La question va probablement se poser à chaque fois: faut-il avoir vu l'ensemble des épisodes de la saga Star wars pour vraiment savourer ceux qui vont désormais être livrés chaque année ? Tout dernier film en date, sorti le mois dernier, Rogue one m'incite à répondre oui. Sans repère aucun, vous risquez fort de moins l'apprécier. Mais bon...
Aux experts des trilogies originelles, je rappelle que cet opus 2016 s'insère entre les épisodes III et IV, soit juste avant le tout premier sorti en 1977. Aux autres, qui pourraient bien légitimement se perdre dans cette drôle de numérotation, j'expliquerai très sommairement que Rogue one, comme les autres films, a pour cadre une galaxie géante, dominée par un pouvoir autoritaire: l'Empire. Auto-désignés comme les Rebelles, un groupe mixte (et d'importance très variable) conteste cette quasi-dictature et, comme de bien entendu, préfère prendre les armes que de se résigner à un triste sort interstellaire. Initiative d'autant plus courageuse qu'en l'espèce, l'ennemi a construit une arme XXL, capable, dit-on, de rayer de la carte une planète entière. À ce stade, ceux qui connaissent bien l'univers Star wars devraient retrouver des éléments connus. C'est pourquoi je préfère m'en tenir là de mes révélations sur le scénario. Pas envie de spoiler !
Ce que je peux dire, en revanche, c'est que, comme celui proposé l'année dernière à l'extrémité finale de l'arc narratif, cet épisode s'appuie lui aussi sur un personnage féminin: Jyn Erso. L'histoire retiendra que le rôle est revenu à Felicity Jones, une jeune femme restée jusqu'alors à l'écart du vrai star system (ça devrait changer !). C'est l'une des choses que j'apprécie dans la saga: elle donne souvent une chance de percer aux "seconds couteaux" de Hollywood - je le dis sans une once de mépris. Bon... cela souligné, Rogue one demeure évidemment un blockbuster plutôt basique, qui met un temps certain à démarrer vraiment. Il n'est jamais facile de trouver des images représentatives de ces mondes imaginaires: celles que j'ai dénichées sont censées vous permettre d'envisager déjà une tonalité sombre. Avis aux amateurs: de fait, j'ai trouvé cet opus assez crépusculaire. D'ailleurs, il m'a plu pour cette raison ! Les inquiétudes nées du rachat de la franchise par Disney n'ont plus lieu d'être. Et même si le cinéma offre sûrement des centaines de films plus innovants chaque année...
Rogue one - A Star wars story
Film américain de Gareth Edwards (2016)
Nouveau venu dans l'univers Star wars, le cinéaste y fait des débuts plus qu'honorables, à 41 ans et après trois autres longs-métrages seulement ! Cela dit, il me semble plutôt difficile de comparer un film de la saga avec un autre: le "produit" est tout de même normé à 99% et conviendra d'abord à ceux qui, comme moi, ont surtout une vision ludique de la SF / anticipation. 2001 ou Blade runner vont plus loin !
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D'autres curieux, dans la salle ?
Oui ! La preuve: Pascale, Princécranoir et Strum ont tiré les premiers. Quelque temps plus tard, un 2flics enthousiaste leur a emboîté le pas.
Aux experts des trilogies originelles, je rappelle que cet opus 2016 s'insère entre les épisodes III et IV, soit juste avant le tout premier sorti en 1977. Aux autres, qui pourraient bien légitimement se perdre dans cette drôle de numérotation, j'expliquerai très sommairement que Rogue one, comme les autres films, a pour cadre une galaxie géante, dominée par un pouvoir autoritaire: l'Empire. Auto-désignés comme les Rebelles, un groupe mixte (et d'importance très variable) conteste cette quasi-dictature et, comme de bien entendu, préfère prendre les armes que de se résigner à un triste sort interstellaire. Initiative d'autant plus courageuse qu'en l'espèce, l'ennemi a construit une arme XXL, capable, dit-on, de rayer de la carte une planète entière. À ce stade, ceux qui connaissent bien l'univers Star wars devraient retrouver des éléments connus. C'est pourquoi je préfère m'en tenir là de mes révélations sur le scénario. Pas envie de spoiler !
Ce que je peux dire, en revanche, c'est que, comme celui proposé l'année dernière à l'extrémité finale de l'arc narratif, cet épisode s'appuie lui aussi sur un personnage féminin: Jyn Erso. L'histoire retiendra que le rôle est revenu à Felicity Jones, une jeune femme restée jusqu'alors à l'écart du vrai star system (ça devrait changer !). C'est l'une des choses que j'apprécie dans la saga: elle donne souvent une chance de percer aux "seconds couteaux" de Hollywood - je le dis sans une once de mépris. Bon... cela souligné, Rogue one demeure évidemment un blockbuster plutôt basique, qui met un temps certain à démarrer vraiment. Il n'est jamais facile de trouver des images représentatives de ces mondes imaginaires: celles que j'ai dénichées sont censées vous permettre d'envisager déjà une tonalité sombre. Avis aux amateurs: de fait, j'ai trouvé cet opus assez crépusculaire. D'ailleurs, il m'a plu pour cette raison ! Les inquiétudes nées du rachat de la franchise par Disney n'ont plus lieu d'être. Et même si le cinéma offre sûrement des centaines de films plus innovants chaque année...
Rogue one - A Star wars story
Film américain de Gareth Edwards (2016)
Nouveau venu dans l'univers Star wars, le cinéaste y fait des débuts plus qu'honorables, à 41 ans et après trois autres longs-métrages seulement ! Cela dit, il me semble plutôt difficile de comparer un film de la saga avec un autre: le "produit" est tout de même normé à 99% et conviendra d'abord à ceux qui, comme moi, ont surtout une vision ludique de la SF / anticipation. 2001 ou Blade runner vont plus loin !
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D'autres curieux, dans la salle ?
Oui ! La preuve: Pascale, Princécranoir et Strum ont tiré les premiers. Quelque temps plus tard, un 2flics enthousiaste leur a emboîté le pas.
8 commentaires:
Quand Disney a annoncé vouloir faire un film Star Wars par an, j'étais extrêmement méfiant, mais force m'est d'admettre que c'est remarquablement fait. J'ai adhéré sans réserve à ce "Rogue One", et attends la suite avec une vraie impatience !
Mais ça redémarre à la vitesse du Faucon Millenium par ici ! Pas le temps de regarder ailleurs qu'une foule de nouveaux articles est soudain sortie de l'hyper-espace :-)
Edwards fait le job en effet, mais je trouve son film aussi terne que la peinture de la sinistre étoile de l'Empire. Le coup de renvoi d'Abrams m'avait autrement enthousiasmé (et m'enchante toujours d'ailleurs). Sur ce, je remonte dans mon X-Wing pour lire les autres articles.
Merci Princécranoir, j'avais fini par me dire que de devenais une vieille ronchon réac. Je ne suis pas une spécialiste de la première trilogie. Mais oui ce film est terne. Et à qui s'attacher ? Certainement pas aux mortels et encore moins aux robots... dans les années 70 on est tombés immédiatement fous d'amour pour Han, Luke et Leia... Et pour deux robots qui n'étaient pas des casse couilles comme le tas de ferraille ici. Qui pourrait nous manquer dans cet épisode ?
@Laurent:
Je dirais que notre nostalgie s'accommode bien des quelques côtés "Disney" de la toute première trilogie.
Ce qui fait finalement que Disney nous paraît un peu plus mature (ou moins mainstream) que d'habitude. Non ?
@Princécranoir:
Je ne suis pas encore passé en vitesse supra-luminique, mais re-bienvenue à bord !
Je comprends tes réticences sur le film, mais je ne les partage pas tout à fait, comme tu l'auras compris. Ce qui m'a fait peur au début, en voyant apparaître Mads Mikkelsen, c'est qu'on fasse de ce spin-off un défilé de stars confirmés venus visiter le grand univers étendu Star wars. Or, non ! Les personnages principaux sont de jeunes acteurs… cela me convient, même s'ils n'ont pas forcément un charisme aussi grand que celui de leurs personnages.
Vu que j'ai trouvé le début un peu long à se mettre en place, je pourrais admettre également que l'on juge que cet épisode manque d'action… ou qu'il est parfois un peu trop geek pour convaincre. Mais bon… encore une fois, moi, ça m'a convenu comme ça. Surtout en sachant que c'est un film d'un seul tenant et qu'il ne faut pas attendre de suite cette fois-ci.
@Pascale:
Je me suis attaché à certains personnages, personnellement, même s'ils ne sont qu'esquissés. Je m'étais d'emblée préparé à ne les voir qu'une fois, quel que soit le destin que le film voudrait bien leur réserver. Pour un film intercalaire, je trouve qu'il a de la tenue, tout de même, avec ce qu'il faut d'action pour titiller mon côté geek et de phases plus statiques pour introduire quelques nouvelles créatures - ou retrouver les anciennes, ce qui fait plaisir.
Personne ne me manquera, c'est vrai, mais ce n'était pas le but recherché, à mon avis.
Quant au côté plus ou moins casse-bonbons des droïdes, je crois quand même qu'on peut dire que la trilogie originelle joue assez souvent sur l'aspect exaspérant-premier-de-la-classe d'un certain C6PO.
Expaspérant mais craquant. Or qu'ici le moche en ferraille est exaspérant et exaspérant. Point barre.
Ouais tu t'es attaché... mais dans 40 ans je voudrais bien te voir parler à tes petits enfants des trémolos dans la voix de Jyn Erso, Capitaine Cassian Andor ou cette tache de Baze Malbus !!!
Il est très probable que tu aies raison sur cette histoire de trémolos.
Mais quand je regarde puis chronique un film, je ne pense pas à ce que je raconterai à mes petits enfants dans 40 ans. D'ici là, les choses ont vraiment mille fois le temps d'évoluer. Voire de changer du tout au tout !
On en reparlera en 2057, si tu veux.
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