L'envie de revoir un film tient parfois à peu de choses. Ce qui m'a motivé pour un nouveau visionnage de Retour vers le futur 2 ? Simplement une anecdote pas piquée des hannetons. Je vais y venir. D'abord vous dire que le long-métrage de Robert Zemeckis est l'une des exceptions qui confirment la règle selon laquelle les suites multiples ne valent jamais vraiment le coup, et en tout cas très rarement l'oeuvre originelle. Il faut bien reconnaître aussi qu'à la fin du premier épisode de leurs aventures, Marty McFly et Emmett "Doc" Brown nous avaient laissés sur une conclusion plutôt ouverte. Constater qu'ils rempilent pour un second opus n'a finalement rien d'étonnant. Et cette fois, la DeLorean, la voiture qui les fait voyager dans le temps, les conduit droit vers l'avenir, de 1985 à... 2015 !
Présenté par Doc au début du métrage, l'enjeu est simple: empêcher la progéniture de Marty, baptisée de manière très originale Marty Jr, de faire de grosses bêtises compromettant la famille et plus encore. Le tout en évitant de croiser son double dans ce temps pré-composé. Vous suivez ? Je l'espère. Sinon, je vous conjure de donner sa chance au film: je le vends peut-être mal, mais son scénario est d'une clarté lumineuse. Je le dis comme je le pense: Retour vers le futur 2, c'est un vrai moment de bonheur cinématographique. La preuve qu'on peut divertir sur la base d'une intrigue intelligente et sans effets spéciaux "branchouilles". Qu'importe si la technique employée, innovatrice pour l'époque, paraît désormais dépassée: l'ensemble reste tout à fait efficace. Il est très facile de se prendre au jeu.
Le plus drôle, là-dedans, c'est peut-être l'anecdote que j'évoquais dans le premier paragraphe. Oh, une précision: ça ne modifie vraiment rien à l'histoire elle-même. En fait, c'est d'un changement d'interprète dont il s'agit. Après le premier opus, Claudia Wells, l'actrice qui joue Jennifer, la petite amie de Marty, est tombée malade. Elle n'a donc pas pu participer à Retour vers le futur 2 et a dû s'y faire remplacer par Elisabeth Shue. Oui, d'accord mais voilà ! La fin du premier film est aussi le début du deuxième: il a donc fallu retourner la scène quasiment à l'identique. Je l'ai appris tout récemment et croyez-moi si je vous dis que, jusqu'ici, je n'avais jamais prêté attention à ce détail pourtant plus que visible ! J'y vois une preuve supplémentaire de la réussite de ce pop corn movie résolument haut-de-gamme. Si ce n'est déjà fait, je ne peux encore une fois que vous encourager à vous offrir une bonne (re)diffusion !
Retour vers le futur 2
Film américain de Robert Zemeckis (1989)
Même si l'introduction risque alors de vous paraître quelque peu elliptique, je crois jouable d'aborder la trilogie par ce morceau. Cela dit, ne vous y trompez pas: ce serait tout de même bien dommage de se priver du premier. Comme son très digne successeur, Retour vers le futur premier du nom tient aujourd'hui du film culte, au moins pour ma génération. Ce n'est pas pour rien qu'on a dignement célébré cette année le 25ème anniversaire de la saga. Il y a là quelques (bonnes) idées qui ont pu grandement influencer le cinéma de divertissement. Pas de nom particulier à citer, mais, aux côtés des films de Spielberg période 70-80, c'est véritablement l'archétype des ces madeleines que je savoure toujours avec le même plaisir.
1 commentaire:
Que de bons souvenirs évoqués pour ce film :)
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