Une chronique de Martin
Je veux aujourd'hui vous parler de Metropolis. Pas le chef d'oeuvre de Fritz Lang, mais le dessin animé japonais, adapté d'un manga publié à la fin des années 40. Je l'ai plutôt bien aimé. Il y est question d'un monde futuriste où les hommes et les robots cohabitent. Comment ça se passe ? Plutôt pas bien, certains humains se révoltant contre les machines et cherchant même à les anéantir. Chacun a ses droits propres, l'accès à certaines zones de la ville géante étant interdit à l'une ou l'autre des catégories. Quand le film démarre, on fait la connaissance de trois détectives - deux hommes et un robot - chargés d'enquêter sur la mort d'un scientifique.
Ce savant était en train de concevoir le plus perfectionné des robots, ce qui n'était pas forcément du goût de tout le monde. C'est pourquoi il a été assassiné, geste lâche, mais bien trop tardif pour empêcher que la machine soit achevée et prête à l'emploi. La question du film est alors de savoir quel serait justement cet emploi et si la gestion d'une intelligence artificielle ne risque pas de poser quelques ennuis sérieux à l'homme qui en perdrait le contrôle. Classique. Metropolis n'est peut-être pas le plus original des dessins animés que j'ai eu l'occasion de découvrir et/ou de commenter ici. Qu'importe: je pense qu'il peut plaire et faire réfléchir ceux d'entre vous qui apprécient l'esprit de la science-fiction et les oeuvres qui s'en inspirent.
Pour ma part, donc, j'ai apprécié le spectacle. C'est d'un point de vue graphique que Metropolis m'a avant tout enchanté. Est-ce un effet de la grosse semaine de travail qui a précédé ? Je suis un peu resté en marge de ce qu'il raconte. Il faut dire aussi que j'ai toujours beaucoup de mal à entrer dans un univers futuriste s'il s'éloigne trop largement de ce que le monde contemporain nous donne à voir. Conséquence: ma satisfaction pour cet univers n'est que partielle. J'imagine toutefois que les amateurs du genre peuvent le prendre comme un petit bijou, d'autant qu'encore une fois, du point de vue de l'animation pure, c'est franchement réussi - et très coloré. Il faut de tout pour faire un monde. Et, oui, plus encore pour le refaire.
Metropolis
Film japonais de Rintaro (2001)
Surprise: le robot clé de l'histoire ressemble fort au Petit Prince. J'évite tout de suite la comparaison facile avec l'oeuvre originale d'Osamu Tezuka: je n'ai pas lu ce manga et ne compte pas le faire dans l'immédiat, même si sa publication juste après la guerre m'apporte une porte d'entrée très intéressante. C'est avec Steamboy que j'établis un parallèle, logique quand on sait que les deux films ont le même scénariste, Katsuhiro Ôtomo. Ce comparatif me semble favorable au film d'aujourd'hui, a priori plus accessible et peut-être plus cohérent. Il faudrait désormais que je puisse découvrir Akira, toujours du même scénariste, pour une vision un peu plus complète. En attendant, je vous recommanderai Amer béton, le dernier film d'animation japonaise qui m'a réellement accroché. Il faut de tout...
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Petite info complémentaire: la barre des 20.000 internautes venus sur le blog a été franchie ce jour, vers 21h30. Merci à vous, lecteurs fidèles ou de passage, commentateurs occasionnels ou plus réguliers, cinéphiles d'un jour ou de toujours. Et, évidemment, vive le cinéma !
Ce savant était en train de concevoir le plus perfectionné des robots, ce qui n'était pas forcément du goût de tout le monde. C'est pourquoi il a été assassiné, geste lâche, mais bien trop tardif pour empêcher que la machine soit achevée et prête à l'emploi. La question du film est alors de savoir quel serait justement cet emploi et si la gestion d'une intelligence artificielle ne risque pas de poser quelques ennuis sérieux à l'homme qui en perdrait le contrôle. Classique. Metropolis n'est peut-être pas le plus original des dessins animés que j'ai eu l'occasion de découvrir et/ou de commenter ici. Qu'importe: je pense qu'il peut plaire et faire réfléchir ceux d'entre vous qui apprécient l'esprit de la science-fiction et les oeuvres qui s'en inspirent.
Pour ma part, donc, j'ai apprécié le spectacle. C'est d'un point de vue graphique que Metropolis m'a avant tout enchanté. Est-ce un effet de la grosse semaine de travail qui a précédé ? Je suis un peu resté en marge de ce qu'il raconte. Il faut dire aussi que j'ai toujours beaucoup de mal à entrer dans un univers futuriste s'il s'éloigne trop largement de ce que le monde contemporain nous donne à voir. Conséquence: ma satisfaction pour cet univers n'est que partielle. J'imagine toutefois que les amateurs du genre peuvent le prendre comme un petit bijou, d'autant qu'encore une fois, du point de vue de l'animation pure, c'est franchement réussi - et très coloré. Il faut de tout pour faire un monde. Et, oui, plus encore pour le refaire.
Metropolis
Film japonais de Rintaro (2001)
Surprise: le robot clé de l'histoire ressemble fort au Petit Prince. J'évite tout de suite la comparaison facile avec l'oeuvre originale d'Osamu Tezuka: je n'ai pas lu ce manga et ne compte pas le faire dans l'immédiat, même si sa publication juste après la guerre m'apporte une porte d'entrée très intéressante. C'est avec Steamboy que j'établis un parallèle, logique quand on sait que les deux films ont le même scénariste, Katsuhiro Ôtomo. Ce comparatif me semble favorable au film d'aujourd'hui, a priori plus accessible et peut-être plus cohérent. Il faudrait désormais que je puisse découvrir Akira, toujours du même scénariste, pour une vision un peu plus complète. En attendant, je vous recommanderai Amer béton, le dernier film d'animation japonaise qui m'a réellement accroché. Il faut de tout...
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Petite info complémentaire: la barre des 20.000 internautes venus sur le blog a été franchie ce jour, vers 21h30. Merci à vous, lecteurs fidèles ou de passage, commentateurs occasionnels ou plus réguliers, cinéphiles d'un jour ou de toujours. Et, évidemment, vive le cinéma !
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