Je ne suis pas un amateur de jazz, mais le nom de Django Reinhardt m'était familier avant que je découvre un film inspiré de son parcours d'homme durant la Seconde guerre mondiale: Django (tout court). Rappel: cet extraordinaire guitariste est le "père" du jazz manouche. En 1943, son origine ethnique aurait pu le mener vers un camp nazi...
En son commencement, le film témoigne de sa grande intransigeance face à l'ennemi. L'artiste est encore le leader d'un quintet de Pigalle quand la Wehrmacht occupe Paris. Son agent juge qu'il ferait mieux d'accepter de jouer à Berlin pour ne pas avoir d'ennuis, mais l'artiste refuse de céder, d'autant qu'il croit son talent suffisant pour écarter tout danger. Or, évidemment, les choses ne sont pas aussi simples ! Devant cet excellent sujet, on pouvait s'attendre à un long-métrage d'une puissance émotionnelle peu commune, surtout avec Reda Kateb dans le rôle-titre. Las ! La très honorable reconstitution qu'est Django s'avère plus illustrative que véritablement romanesque. Les scènes s'enchaînent dans un ordre logique et, dès lors, tout à fait prévisible. C'est dommage: il me semble qu'il y avait mieux à faire. La forme l'emporte assez nettement sur le fond, un personnage de résistante ambigüe joué par Cécile de France apparaissant même sous-exploité. Reste la musique, superbe, et une scène finale qui met des frissons ! Ce n'est pas si mal, en somme, mais à mon goût, c'est un peu court...
Django
Film français d'Étienne Comar (2017)
Imparfait, le film a au moins eu le mérite de braquer les projecteurs du cinéma sur un homme à nul autre pareil: c'est sa force première et, peut-être, sa limite - vu que les autres protagonistes sont fades. Ma notation dénote une (petite) déception, mais aussi mon souhait de ne surtout pas accabler un réalisateur auteur de son premier long. Pour le côté jazz, je préfère Whiplash. Mais le cadre n'a rien à voir...
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Bon, je ne veux pas vous décourager...
Je constate juste que Pascale est à peu près du même avis que moi. Certain(e)s parmi vous en ont un autre ? OK: je reste à votre écoute !
En son commencement, le film témoigne de sa grande intransigeance face à l'ennemi. L'artiste est encore le leader d'un quintet de Pigalle quand la Wehrmacht occupe Paris. Son agent juge qu'il ferait mieux d'accepter de jouer à Berlin pour ne pas avoir d'ennuis, mais l'artiste refuse de céder, d'autant qu'il croit son talent suffisant pour écarter tout danger. Or, évidemment, les choses ne sont pas aussi simples ! Devant cet excellent sujet, on pouvait s'attendre à un long-métrage d'une puissance émotionnelle peu commune, surtout avec Reda Kateb dans le rôle-titre. Las ! La très honorable reconstitution qu'est Django s'avère plus illustrative que véritablement romanesque. Les scènes s'enchaînent dans un ordre logique et, dès lors, tout à fait prévisible. C'est dommage: il me semble qu'il y avait mieux à faire. La forme l'emporte assez nettement sur le fond, un personnage de résistante ambigüe joué par Cécile de France apparaissant même sous-exploité. Reste la musique, superbe, et une scène finale qui met des frissons ! Ce n'est pas si mal, en somme, mais à mon goût, c'est un peu court...
Django
Film français d'Étienne Comar (2017)
Imparfait, le film a au moins eu le mérite de braquer les projecteurs du cinéma sur un homme à nul autre pareil: c'est sa force première et, peut-être, sa limite - vu que les autres protagonistes sont fades. Ma notation dénote une (petite) déception, mais aussi mon souhait de ne surtout pas accabler un réalisateur auteur de son premier long. Pour le côté jazz, je préfère Whiplash. Mais le cadre n'a rien à voir...
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Bon, je ne veux pas vous décourager...
Je constate juste que Pascale est à peu près du même avis que moi. Certain(e)s parmi vous en ont un autre ? OK: je reste à votre écoute !
4 commentaires:
Un peu décevant en effet , Django dont la vie est celle d'un personnage de roman méritait mieux , le choix de n'évoquer que la période de l'occupation est un parti pris respectable mais peut être un peu réducteur....
Concernant les biographie de célèbres jazzmen, mon inspiration de cette semaine étant décidément très italienne, je propose « Bix » de Pupi Avati , ou la vie et la carrière de Bix Beidebercke , un des plus grands musiciens de jazz blanc, sont évoquées avec un certain brio....
Je ne suis pas sûr d'aimer suffisamment le jazz pour voir cet autre film, mais je note quand même la référence par curiosité. Merci !
C'était effectivement relativement raté malgré le sujet, le personnage et l'acteur.
Il y a des réalisateurs qui ne méritent pas leur sujet.
C'est un peu sévère pour le réalisateur, ce que tu dis là. Le film n'est pas nul !
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