Il se peut que je me trompe en considérant le Britannique Danny Boyle comme l'un des réalisateurs cultes de ma post-adolescence. Les films anglais de ses débuts, au mitan des années 1990, ont fait parler d'eux quand j'étais étudiant et affichaient un je-ne-sais-quoi de séduisant pour titiller ma cinéphilie (encore en germe). Il faut un début à tout...
J'avais tout juste 25 ans à la sortie de La plage sur les écrans français. Leonardo DiCaprio aurait vendu n'importe quoi, à l'époque. La présence à ses côtés du duo Virginie Ledoyen / Guillaume Canet faisait aussi mousser notre cinéma national et sa jeune génération. Résultat: un relatif flop critique, mais presque 2,3 millions d'entrées !
Le sujet du film y est pour quelque chose, qui dresse le portrait coloré d'un baroudeur sans attache apparente, Richard. Ses pérégrinations l'ont conduit dans un hôtel thaïlandais miteux. Il y rencontre une fille dont il tombe amoureux, Françoise, et... son petit copain, Étienne. Mieux: il croise le chemin de Daffy, hippie visiblement sous l'emprise de quelque substance végétale à caractère fortement hallucinogène. Une nuit agitée plus tard, Richard a récupéré la carte d'une île ignorée des géographes officiels, où est censé se cacher un véritable Éden. C'est une bonne raison de se mettre à nouveau en route, non ? L'ennui étant que, passé la phase de découverte, le scénario patine sévère. J'ai trouvé le propos passé de mode, à vrai dire, et les personnages finalement trop peu attachants pour m'intéresser à ce qui leur arrive. Revoir Tilda Swinton et Robert Carlyle n'y aura donc rien changé. Disons-le: après un petit quart de siècle, La plage m'a paru has been. J'en suis navré pour l'équipe, qui a visiblement tenté des choses nouvelles. Aïe ! Tout le côté technique paraît déjà d'un autre temps...
La plage
Film britannico-américain de Danny Boyle (2000)
Bof ! Pas un bug de cette fameuse année, mais un opus trop moyen. L'idée de se couper du monde ne peut sûrement qu'attirer un bataillon de prétendants au voyage lointain, mais ça ne suffit pas à fabriquer du bon cinéma. Autant peut-être se retourner vers une aventure vécue: celle de Christopher McCandless dans Into the wild est belle. Vous préférez vraiment la fiction ? Soit. Essayez donc La montagne...
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Et avant de revenir sur le sable fin...
Vous aurez noté que Laurent ne se montre pas enthousiaste non plus.
J'avais tout juste 25 ans à la sortie de La plage sur les écrans français. Leonardo DiCaprio aurait vendu n'importe quoi, à l'époque. La présence à ses côtés du duo Virginie Ledoyen / Guillaume Canet faisait aussi mousser notre cinéma national et sa jeune génération. Résultat: un relatif flop critique, mais presque 2,3 millions d'entrées !
Le sujet du film y est pour quelque chose, qui dresse le portrait coloré d'un baroudeur sans attache apparente, Richard. Ses pérégrinations l'ont conduit dans un hôtel thaïlandais miteux. Il y rencontre une fille dont il tombe amoureux, Françoise, et... son petit copain, Étienne. Mieux: il croise le chemin de Daffy, hippie visiblement sous l'emprise de quelque substance végétale à caractère fortement hallucinogène. Une nuit agitée plus tard, Richard a récupéré la carte d'une île ignorée des géographes officiels, où est censé se cacher un véritable Éden. C'est une bonne raison de se mettre à nouveau en route, non ? L'ennui étant que, passé la phase de découverte, le scénario patine sévère. J'ai trouvé le propos passé de mode, à vrai dire, et les personnages finalement trop peu attachants pour m'intéresser à ce qui leur arrive. Revoir Tilda Swinton et Robert Carlyle n'y aura donc rien changé. Disons-le: après un petit quart de siècle, La plage m'a paru has been. J'en suis navré pour l'équipe, qui a visiblement tenté des choses nouvelles. Aïe ! Tout le côté technique paraît déjà d'un autre temps...
La plage
Film britannico-américain de Danny Boyle (2000)
Bof ! Pas un bug de cette fameuse année, mais un opus trop moyen. L'idée de se couper du monde ne peut sûrement qu'attirer un bataillon de prétendants au voyage lointain, mais ça ne suffit pas à fabriquer du bon cinéma. Autant peut-être se retourner vers une aventure vécue: celle de Christopher McCandless dans Into the wild est belle. Vous préférez vraiment la fiction ? Soit. Essayez donc La montagne...
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Et avant de revenir sur le sable fin...
Vous aurez noté que Laurent ne se montre pas enthousiaste non plus.
4 commentaires:
Hello Martin. J'avais lu le roman qui ne m'avait déjà pas beaucoup intéressé. A +.
Le bon dans ce film est le casting rutilant de mille feux.
Leo dans un rôle de presque salaud, c'est pas courant.
Je me souviens de la scène sous emprise en animation. J'avais bien aimé.
La violence et ces gens pas très fréquentables qui laissent crever un gars à l'écart pour pas déranger... j'avais mal compris le propos.
@Eeguab:
C'est dommage, parce que cette histoire a tout de même un certain potentiel.
Là, je trouve que le traitement (du film) est un peu racoleur. Le livre l'était peut-être déjà.
@Pascale:
Il y a de très bons acteurs, oui, mais ils ne forcent pas leur talent. J'étais content de les revoir tous, les Leo, Virginie, Guillaume, Tilda et Robert... mais le résultat ? Bof !
Leo presque salaud ? Tu n'as pas tort, mais moi, j'ai surtout vu un petit jeune inconséquent débordé par ses choix de vie discutables. Bon, il était très jeune, encore. Il est meilleur (et mieux dirigé) dans ses rôles de quasi-salaud ou de salaud-tout-court chez Scorsese ou Tarantino.
Le propos du film ? Et/ou de Danny Boyle ? Je crois qu'il n'y en a pas beaucoup, en fait. J'ai surtout vu une esthétique pop pour attirer le chaland et, derrière, pas grand-chose de mémorable ou de profond.
Next !
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