Le film que je veux vous présenter aujourd'hui a connu un joli succès chez nos voisins italiens. Il est sorti là-bas le 1er janvier... 2013. J'ignore pourquoi ses distributeurs en France ont a cru bon de traduire son titre original en anglais: c'est vrai que The best offer s'appuie d'abord sur une distribution majoritairement anglo-saxonne et a été tourné dans la langue de Shakespeare, mais bon... j'aurais apprécié qu'ils utilisent le français. Passons. Le long-métrage est assez élégant pour que j'oublie cette faute de goût. Laissez-moi vous raconter...
Dans The best offer, l'Australien Geoffrey Rush incarne un homme très distingué, Virgil Oldman, commissaire-priseur réputé. Le film débute à peine qu'il est contacté par une jeune femme pour faire l'inventaire et l'expertise des meubles d'une somptueuse villa, promise à la vente. L'intrigue principale se noue autour de la personnalité même de cette cliente: visiblement fragile, elle évite tout contact direct avec celui qu'elle veut faire travailler. Un excellent suspense nait de cette étrange attitude. Où se cache donc Claire Ibbetson ? Pourquoi refuse-t-elle obstinément de se montrer, au risque d'ailleurs de casser le contrat qui la lie à Virgil Oldman ? Ce sont des questions que vous allez vous poser un bon moment, avant que le film bifurque vers autre chose à une demi-heure du générique final. Et j'aime autant vous dire que vous ne serez pas au bout de vos surprises. Personnellement, je n'avais pas vu venir la conclusion. Mais chut !
Film intelligent et bien écrit, The best offer est une merveille graphique. Il a glané six Donatello, l'équivalent des Césars en Italie. Costumiers et décorateurs méritent largement cette consécration. C'est bien simple: à mon humble avis, la magnificence de leur travail surpasse même la beauté de la bande originale, qui a pourtant valu une autre récompense au maestro Ennio Morricone. Mes lecteurs amoureux du cinéma italien auront compris que le long-métrage vaut largement le détour. Pour les autres, ceux qui hésitent à s'enfermer entre les murs de la villa, je veux évoquer mon plaisir à y avoir revu un grand nom du cinéma anglo-saxon: le Canadien Donald Sutherland. Côté jeunesse, j'ai également été heureux d'apercevoir Jim Sturgess et de découvrir une jeune comédienne hollandaise, Sylvia Hoeks. Grâce à eux tous et à l'évolution de leurs personnages, j'ai "mordu" dans ce film avec un appétit renouvelé. Et, oui, ça m'a bien amusé.
The best offer
Film italien de Giuseppe Tornatore (2013)
Le nom de Giuseppe Tornatore vous dit quelque chose ? Évidemment ! Il y a... 26 ans, l'Italien était derrière la caméra de Cinema Paradiso. Les deux longs-métrages ne se ressemblent en rien, je dois dire. Unique petit détail commun: un goût affirmé pour l'art, ce qui rend probablement l'image plus belle et les émotions plus fortes. Je crois n'avoir pas vu d'autres films équivalents, même si les frissons causés par le suspense ont pu me rappeler ceux de Frantic ou de Pyschose !
Dans The best offer, l'Australien Geoffrey Rush incarne un homme très distingué, Virgil Oldman, commissaire-priseur réputé. Le film débute à peine qu'il est contacté par une jeune femme pour faire l'inventaire et l'expertise des meubles d'une somptueuse villa, promise à la vente. L'intrigue principale se noue autour de la personnalité même de cette cliente: visiblement fragile, elle évite tout contact direct avec celui qu'elle veut faire travailler. Un excellent suspense nait de cette étrange attitude. Où se cache donc Claire Ibbetson ? Pourquoi refuse-t-elle obstinément de se montrer, au risque d'ailleurs de casser le contrat qui la lie à Virgil Oldman ? Ce sont des questions que vous allez vous poser un bon moment, avant que le film bifurque vers autre chose à une demi-heure du générique final. Et j'aime autant vous dire que vous ne serez pas au bout de vos surprises. Personnellement, je n'avais pas vu venir la conclusion. Mais chut !
Film intelligent et bien écrit, The best offer est une merveille graphique. Il a glané six Donatello, l'équivalent des Césars en Italie. Costumiers et décorateurs méritent largement cette consécration. C'est bien simple: à mon humble avis, la magnificence de leur travail surpasse même la beauté de la bande originale, qui a pourtant valu une autre récompense au maestro Ennio Morricone. Mes lecteurs amoureux du cinéma italien auront compris que le long-métrage vaut largement le détour. Pour les autres, ceux qui hésitent à s'enfermer entre les murs de la villa, je veux évoquer mon plaisir à y avoir revu un grand nom du cinéma anglo-saxon: le Canadien Donald Sutherland. Côté jeunesse, j'ai également été heureux d'apercevoir Jim Sturgess et de découvrir une jeune comédienne hollandaise, Sylvia Hoeks. Grâce à eux tous et à l'évolution de leurs personnages, j'ai "mordu" dans ce film avec un appétit renouvelé. Et, oui, ça m'a bien amusé.
The best offer
Film italien de Giuseppe Tornatore (2013)
Le nom de Giuseppe Tornatore vous dit quelque chose ? Évidemment ! Il y a... 26 ans, l'Italien était derrière la caméra de Cinema Paradiso. Les deux longs-métrages ne se ressemblent en rien, je dois dire. Unique petit détail commun: un goût affirmé pour l'art, ce qui rend probablement l'image plus belle et les émotions plus fortes. Je crois n'avoir pas vu d'autres films équivalents, même si les frissons causés par le suspense ont pu me rappeler ceux de Frantic ou de Pyschose !
2 commentaires:
Bonjour Martin, j'ai vu la BA qui m'a plu. Et à te lire, je ne vais louper ce long-métrage. Mais il faut attendre le 16 avril prochain. C'est long. Bonne après-midi.
Bonjour Martin : ton billet m'a convaincu : je dois voir ce film.
Merci !
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