Dans le jargon commercial du cinéma, on appelle ça un teasing. Comprenez une courte information susceptible de titiller la curiosité et de donner envie d'y revenir: ce mois de décembre qui débute verra Mille et une bobines connaître un changement important, peut-être même capital. À ceux qui ne sont pas dans la confidence, je donne rendez-vous d'ici quelques semaines. En attendant, pas question aujourd'hui de vous chanter une comptine: je vais plutôt vous parler d'un film chinois, Le mariage de Tuya. Un long-métrage dont l'action se déroule en Mongolie et qui - ô bonheur du hasard renouvelé ! - s'inscrit en écho de celui dont je parlais lundi. Oui, ici aussi, il est question d'union forcée, mais alors pour une toute autre raison...



Film chinois de Wang Quan'an (2006)
Pas besoin d'être déjà un grand spécialiste de la civilisation mongole pour comprendre ce long-métrage venu tout droit d'un horizon lointain. Peut-être pas tout à fait universelle, l'oeuvre ici présentée a une force suffisamment évocatrice pour qu'elle puisse être suivie sans la moindre difficulté - et même dans une VO chinoise qu'accompagné de deux amis motivés, j'ai pu tester et apprécier pour vous. Il reste tout de même assez difficile d'établir un parallèle. À vrai dire, rares me paraissent les histoires occidentales illustrant un tel sacrifice. Une fois n'est pas coutume, je pose donc un joker (provisoire ?) et vous invite à me faire part de suggestions éventuelles. Un mot encore: les plus curieux d'entre vous noteront également que le DVD s'accompagne d'un documentaire sur le cinéma chinois, ses sources d'inspiration primitives et ses expressions contemporaines. Rien de très exhaustif, mais, grâce au témoignage de quelques réalisateurs, une première approche plutôt intéressante.
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