Allez, aujourd'hui, encore un film d'animation ! Je dois reconnaître que je n'avais pas entendu parler de 7 jours avant de tomber dessus par hasard. Je ne connaissais pas non plus son réalisateur. J'ai appris depuis qu'il a 38 ans et s'est fait connaître au festival d'Annecy 2020 en adaptant ici un grand succès de la littérature jeunesse japonaise...
Un bond dans le temps a été nécessaire: en effet, le roman originel date de 1985, si mes sources sont exactes (bien que très imprécises). Un point indiscutable: il est ici question d'un ado prénommé Mamoru. Un jour d'été, le jeune garçon apprend que Aya, la fille qu'il aime secrètement depuis l'enfance, va devoir suivre son père et déménager dans une autre ville, sans qu'il ait pu lui souhaiter "bon anniversaire" !
Bon... le duo choisit alors de fuguer, mais Aya invite sa bande d'amis au grand complet pour filer loin des adultes. Cachée dans une mine désaffectée, la fine équipe découvre soudain un enfant thaïlandais séparé de ses parents et, pour cela, pourchassé par la police nippone. Stop ! J'en ai assez dit sur le scénario, qui brasse des thématiques inattendues - et peut-être un peu trop nombreuses - dans un tel film. 7 jours est si généreux que je trouve plutôt difficile de lui reprocher d'être souvent invraisemblable. Pardi... c'est du cinéma, voilà tout ! L'aspect saccadé de l'animation rebute, mais j'ai pris un certain plaisir devant ces images naïves. À conseiller aux 12-14 ans, à vue de nez...
7 jours
Film japonais de Yuta Murano (2019)
Je n'avais pas revu de "japanimé" depuis Junk Head l'année dernière et je vous assure: mis à part pour leur nationalité, ces deux films paraissent presque à l'opposé l'un de l'autre tant ils sont différents. Bon... la candeur de celui que j'ai évoqué aujourd'hui ne rivalise pas avec celle des Miyazaki (Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise). Reste le plaisir d'avoir pu découvrir un cinéaste... et plus si affinités !
Un bond dans le temps a été nécessaire: en effet, le roman originel date de 1985, si mes sources sont exactes (bien que très imprécises). Un point indiscutable: il est ici question d'un ado prénommé Mamoru. Un jour d'été, le jeune garçon apprend que Aya, la fille qu'il aime secrètement depuis l'enfance, va devoir suivre son père et déménager dans une autre ville, sans qu'il ait pu lui souhaiter "bon anniversaire" !
Bon... le duo choisit alors de fuguer, mais Aya invite sa bande d'amis au grand complet pour filer loin des adultes. Cachée dans une mine désaffectée, la fine équipe découvre soudain un enfant thaïlandais séparé de ses parents et, pour cela, pourchassé par la police nippone. Stop ! J'en ai assez dit sur le scénario, qui brasse des thématiques inattendues - et peut-être un peu trop nombreuses - dans un tel film. 7 jours est si généreux que je trouve plutôt difficile de lui reprocher d'être souvent invraisemblable. Pardi... c'est du cinéma, voilà tout ! L'aspect saccadé de l'animation rebute, mais j'ai pris un certain plaisir devant ces images naïves. À conseiller aux 12-14 ans, à vue de nez...
7 jours
Film japonais de Yuta Murano (2019)
Je n'avais pas revu de "japanimé" depuis Junk Head l'année dernière et je vous assure: mis à part pour leur nationalité, ces deux films paraissent presque à l'opposé l'un de l'autre tant ils sont différents. Bon... la candeur de celui que j'ai évoqué aujourd'hui ne rivalise pas avec celle des Miyazaki (Mon voisin Totoro ou Ponyo sur la falaise). Reste le plaisir d'avoir pu découvrir un cinéaste... et plus si affinités !
4 commentaires:
Je ne connais pas du tout en effet.
Je crois que tu es fin prêt pour Suzume :-)
D'après l'Annuel du cinéma, il est sorti en France le 6 octobre 2021.
Les salles ont eu droit à 90 copies (ce qui n'est pas énorme) et il a fait... 9 329 entrées.
"Suzume", j'ai une chance de le voir vendredi prochain. Ou au début de la semaine suivante.
Salut Martin,
Je n'avais pas du tout entendu parler de cet animé. Les thèmes sont riches visiblement Mai cette histoire me paraît tout de même... Étrange. Je suis curieux de voir.
Comme les chiffres le soulignent, le film est malheureusement passé relativement inaperçu.
J'ai aussi l'impression que l'animation japonaise plaît surtout au "grand public" quand elle est aussi fluide que chez Hayao Miyazaki. Cet opus intéressant est peut-être rattrapable en DVD auprès d'une médiathèque...
Enregistrer un commentaire