Un aveu pour démarrer: parfois, pour gagner du temps ou faute d'inspiration véritable, j'ai très envie de céder à une certaine facilité et d'associer un film à un autre pour créer un diptyque. C'est le cas aujourd'hui et, comme mon titre l'indique, autour de deux téléfilms découverts cet hiver: Mystère au Moulin rouge et La joie de vivre...
Mystère au Moulin Rouge
Téléfilm français de Stéphane Kappes (2011)
Si je n'avais qu'un argument pour défendre ce petit film, je citerais probablement celui qui m'a convaincu: la présence d'Émilie Dequenne. La comédienne belge est l'une de mes préférées. Dans le Paris populo d'avant la Première Guerre mondiale, elle est ici une jeune femme "montée à la capitale" pour retrouver sa soeur disparue. L'intéressée tournait autour du monde des cabarets, au risque de rencontres fâcheuses. Est-elle en vie ? Mystère... et suspense très relatif. Correctement mis en scène, ce gentil récit n'atteint pas des sommets. On y aperçoit le vieux Jacques Weber ou le fringuant Marius Colucci. Dominique Besnehard est là aussi (pour accompagner ses client-e-s ?). Les techniciens et artisans des studios de tournage ont bien travaillé. Mais sitôt la vérité connue, il ne reste finalement pas grand-chose...
La joie de vivre
Téléfilm français de Jean-Pierre Améris (2011)
J'ai une vraie affection pour le réalisateur, qui, il y a plus de cinq ans déjà, fut le premier professionnel de cinéma à accepter une interview publiée sur ce blog. Avec Anaïs Demoustier et Swann Arlaud, il offre dans ce film une très belle adaptation d'un roman d'Émile Zola. Surprise: le titre n'est pas aussi trompeur que je l'avais imaginé. Objectivement, la vie de cette - riche - orpheline confiée à sa tante et tombée amoureuse de son cousin n'est pas spécialement rigolote. Pourtant, la détermination du personnage confine à un optimisme étonnamment moderne. Tournées à deux pas des grandioses falaises de Normandie, le long-métrage n'a rien à envier à une production cinéma. Son naturalisme de bon aloi en fait une réplique respectueuse de l'oeuvre originelle - pour ça et tout le reste, je dis merci et bravo !
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Je ne suis pas seul...
Fidèle elle aussi au cinéaste, Pascale a vu le second des deux films.
Un mot encore, si vous le voulez bien...
Comme à l'accoutumée, je suis preneur de votre avis sur les films. Format oblige, je suis aussi à votre écoute sur le concept "diptyque".
Mystère au Moulin Rouge
Téléfilm français de Stéphane Kappes (2011)
Si je n'avais qu'un argument pour défendre ce petit film, je citerais probablement celui qui m'a convaincu: la présence d'Émilie Dequenne. La comédienne belge est l'une de mes préférées. Dans le Paris populo d'avant la Première Guerre mondiale, elle est ici une jeune femme "montée à la capitale" pour retrouver sa soeur disparue. L'intéressée tournait autour du monde des cabarets, au risque de rencontres fâcheuses. Est-elle en vie ? Mystère... et suspense très relatif. Correctement mis en scène, ce gentil récit n'atteint pas des sommets. On y aperçoit le vieux Jacques Weber ou le fringuant Marius Colucci. Dominique Besnehard est là aussi (pour accompagner ses client-e-s ?). Les techniciens et artisans des studios de tournage ont bien travaillé. Mais sitôt la vérité connue, il ne reste finalement pas grand-chose...
Téléfilm français de Jean-Pierre Améris (2011)
J'ai une vraie affection pour le réalisateur, qui, il y a plus de cinq ans déjà, fut le premier professionnel de cinéma à accepter une interview publiée sur ce blog. Avec Anaïs Demoustier et Swann Arlaud, il offre dans ce film une très belle adaptation d'un roman d'Émile Zola. Surprise: le titre n'est pas aussi trompeur que je l'avais imaginé. Objectivement, la vie de cette - riche - orpheline confiée à sa tante et tombée amoureuse de son cousin n'est pas spécialement rigolote. Pourtant, la détermination du personnage confine à un optimisme étonnamment moderne. Tournées à deux pas des grandioses falaises de Normandie, le long-métrage n'a rien à envier à une production cinéma. Son naturalisme de bon aloi en fait une réplique respectueuse de l'oeuvre originelle - pour ça et tout le reste, je dis merci et bravo !
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Je ne suis pas seul...
Fidèle elle aussi au cinéaste, Pascale a vu le second des deux films.
Un mot encore, si vous le voulez bien...
Comme à l'accoutumée, je suis preneur de votre avis sur les films. Format oblige, je suis aussi à votre écoute sur le concept "diptyque".
6 commentaires:
JPA est un ami. Ce film est une splendeur.
Et le costume va parfaitement à Swan.
Swann ! Avec deux N ! J'aime beaucoup cet acteur.
Bien d'accord avec toi sur le film. Ton ami m'a donné envie de lire le bouquin.
J'ai du mal à doubler les consonnes ces temps ci on dirait.
On dirait, en effet. Et je suis assez tatillon, dans mon genre.
Swann Arlaud le mérite bien, non ?
Bonjour Martin, j'ai vu Mystère au Moulin rouge: pas désagréable et Emilie Dequenne est pas mal. Dans la même veine, j'ai vu Meurtre à la Tour Eiffel: j'ai trouvé le scénario bien foutu et la fin où les deux jeunes femmes : une blanche et une noire s'en vivre ensemble assez osée. Bonne journée.
Comme tu le dis, "Mystère au Moulin Rouge" n'est pas désagréable. Pour un téléfilm, c'est très acceptable. S'il avait été réalisé pour le cinéma, disons que je l'aurais trouvé un peu léger. J'ai raté "Meurtre à la Tour Eiffel", qui était paraît-il dans la même veine et un peu meilleur.
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