C'est quand même drôle, la ciné-addiction. On peut avoir une forme d'admiration pour un artiste donné et se rendre compte tardivement qu'on ne connaît que très peu sa carrière. J'ai par exemple pris conscience que c'était mon cas au sujet de Sean Connery. James Bond et quelques (autres) rôles iconiques ne sauraient suffire à le définir...
Dernièrement, pour rattraper un peu de mon retard sur la filmo XXL du plus célèbre des acteurs écossais, j'ai regardé La grande attaque du train d'or. Je me suis bien amusé - et tant mieux: c'était le but ! Avec le Canadien Donald Sutherland pour complice, ce très cher Sean endosse un costume du 19ème siècle et nous embarque illico presto vers le braquage d'un convoi ferroviaire chargé d'un stock de lingots. Les adeptes de scénarios à tiroirs-surprises ou bien d'oeuvres ancrées dans le réalisme passeront leur chemin: tout ce qui est montré ici tient du pur divertissement. Même en la matière, on a sans doute fait mieux, d'ailleurs... mais pourquoi donc faudrait-il bouder son plaisir ?
Évidemment, en ayant noté que le film date de 1979, on devinera aisément que le charme qu'il dégage est quelque peu suranné. L'important, je crois, c'est de ne pas s'en offusquer: on prend plaisir au spectacle si on garde une âme d'enfant et si on oublie un instant que d'autres films bien plus spectaculaires sont tournés aujourd'hui. Ensuite, l'aspect farceur de Sean Connery fait le reste: je crois pouvoir présenter le tout comme une aventure de Sherlock Holmes inversée, où un filou se joue des détectives et des braves gens. Aucune place ici pour la complexité d'un personnage: on se divertira éventuellement de ses exploits, point à la ligne. Simple... et efficace.
La grande attaque du train d'or
Film britannique de Michael Crichton (1979)
Le nom du réalisateur vous dit quelque chose ? Ce n'est pas étonnant. Michael Crichton était aussi écrivain et plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma - Jurassic Park et Soleil levant, par exemple. L'Américain avait prouvé ici sa capacité à se fondre dans un décor britannique, réutilisé dans Élémentaire, mon cher... Lock Holmes. Cela étant dit, mon Sean préféré reste L'homme qui voulut être roi.
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Comme très souvent pour ce genre de vieux films...
Vous pouvez également miser sur une chronique de Princécranoir.
Dernièrement, pour rattraper un peu de mon retard sur la filmo XXL du plus célèbre des acteurs écossais, j'ai regardé La grande attaque du train d'or. Je me suis bien amusé - et tant mieux: c'était le but ! Avec le Canadien Donald Sutherland pour complice, ce très cher Sean endosse un costume du 19ème siècle et nous embarque illico presto vers le braquage d'un convoi ferroviaire chargé d'un stock de lingots. Les adeptes de scénarios à tiroirs-surprises ou bien d'oeuvres ancrées dans le réalisme passeront leur chemin: tout ce qui est montré ici tient du pur divertissement. Même en la matière, on a sans doute fait mieux, d'ailleurs... mais pourquoi donc faudrait-il bouder son plaisir ?
Évidemment, en ayant noté que le film date de 1979, on devinera aisément que le charme qu'il dégage est quelque peu suranné. L'important, je crois, c'est de ne pas s'en offusquer: on prend plaisir au spectacle si on garde une âme d'enfant et si on oublie un instant que d'autres films bien plus spectaculaires sont tournés aujourd'hui. Ensuite, l'aspect farceur de Sean Connery fait le reste: je crois pouvoir présenter le tout comme une aventure de Sherlock Holmes inversée, où un filou se joue des détectives et des braves gens. Aucune place ici pour la complexité d'un personnage: on se divertira éventuellement de ses exploits, point à la ligne. Simple... et efficace.
La grande attaque du train d'or
Film britannique de Michael Crichton (1979)
Le nom du réalisateur vous dit quelque chose ? Ce n'est pas étonnant. Michael Crichton était aussi écrivain et plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma - Jurassic Park et Soleil levant, par exemple. L'Américain avait prouvé ici sa capacité à se fondre dans un décor britannique, réutilisé dans Élémentaire, mon cher... Lock Holmes. Cela étant dit, mon Sean préféré reste L'homme qui voulut être roi.
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Comme très souvent pour ce genre de vieux films...
Vous pouvez également miser sur une chronique de Princécranoir.
8 commentaires:
J'aime bien regarder ce film car le duo Connery et Sutherland fonctionne à merveille.
D'ailleurs ces 2 acteurs ont déjà été largement plébicités sur mon blog et ce n'est pas fini :)
La grande attaque du train d'or est une vraie réussite, ambiance, humour,complicité. Mes préférences Sean Connery: L'homme qui voulut être roi, Le nom de la rose, La rose et la flèche.
@Ideyvonne:
100% d'accord sur la complémentarité du duo Sean / Donald ! Et j'ajoute qu'à mes yeux, le plébiscite (passé et à venir) que tu offres à ces deux monstres sacrés sur ton blog est largement mérité !
@Eeguab:
Nous sommes d'accord, je vois. Je m'en félicite. Merci d'ajouter "La rose et la flèche": c'est un film que je voudrais ne surtout pas louper si j'ai l'occasion de le découvrir. Je résiste difficilement à Sean Connery, mais je suis incapable de ne pas fondre devant Audrey Hepburn !
C'est vrai que ce film a un petit côté suranné mais c'est ce qui fait tout son charme. Ceci dit, entre Sean Connery et Donald Shuterland, j'avoue préférer le second au premier. Il faut dire qu'il était fameux dans un vieux film qui me tient beaucoup à coeur, Ne vous retournez pas. Un petit bijou dans son genre.
Tout à fait en phase avec toi, Sentinelle: le côté suranné rend ce film encore plus sympathique. Tu as bien le droit de préférer Donald à Sean, même si c'est Sutherland ! Hé hé hé ! J'ai l'oeil !
Confidence pour confidence, j'aimerais bien découvrir "Ne vous retournez pas", dont j'ai entendu des choses variées, mais essentiellement de bonnes critiques.
Encore plus fort que le duo Connery/Sutherland : le duo Connery/Michael Caine dans L'Homme qui voulut être roi de Huston, chef-d'oeuvre du film d'aventures.
Strum
Je ne chercherai pas forcément à comparer, à vrai dire, mais je suis tout à fait d'accord avec toi quant à la bonne complémentarité de nos amis Sean et Michael.
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