Hiver 1978-79. Une jeune femme anonyme enfourche une mobylette pour un court déplacement de nuit. Une voiture la dépasse et se rabat si vite qu'elle manque de provoquer un accident. Quelques minutes passent: au loin, le véhicule fait demi-tour pour revenir à vive allure sur la mauvaise voie ! Et, cette fois, la collision ne peut être évitée...
On l'avait surnommé "le tueur de l'Oise". Tout au long d'un parcours criminel long de dix-huit mois, Alain Lamare a agressé cinq femmes et en a assassiné une. Il volait des voitures et, deux fois, est allé jusqu'à piéger celles qu'il abandonnait pour mieux effacer toute trace compromettante. Sous le choc, l'opinion publique a fini par apprendre que le monstre était en fait... un gendarme, en charge de l'enquête sur ses propres agissements ! La prochaine fois je viserai le coeur raconte cette histoire sordide et réserve à Guillaume Canet un rôle susceptible de casser une fois pour toutes son image de gendre idéal. Est-ce que c'est audacieux de sa part ? Oui, peut-être. Un petit peu...
Je n'ai jamais été un grand fan du compagnon de Marion Cotillard. Plus âgé que son personnage, l'acteur mise ici sur une composition sobre et ne fait pas peur - à l'inverse de ce que j'avais pu lire ici et là. Ana Girardot, qui l'accompagne, passe elle aussi presque inaperçue. Je peux comprendre que le film n'explique pas les atrocités commises par Lamare, la justice elle-même l'ayant de fait déclaré irresponsable. De là à se contenter de ce long-métrage (très) illustratif, il y a un pas que j'ai bien du mal à franchir, enquiquiné que je suis par l'absence d'un point de vue sur ce dossier. En résumé, je m'attendais à mieux ! Je n'ai rien vu de honteux, c'est vrai, mais rien de folichon non plus...
La prochaine fois je viserai le coeur
Film français de Cédric Anger (2014)
Ma note est sans doute un peu sévère, mais je suis resté sur ma faim avec ce polar, sans suspense ni frisson. On reste loin d'un classique du genre ou d'un long-métrage récent comme le brillant L'affaire SK1. Et je ne vous reparlerai pas aujourd'hui des grands films étrangers que sont aussi Memories of murder, Zodiac ou Une pluie sans fin ! Maintenant, c'est entendu: rien ne saurait vous interdire de cliquer...
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Et si vous souhaitez voir les choses sous un autre angle...
Je signale qu'une autre critique vous attend du côté de chez Pascale.
On l'avait surnommé "le tueur de l'Oise". Tout au long d'un parcours criminel long de dix-huit mois, Alain Lamare a agressé cinq femmes et en a assassiné une. Il volait des voitures et, deux fois, est allé jusqu'à piéger celles qu'il abandonnait pour mieux effacer toute trace compromettante. Sous le choc, l'opinion publique a fini par apprendre que le monstre était en fait... un gendarme, en charge de l'enquête sur ses propres agissements ! La prochaine fois je viserai le coeur raconte cette histoire sordide et réserve à Guillaume Canet un rôle susceptible de casser une fois pour toutes son image de gendre idéal. Est-ce que c'est audacieux de sa part ? Oui, peut-être. Un petit peu...
Je n'ai jamais été un grand fan du compagnon de Marion Cotillard. Plus âgé que son personnage, l'acteur mise ici sur une composition sobre et ne fait pas peur - à l'inverse de ce que j'avais pu lire ici et là. Ana Girardot, qui l'accompagne, passe elle aussi presque inaperçue. Je peux comprendre que le film n'explique pas les atrocités commises par Lamare, la justice elle-même l'ayant de fait déclaré irresponsable. De là à se contenter de ce long-métrage (très) illustratif, il y a un pas que j'ai bien du mal à franchir, enquiquiné que je suis par l'absence d'un point de vue sur ce dossier. En résumé, je m'attendais à mieux ! Je n'ai rien vu de honteux, c'est vrai, mais rien de folichon non plus...
La prochaine fois je viserai le coeur
Film français de Cédric Anger (2014)
Ma note est sans doute un peu sévère, mais je suis resté sur ma faim avec ce polar, sans suspense ni frisson. On reste loin d'un classique du genre ou d'un long-métrage récent comme le brillant L'affaire SK1. Et je ne vous reparlerai pas aujourd'hui des grands films étrangers que sont aussi Memories of murder, Zodiac ou Une pluie sans fin ! Maintenant, c'est entendu: rien ne saurait vous interdire de cliquer...
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Et si vous souhaitez voir les choses sous un autre angle...
Je signale qu'une autre critique vous attend du côté de chez Pascale.
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