Le premier film d'animation que j'ai vu cette année est l'adaptation d'un manga récent et s'intitule - comme lui - Les enfants de la mer. Un soir de janvier, une très forte envie de m'évader de mon quotidien m'a conduit à le regarder en priorité. C'est à la fois une merveille graphique et une oeuvre vraiment difficile à analyser. Bon, j'essaye...
Ruka, une pré-adolescente, est la meilleure attaquante de son équipe de handball. Vexée par une adversaire, elle s'énerve et, sur l'action suivante, blesse sciemment sa rivale d'un coup de coude au visage. Son entraîneur n'obtient pas les excuses attendues et l'exclut dès lors du groupe. Ruka ronge donc son frein et décide d'aller voir son père sur son lieu de travail: l'aquarium de la ville. Dans l'un des bassins principaux, elle découvre... un garçon élevé par des mammifères marins ! C'est à partir de là que le scénario se complique vraiment. Pour en profiter, j'ai décidé de "débrancher mon cerveau" et essayé de me contenter d'une posture contemplative. Je me répète: j'ai vu des choses superbes. Complexes, oui, mais superbes ! Grand voyage !
Livré sans notice explicative, le film a de quoi dérouter. Les kids amateurs de dessins animés (japonais ou non) pourraient bien avoir du mal à comprendre les personnages - et ce même s'ils ont leur âge. Je parle au conditionnel, parce qu'en fait, je n'en sais fichtre rien ! Par ailleurs, je me dis que ce n'est pas forcément le plus important. De par sa beauté même, Les enfants de la mer délivre un message écologique et spirituel qui suffit largement à le rendre intéressant. Finalement, ne pas avoir tout rationalisé me satisfait: les mondes océaniques gardent une part de mystère et laissent une grande porte ouverte à notre imagination, quitte à ce que la poésie s'engouffre avec elle dans la brèche. Le reste n'est qu'une affaire de sensibilité. Je ne regarderais pas un tel film tous les jours, mais je trouverais désolant de devoir m'en passer. Seuls 67.132 Français ont vu cet opus en salles, où il était sorti en plein été. Ce total faiblard peut grimper !
Les enfants de la mer
Film japonais d'Ayumu Wanatabe (2019)
J'ai hésité à donner ces quatre étoiles pleines, mais la grande beauté de certains plans me pousse vers cette note généreuse. J'insiste toutefois pour vous alerter sur la complexité du scénario, en notant que l'histoire est prolongée de quelques minutes APRÈS le générique ! Autour du monde marin, je conseille de (re)voir Ponyo sur la falaise et La tortue rouge. Car oui, Le monde de Nemo, c'est autre chose...
Ruka, une pré-adolescente, est la meilleure attaquante de son équipe de handball. Vexée par une adversaire, elle s'énerve et, sur l'action suivante, blesse sciemment sa rivale d'un coup de coude au visage. Son entraîneur n'obtient pas les excuses attendues et l'exclut dès lors du groupe. Ruka ronge donc son frein et décide d'aller voir son père sur son lieu de travail: l'aquarium de la ville. Dans l'un des bassins principaux, elle découvre... un garçon élevé par des mammifères marins ! C'est à partir de là que le scénario se complique vraiment. Pour en profiter, j'ai décidé de "débrancher mon cerveau" et essayé de me contenter d'une posture contemplative. Je me répète: j'ai vu des choses superbes. Complexes, oui, mais superbes ! Grand voyage !
Livré sans notice explicative, le film a de quoi dérouter. Les kids amateurs de dessins animés (japonais ou non) pourraient bien avoir du mal à comprendre les personnages - et ce même s'ils ont leur âge. Je parle au conditionnel, parce qu'en fait, je n'en sais fichtre rien ! Par ailleurs, je me dis que ce n'est pas forcément le plus important. De par sa beauté même, Les enfants de la mer délivre un message écologique et spirituel qui suffit largement à le rendre intéressant. Finalement, ne pas avoir tout rationalisé me satisfait: les mondes océaniques gardent une part de mystère et laissent une grande porte ouverte à notre imagination, quitte à ce que la poésie s'engouffre avec elle dans la brèche. Le reste n'est qu'une affaire de sensibilité. Je ne regarderais pas un tel film tous les jours, mais je trouverais désolant de devoir m'en passer. Seuls 67.132 Français ont vu cet opus en salles, où il était sorti en plein été. Ce total faiblard peut grimper !
Les enfants de la mer
Film japonais d'Ayumu Wanatabe (2019)
J'ai hésité à donner ces quatre étoiles pleines, mais la grande beauté de certains plans me pousse vers cette note généreuse. J'insiste toutefois pour vous alerter sur la complexité du scénario, en notant que l'histoire est prolongée de quelques minutes APRÈS le générique ! Autour du monde marin, je conseille de (re)voir Ponyo sur la falaise et La tortue rouge. Car oui, Le monde de Nemo, c'est autre chose...
2 commentaires:
C'est la complexité annoncée qui m'a rebutée. Je ne l'ai donc pas vu.
La tortue rouge est sublime je trouve.
Si tu as l'occasion, regarde au moins les premières minutes pour voir si tu accroches.
J'avais beaucoup aimé "La tortue rouge", mais ce n'est pas du tout le même genre de film, selon moi.
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