Que peut-on imaginer de plus abominable que le meurtre d'un enfant ? L'un des films que j'ai vus récemment imagine une scène de crime d'enfant maquillée par la police. Le réalisateur de A dark, dark man pointe certains aspects peu réalistes de son travail, mais se dit sûr que son pays - le Kazakhstan - n'est pas... plus corrompu qu'un autre !
Une chose est claire: le tableau que dresse ce long-métrage récent n'encourage pas à aller vérifier ce qu'il en est réellement sur place. Reste un polar sombre, sombre, c'est certain, mais de bonne facture. L'essentiel du propos tourne ici autour de deux personnages principaux: un très jeune flic pas spécialement zélé et une journaliste qui l'asticote (voire le fait chanter) afin de faire avancer l'enquête. C'est en fait qu'elle a remarqué qu'une bonne dizaine des suspects appréhendés par son compagnon d'infortune se sont suicidés en prison avant même d'avoir été entendus par un juge. Et ça fait beaucoup. Bon... derrière cette intrigue des plus sordides, on peut se demander s'il reste encore de la place pour une quelconque source de lumière. N'en attendez pas trop: A dark, dark man n'a rien de très optimiste. C'est pourtant un bon film, qui a d'abord le mérite de nous entraîner loin des sentiers battus, mais aussi celui de développer un scénario solide, sans concessions. Ce n'est pas une révélation, mais presque. Autant conclure d'un mot: les amateurs du genre devraient apprécier !
A dark, dark man
Film franco-kazakh d'Adilkhan Yerzhanov (2019)
Solide et sans concessions: j'ai tout dit. Cet opus, en partie financé par des producteurs français, vaut très objectivement le coup d'oeil. C'est en tout cas bien davantage qu'un banal "produit de festival". Lorsque je l'ai découvert, j'ai pensé à la combinaison de trois films différents et appréciés: Fargo, The major et Memories of murder. J'aimerais préciser que c'est, peut-être bien, le plus noir des quatre...
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Il y a évidemment d'autres cinéphiles sur la piste...
Cela me permettra de citer aujourd'hui les écrits de Pascale et Dasola.
A dark, dark man
Film franco-kazakh d'Adilkhan Yerzhanov (2019)
Solide et sans concessions: j'ai tout dit. Cet opus, en partie financé par des producteurs français, vaut très objectivement le coup d'oeil. C'est en tout cas bien davantage qu'un banal "produit de festival". Lorsque je l'ai découvert, j'ai pensé à la combinaison de trois films différents et appréciés: Fargo, The major et Memories of murder. J'aimerais préciser que c'est, peut-être bien, le plus noir des quatre...
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Il y a évidemment d'autres cinéphiles sur la piste...
Cela me permettra de citer aujourd'hui les écrits de Pascale et Dasola.
2 commentaires:
Un souvenir pas très positif en ce qui me concerne. J'avais été généreuse avec mes 2 étoiles.
Je comprends. C'est un film assez froid et austère. Mais assez bien ficelé, je trouve.
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