Je n'étais pas spécialement chaud pour voir 7 psychopathes. Rangé finalement à l'avis de l'ami Philippe, j'admets que je ne regrette pas d'avoir changé d'idée. Bien qu'un peu long peut-être, ce film british est suffisamment barré pour que j'en apprécie l'originalité. L'intrigue nous met en présence de sept agités du bocal, assassins aux profils très typés et sans lien apparent entre eux. On croit comprendre d'abord qu'ils sont le fruit de l'imagination d'un des personnages principaux, Billy, lequel s'efforce de convaincre son ami Marty d'écrire un scénario de cinéma. En réalité, c'est un tantinet plus compliqué...
J'ai dit que j'appréciais l'originalité du film. C'est son atout numéro 1. Martin McDonagh sait donc cumuler avec un certain brio les fonctions de réalisateur et de scénariste. Pour ça, bravo ! Compliments aussi pour un sens du casting assez affûté: aux côtés d'un duo Colin Farrell et Woody Harrelson en roue libre pour la bonne cause, on retrouvera avec plaisir une Olga Kurylenko démontrant enfin qu'elle n'a pas seulement une plastique avantageuse, une Abbie Cornish rigolote dans un rôle de blondasse irritable et surtout un Christopher Walken au sommet de son talent expressif. 7 psychopathes réserve son lot de surprises et de rebondissements. Même si, c'est un fait, il traîne un peu en longueur sur la fin, son récit est bien écrit et bien joué. Ouais... du cinéma aussi frais, objectivement, j'en redemande !
Il semble que le long-métrage n'ait connu en France qu'un succès limité. Si j'en crois le chiffre Allociné, il n'aurait attiré qu'un peu plus de 92.000 spectateurs en salles. C'est peu ! Parce que les dialogues sont truffés de grossièretés, les Américains, eux, ont interdit le film aux jeunes de moins de 17 ans non accompagnés ! "Les acteurs adorent les dialogues ciselés. Martin en écrit de formidables". J'imagine que le réalisateur se contentera de ce coup de chapeau signé Christopher Walken. À propos du titre de son oeuvre, il a souligné qu'à ses yeux, la psychopathie était aussi dans l'oeil de celui qui regarde. 7 psychopathes ne serait donc qu'un jeu voué à amuser le public... en le roulant dans la farine. Ce jeu mérite concentration et ne plaira pas à tout le monde. En fait, autant s'y laisser prendre...
7 psychopathes
Film britannique de Martin McDonagh (2012)
Des répliques qui fusent, des flingues qui aboient... et la caravane passe ? Franchement, je me suis plutôt amusé avec ce long-métrage. Auteur déjà connu sur les planches du théâtre, le réalisateur signe ici son deuxième film après un Bons baisers de Bruges à mon goût moins emballant. Là, on se croirait presque dans un (bon) Tarantino. Dans le genre, je citerais Mi$e à prix ou Kiss kiss bang bang. L'incarnation d'un petit plaisir coupable à savourer entre copains.
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Et si vous voulez en savoir plus...
Sachez que Pascale ("Sur la route du cinéma") partage grosso modo mon opinion sur le film. Et qu'elle aussi a été véritablement emballée par la prestation d'un certain Christopher. Bref, il est incontournable !
J'ai dit que j'appréciais l'originalité du film. C'est son atout numéro 1. Martin McDonagh sait donc cumuler avec un certain brio les fonctions de réalisateur et de scénariste. Pour ça, bravo ! Compliments aussi pour un sens du casting assez affûté: aux côtés d'un duo Colin Farrell et Woody Harrelson en roue libre pour la bonne cause, on retrouvera avec plaisir une Olga Kurylenko démontrant enfin qu'elle n'a pas seulement une plastique avantageuse, une Abbie Cornish rigolote dans un rôle de blondasse irritable et surtout un Christopher Walken au sommet de son talent expressif. 7 psychopathes réserve son lot de surprises et de rebondissements. Même si, c'est un fait, il traîne un peu en longueur sur la fin, son récit est bien écrit et bien joué. Ouais... du cinéma aussi frais, objectivement, j'en redemande !
Il semble que le long-métrage n'ait connu en France qu'un succès limité. Si j'en crois le chiffre Allociné, il n'aurait attiré qu'un peu plus de 92.000 spectateurs en salles. C'est peu ! Parce que les dialogues sont truffés de grossièretés, les Américains, eux, ont interdit le film aux jeunes de moins de 17 ans non accompagnés ! "Les acteurs adorent les dialogues ciselés. Martin en écrit de formidables". J'imagine que le réalisateur se contentera de ce coup de chapeau signé Christopher Walken. À propos du titre de son oeuvre, il a souligné qu'à ses yeux, la psychopathie était aussi dans l'oeil de celui qui regarde. 7 psychopathes ne serait donc qu'un jeu voué à amuser le public... en le roulant dans la farine. Ce jeu mérite concentration et ne plaira pas à tout le monde. En fait, autant s'y laisser prendre...
7 psychopathes
Film britannique de Martin McDonagh (2012)
Des répliques qui fusent, des flingues qui aboient... et la caravane passe ? Franchement, je me suis plutôt amusé avec ce long-métrage. Auteur déjà connu sur les planches du théâtre, le réalisateur signe ici son deuxième film après un Bons baisers de Bruges à mon goût moins emballant. Là, on se croirait presque dans un (bon) Tarantino. Dans le genre, je citerais Mi$e à prix ou Kiss kiss bang bang. L'incarnation d'un petit plaisir coupable à savourer entre copains.
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Et si vous voulez en savoir plus...
Sachez que Pascale ("Sur la route du cinéma") partage grosso modo mon opinion sur le film. Et qu'elle aussi a été véritablement emballée par la prestation d'un certain Christopher. Bref, il est incontournable !
1 commentaire:
Bonjour Martin, rien que pour Walken, il faut voir le film. Il est génialissime comme souvent. Et quand je pense que je l'ai vu en "vrai" en 2010 à New York sur scène dans une pièce de théâtre et je l'ai vu arrivé au théâtre: cheveux long gris mais c'est Christopher, j'en ai eu des frissons. Sinon, j'ai préféré 7 psychopathes à Bons baisers de Bruges. Bonne dimanche.
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