Je vous l'ai déjà dit: j'estime que le cinéma nous ouvre au monde. Exemple: il y a sûrement peu de chance que le Guatemala soit un pays que je visite, mais voilà qu'un long-métrage m'a donné l'opportunité d'un peu mieux le connaître. Je rappelle donc que cet État d'Amérique latine est voisin du Mexique, du Honduras, du Salvador et du Belize...
Le 15 septembre prochain, cela fera pile deux siècles que l'ex-colonie espagnole est devenue indépendante. Son histoire encore récente apparaît moins réjouissante: un conflit armé a ravagé le Guatemala entre 1960 et 1996, causant 200.000 morts et 45.000 disparus. Aujourd'hui, bien sûr, il en reste des traces... et Nuestras madres aborde ce sujet en s'intéressant à Ernesto, un jeune anthropologue mandaté pour mettre un nom sur les squelettes découverts ici et là. Lui-même recherche son père, qu'il n'a jamais véritablement connu...
Vous pouvez l'imaginer: je ne vous parle certes pas d'une comédie. Inédit dans les salles en France, cet opus a pourtant fait parler de lui dans notre cher pays en étant sélectionné au Festival de Cannes 2019 et en y décrochant la Caméra d'or - le prix réservé aux premiers films. Même récompense obtenue aux Magritte belges, ce qui peut étonner jusqu'à ce que l'on découvre que le film compte aussi des producteurs bruxellois. Rien ne me choque: c'est une oeuvre d'une sincérité touchante et sans doute de grande valeur symbolique au Guatemala. En effet, le réalisateur pense qu'il était le premier à traiter ce sujet de cette manière et a voulu rester proche d'un "document historique". Rassurez-vous: pas besoin de tout savoir pour apprécier. D'une durée d'à peine une heure et quart, le film laisse bien le temps d'approfondir ses connaissances - si, bien sûr, on en ressent l'envie et/ou l'utilité. Au premier degré, cela reste compréhensible. Et pas si "dur" que cela.
Nuestras madres
Film guatémaltèque de César Diaz (2019)
Je reviens sur le dernier point: plus que comme une tragédie, le film m'apparaît comme un hommage au courage du peuple du Guatemala et en particulier aux très nombreuses femmes victimes de la guerre civile (et je ne vous ai même pas parlé des discriminations raciales). Ah... une info: je devrais voir un autre film guatémaltèque d'ici peu. D'ici là, vous pourriez découvrir le premier arrivé en France: Ixcanul !
Vous pouvez l'imaginer: je ne vous parle certes pas d'une comédie. Inédit dans les salles en France, cet opus a pourtant fait parler de lui dans notre cher pays en étant sélectionné au Festival de Cannes 2019 et en y décrochant la Caméra d'or - le prix réservé aux premiers films. Même récompense obtenue aux Magritte belges, ce qui peut étonner jusqu'à ce que l'on découvre que le film compte aussi des producteurs bruxellois. Rien ne me choque: c'est une oeuvre d'une sincérité touchante et sans doute de grande valeur symbolique au Guatemala. En effet, le réalisateur pense qu'il était le premier à traiter ce sujet de cette manière et a voulu rester proche d'un "document historique". Rassurez-vous: pas besoin de tout savoir pour apprécier. D'une durée d'à peine une heure et quart, le film laisse bien le temps d'approfondir ses connaissances - si, bien sûr, on en ressent l'envie et/ou l'utilité. Au premier degré, cela reste compréhensible. Et pas si "dur" que cela.
Nuestras madres
Film guatémaltèque de César Diaz (2019)
Je reviens sur le dernier point: plus que comme une tragédie, le film m'apparaît comme un hommage au courage du peuple du Guatemala et en particulier aux très nombreuses femmes victimes de la guerre civile (et je ne vous ai même pas parlé des discriminations raciales). Ah... une info: je devrais voir un autre film guatémaltèque d'ici peu. D'ici là, vous pourriez découvrir le premier arrivé en France: Ixcanul !
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