Waouh ! Ce n'est pas (encore ?) une péninsule, ni même un cap, mais c'est incontestablement un pic ! Hasard ou pas, depuis que je mets des grandes photos sur ce blog, sa fréquentation explose ! Courant octobre et novembre, je recevais une centaine de visites par mois. Après un léger ralentissement en décembre, l'année 2009 est partie sur des bases très élevées, avec 209 connexions en janvier et déjà 195 en février ! J'avoue que je suis plutôt surpris de ce revirement de tendance. Cela dit, et même si j'espère toujours lire un peu plus de commentaires, ça m'incite à continuer à vous proposer des mises à jour régulières et - dans la mesure du possible - sur des thèmes variés. Aujourd'hui, je vous soumets une nouvelle critique de film, celle de Slumdog Millionaire, que j'ai découvert au cinéma il y a maintenant une semaine jour pour jour. Ah, petit rappel au passage pour les amateurs de Danny Boyle: un autre de ses films fait également l'objet d'un message ici. Pour l'heure, si vous voulez bien me suivre, je vous emmène en Inde, pour évoquer ce qui pourrait être l'événement cinématographique de ce début d'année. N'allons pas trop vite dans les rétrospectives: je vais donner mon avis comme si c'était à la fois le dernier et le premier que je puisse livrer.
Un mot sur l'histoire, d'abord, pour savoir de quoi on parle. Le film s'ouvre sur deux scènes entremêlées, chacune introduisant le héros: un Indien d'une vingtaine d'années prénommé Jamal. Je ne trahis rien d'important en vous disant que le Slumdog Millionaire, le "chien des taudis millionnaire", c'est lui. D'un côté, notre bon ami participe au jeu "Qui veut gagner des millions ?", de l'autre, il subit la torture dans ce qui ressemble à un commissariat de police. Montage intéressant qui, déjà, capte l'attention: en fait, la seconde scène suit chronologiquement la première, même si - comme je viens juste d'expliquer - les deux s'entrecoupent fréquemment. Si Jamal se voit obligé d'en découdre avec des flics peu soucieux de ses droits, c'est parce qu'il est accusé d'avoir triché au jeu télévisé. Vous suivez ? L'idée, c'est qu'on essaye de lui faire avouer la manière dont il a combiné son affaire. Et le pauvre Jamal, entre deux gifles, ne fait que répéter: "Je n'ai pas triché, je connaissais toutes les réponses". Aussi fou que cela paraisse à ceux qui l'interrogent, le jeune homme affirme donc avoir gagné la somme record de 10 millions de roupies sans avoir rien fait d'illégal. Et c'est alors autour de ses explications que le scénario du film va se dérouler. Un scénario qui prend la forme d'un long flash-back entrecoupé de scènes de jeu.
Très vite, donc, l'histoire qui nous est racontée ici est celle de Jamal, bien plus que celle d'un possible futur millionnaire. Il est possible d'imaginer que tout va bien se terminer, mais ce n'est pas écrit d'avance. Je ne vous dirai donc rien: pas question de vous gâcher votre plaisir. Sachez simplement que Slumdog Millionaire raconte donc l'histoire d'un homme, de sa petite enfance dans un bidonville jusqu'à sa vie de jeune adulte, ce qui justifie que trois acteurs jouent le rôle du seul Jamal - les mêmes causes produisent d'ailleurs les mêmes effets pour Selim et Latika, les deux autres personnages principaux. Les richesses de ce film sont à mon sens multiples. Danny Boyle nous fait réfléchir, rire, pleurer, douter, tout à la fois. L'image qu'il donne de Bombay et de l'Inde en général n'est certes pas toujours très reluisante et même parfois erronée, ce qui peut rendre compréhensible certaines des critiques formulées contre ce travail. Reste que cette oeuvre a aussi d'immenses qualités: un suspense certain, des rôles profonds et bien interprétés, quelques plans véritablement à couper le souffle, des images souvent magnifiques, au-delà de la carte postale, et beaucoup, beaucoup de rythme. D'ailleurs, même si le film est relativement long, on ne s'ennuie pas une minute ! Le message d'ensemble me paraît positif, un peu comme une déclaration d'amour originale à un pays encore méconnu. Voilà du grand spectacle qui ne se moque pas du public ! Franchement, et comme espéré, j'y ai pris beaucoup de plaisir.
Un mot sur l'histoire, d'abord, pour savoir de quoi on parle. Le film s'ouvre sur deux scènes entremêlées, chacune introduisant le héros: un Indien d'une vingtaine d'années prénommé Jamal. Je ne trahis rien d'important en vous disant que le Slumdog Millionaire, le "chien des taudis millionnaire", c'est lui. D'un côté, notre bon ami participe au jeu "Qui veut gagner des millions ?", de l'autre, il subit la torture dans ce qui ressemble à un commissariat de police. Montage intéressant qui, déjà, capte l'attention: en fait, la seconde scène suit chronologiquement la première, même si - comme je viens juste d'expliquer - les deux s'entrecoupent fréquemment. Si Jamal se voit obligé d'en découdre avec des flics peu soucieux de ses droits, c'est parce qu'il est accusé d'avoir triché au jeu télévisé. Vous suivez ? L'idée, c'est qu'on essaye de lui faire avouer la manière dont il a combiné son affaire. Et le pauvre Jamal, entre deux gifles, ne fait que répéter: "Je n'ai pas triché, je connaissais toutes les réponses". Aussi fou que cela paraisse à ceux qui l'interrogent, le jeune homme affirme donc avoir gagné la somme record de 10 millions de roupies sans avoir rien fait d'illégal. Et c'est alors autour de ses explications que le scénario du film va se dérouler. Un scénario qui prend la forme d'un long flash-back entrecoupé de scènes de jeu.
Très vite, donc, l'histoire qui nous est racontée ici est celle de Jamal, bien plus que celle d'un possible futur millionnaire. Il est possible d'imaginer que tout va bien se terminer, mais ce n'est pas écrit d'avance. Je ne vous dirai donc rien: pas question de vous gâcher votre plaisir. Sachez simplement que Slumdog Millionaire raconte donc l'histoire d'un homme, de sa petite enfance dans un bidonville jusqu'à sa vie de jeune adulte, ce qui justifie que trois acteurs jouent le rôle du seul Jamal - les mêmes causes produisent d'ailleurs les mêmes effets pour Selim et Latika, les deux autres personnages principaux. Les richesses de ce film sont à mon sens multiples. Danny Boyle nous fait réfléchir, rire, pleurer, douter, tout à la fois. L'image qu'il donne de Bombay et de l'Inde en général n'est certes pas toujours très reluisante et même parfois erronée, ce qui peut rendre compréhensible certaines des critiques formulées contre ce travail. Reste que cette oeuvre a aussi d'immenses qualités: un suspense certain, des rôles profonds et bien interprétés, quelques plans véritablement à couper le souffle, des images souvent magnifiques, au-delà de la carte postale, et beaucoup, beaucoup de rythme. D'ailleurs, même si le film est relativement long, on ne s'ennuie pas une minute ! Le message d'ensemble me paraît positif, un peu comme une déclaration d'amour originale à un pays encore méconnu. Voilà du grand spectacle qui ne se moque pas du public ! Franchement, et comme espéré, j'y ai pris beaucoup de plaisir.
2 commentaires:
Très beau film, un brin surestimé à mon avis mais c'est beau, frais, inspiré et surtout c'est un divertissement de qualité !
Ceci dit j'attends toujours le premier grand film de 2009 ...
Je profite du listing pour commenter ce film :) (tu vois je fais des progrès ^^)
Je le trouve aussi surestimé. J'ai adoré ce film mais... Oui ya tjr un mais... Je trouve qu'il montre une mauvaise image de l'inde. Peut-être est elle réaliste... Je ne sais pas, mais cela ne m'a pas du tout donné envie d'y mettre les pieds.
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