son équipe de pieds nickelés exauce son rêve de gloire. J'ajoute que le scénario est fidèle à ce qui s'est passé dans la réalité - au moins dans les grandes lignes. Vous imaginez bien que Rasta Rockett fait partie de ces productions qui préfèrent "imprimer la légende": cela n'a rien de bien scandaleux. Seuls dix films le précèdent au box-office 1994 des salles obscures françaises: il a su attirer un peu plus de 2,5 millions de spectateurs sur les pistes verglacées. Le tout avec des critiques plutôt positives. Et un Prix (du public) au festival de Chamrousse, aujourd'hui disparu !
Rasta Rockett
Film américain de Jon Turteltaub (1993)
Prévisible, mais sympathique... et, dès lors, à considérer comme tel. Ce divertissement de chez Mickey est un feel good movie assumé. Croyez-moi sur parole: il en existe d'autres et de bien plus mauvais. Pour le même genre d'exploit, je vous recommande vivement d'offrir un peu de votre temps à un (bon) film français: Good luck Algeria. Tout en en gardant pour Eddie the Eagle, en provenance d'Angleterre.
Trente ans plus tard, cette gentille comédie nous parle de ce temps oublié où Usain Bolt, enfant, n'avait pas encore emmené l'athlétisme international dans une autre dimension. Trois des cinq héros du film sont des sprinteurs, certes, mais le meilleur d'entre eux a un record établi sur le 100 mètres à 10 secondes - loin des 9"58 de la Foudre. Sans surprise, cela suffira toutefois pour que son équipe de pieds nickelés exauce son rêve de gloire. J'ajoute que le scénario est fidèle à ce qui s'est passé dans la réalité - au moins dans les grandes lignes. Vous imaginez bien que Rasta Rockett fait partie de ces productions qui préfèrent "imprimer la légende": cela n'a rien de bien scandaleux. Seuls dix films le précèdent au box-office 1994 des salles obscures françaises: il a su attirer un peu plus de 2,5 millions de spectateurs sur les pistes verglacées. Le tout avec des critiques plutôt positives. Et un Prix (du public) au festival de Chamrousse, aujourd'hui disparu !
Rasta Rockett
Film américain de Jon Turteltaub (1993)
Prévisible, mais sympathique... et, dès lors, à considérer comme tel. Ce divertissement de chez Mickey est un feel good movie assumé. Croyez-moi sur parole: il en existe d'autres et de bien plus mauvais. Pour le même genre d'exploit, je vous recommande vivement d'offrir un peu de votre temps à un (bon) film français: Good luck Algeria. Tout en en gardant pour Eddie the Eagle, en provenance d'Angleterre.
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