Enfin ! Après une longue recherche, j'ai fini par trouver de quoi illustrer le message de ce soir ! Je puis vous assurer que ça n'a pas été évident, loin de là. Comme si, pour l'heure, l'événement le plus médiatique de la planète cinéma jouait encore un peu à cache-cache avec les chroniqueurs soucieux d'en rendre compte... à distance. Finalement, je peux donc évoquer dès aujourd'hui la 62ème édition du Festival de Cannes, qui vient tout juste de s'ouvrir. Comme déjà une kyrielle d'autres stars internationales, le jury a évidemment monté les marches. Premier temps fort: la projection événementielle de Up, le nouveau dessin animé de Pixar, qui semble avoir séduit ces veinards de festivaliers, selon ce qu'on peut déjà lire ici et là. Silence... moteur... action ! C'est parti pour onze jours de cinéma !
Bon, tout cela est bien gentil, mais vous allez me dire que je suis resté muet sur la composition du jury ici photographié. Je me suis certes contenté d'indiquer il y a quelques semaines que sa présidence avait été confiée à la comédienne Isabelle Huppert. Des chauvins dans la salle (obscure) ? Notre compatriote est la seule artiste française d'un groupe très cosmopolite. Pour évaluer et départager les vingt films qui brigueront la Palme d'or 2009, elle est accompagnée de quatre autres femmes, elles aussi actrices: l'Italienne Asia Argento, l'Américaine Robin Wright, la Taïwanaise Shu Qi, et enfin, dernière venue, l'Indienne Sharmilla Tagore. S'ajoute à cet aréopage quatre messieurs: le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, son homologue sud-coréen Lee Chan-dong, l'Américain James Gray et le Britannique Hanif Kureishi. La compétition démarre demain par la projection de Nuit d'ivresse printanière, du Chinois Lou Ye. Sur la Croisette, les choses sérieuses vont commencer !
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