C'est un fait: le nombre de films océaniens que je vois chaque année se compte sur les doigts d'une seule main. Goldstone fait donc figure d'exception dans ma cinéphilie voyageuse, mais j'avais repéré ce film australien comme étant la suite de Mystery road, vu l'année dernière. Prendre des nouvelles de Jay, le personnage principal, m'a fait envie !
Regardez-le, à gauche: le flic du premier opus a changé de look. Désormais, il a les cheveux longs et une fâcheuse tendance à boire beaucoup. Ce qui n'arrange pas son cas, sachant que ses origines aborigènes lui valent le mépris des notables blancs de la petite ville où il enquête sur la disparition... d'une jeune Chinoise. On découvrira avec lui combien ces mêmes notables sont racistes et corrompus. Précision: ceci n'est pas forcément un spoiler ! Goldstone est un film policier, certes, mais ce n'est pas ce que je trouve le plus intéressant. C'est plutôt la manière dont il dissèque une petite communauté humaine qui me fascine ici. Et les acteurs paraissent très impliqués...
Oui, une nouvelle fois, Aaron Pedersen impose son charisme minéral. Il est bien accompagné... et je tiens à citer Jacki Weaver, l'actrice présente sur ma première photo, parfaite dans un rôle ambivalent. Mention spéciale également pour David Gulpilil, que j'avais découvert il y a longtemps dans... Crocodile Dundee (un film très différent) ! C'est tout un petit monde qui se déploie - lentement - sous nos yeux. Goldstone joue sur les contrastes, à rebours d'une certaine image préconçue que, pour ma part, j'ai de l'Australie. S'agirait-il d'un film réaliste pour cette même raison ? Je manque d'infos pour en juger. Cela étant, je peux vous assurer que j'ai passé un chouette moment devant ma télé, non sans noter que le film n'a jamais eu la chance d'être projeté dans les salles françaises. Il s'est toutefois prolongé d'une série, récemment diffusée sur Arte, mais que je n'ai pas vue. Cette fois, c'est peut-être vous qui m'en direz davantage sur le sujet !
Goldstone
Film australien d'Ivan Sen (2016)
Ce deuxième volet m'a moins surpris que le premier, mais autant plu. C'est du cinéma "brut de décoffrage", comme je préfère les polars présentés sur grand écran. Je réitère ce que je vous disais au cours du mois de mai dernier: La isla mínima et Memories of murder m'apparaissent dans cette veine. La part d'inconnu inhérente au pays étranger compte, bien sûr, dans ma comparaison ET ma satisfaction !
Regardez-le, à gauche: le flic du premier opus a changé de look. Désormais, il a les cheveux longs et une fâcheuse tendance à boire beaucoup. Ce qui n'arrange pas son cas, sachant que ses origines aborigènes lui valent le mépris des notables blancs de la petite ville où il enquête sur la disparition... d'une jeune Chinoise. On découvrira avec lui combien ces mêmes notables sont racistes et corrompus. Précision: ceci n'est pas forcément un spoiler ! Goldstone est un film policier, certes, mais ce n'est pas ce que je trouve le plus intéressant. C'est plutôt la manière dont il dissèque une petite communauté humaine qui me fascine ici. Et les acteurs paraissent très impliqués...
Oui, une nouvelle fois, Aaron Pedersen impose son charisme minéral. Il est bien accompagné... et je tiens à citer Jacki Weaver, l'actrice présente sur ma première photo, parfaite dans un rôle ambivalent. Mention spéciale également pour David Gulpilil, que j'avais découvert il y a longtemps dans... Crocodile Dundee (un film très différent) ! C'est tout un petit monde qui se déploie - lentement - sous nos yeux. Goldstone joue sur les contrastes, à rebours d'une certaine image préconçue que, pour ma part, j'ai de l'Australie. S'agirait-il d'un film réaliste pour cette même raison ? Je manque d'infos pour en juger. Cela étant, je peux vous assurer que j'ai passé un chouette moment devant ma télé, non sans noter que le film n'a jamais eu la chance d'être projeté dans les salles françaises. Il s'est toutefois prolongé d'une série, récemment diffusée sur Arte, mais que je n'ai pas vue. Cette fois, c'est peut-être vous qui m'en direz davantage sur le sujet !
Goldstone
Film australien d'Ivan Sen (2016)
Ce deuxième volet m'a moins surpris que le premier, mais autant plu. C'est du cinéma "brut de décoffrage", comme je préfère les polars présentés sur grand écran. Je réitère ce que je vous disais au cours du mois de mai dernier: La isla mínima et Memories of murder m'apparaissent dans cette veine. La part d'inconnu inhérente au pays étranger compte, bien sûr, dans ma comparaison ET ma satisfaction !
2 commentaires:
J'ai essayé de voir la série, je n'ai pas accroché du tout.
Mais voir des films australiens serait bienvenu.
Je n'ai pas vu la série. Les films sont bien (surtout le premier).
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