Je ne sais pas si c'est votre cas. Me concernant, je ne parlerai pas d'habitude, mais il m'arrive de donner leur chance à des films improbables, dont je n'ai presque pas ou pas du tout entendu parler avant. Une opportunité cinéma, une bonne affaire DVD, un passage télé impromptu... peu importe, au fond: je suis parfois aventureux dans mes choix. La dernière fois que je l'ai été, cela m'a souri. C'est Once, un film sorti en 2007, qui a tourné l'autre soir sur ma platine. Aucune star à l'affiche, un réalisateur - John Carney - pour moi inconnu au bataillon. Aujourd'hui, son tour venu, j'ai donc eu envie de vous dire deux mots de cette (agréable) découverte.
Once parle d'un homme et d'une femme, jeunes tous les deux, dont on ne connaîtra jamais le nom. Au générique final, les deux acteurs sont crédités comme "le gars" et "la fille". Rien à voir en tout cas avec nos Jean Dujardin et Alexandra Lamy nationaux, puisque le film est irlandais, son action se déroulant d'ailleurs à Dublin. Le gars joue de la guitare dans la rue et aide son père à réparer des aspirateurs. La fille, elle, vend des magasines ou des fleurs et dispose justement d'un appareil tombé en panne. Plus que le bricolage d'ustensiles ménagers, c'est la musique qui va réunir ces deux-là. Mais chut ! Désormais, vous me connaissez: je n'aime pas trop en dire...
J'ai trouvé beaucoup de charme à cette histoire simple. S'il fallait définir Once d'un seul adjectif, je dirais très certainement que c'est une oeuvre pudique. Chacun brodera ce qu'il veut sur ce scénario. Des choses sont suggérées, mais peu sont réellement exprimées, et encore moins montrées. Disons en somme que le chemin du gars croise celui de la fille, juste le temps de jouer quelques accords. Tourné en deux semaines, ce film d'à peine 85 minutes brille également par sa sensibilité, flagrante quand les scènes sont filmées à l'épaule ou encore quand la caméra suit les pas d'un personnage silencieux dans la ville endormie. Il n'y a pas là de quoi révolutionner à tout jamais le cinéma, c'est certain, mais il y a en revanche suffisamment de belles choses pour passer un vrai bon moment.
Once parle d'un homme et d'une femme, jeunes tous les deux, dont on ne connaîtra jamais le nom. Au générique final, les deux acteurs sont crédités comme "le gars" et "la fille". Rien à voir en tout cas avec nos Jean Dujardin et Alexandra Lamy nationaux, puisque le film est irlandais, son action se déroulant d'ailleurs à Dublin. Le gars joue de la guitare dans la rue et aide son père à réparer des aspirateurs. La fille, elle, vend des magasines ou des fleurs et dispose justement d'un appareil tombé en panne. Plus que le bricolage d'ustensiles ménagers, c'est la musique qui va réunir ces deux-là. Mais chut ! Désormais, vous me connaissez: je n'aime pas trop en dire...
J'ai trouvé beaucoup de charme à cette histoire simple. S'il fallait définir Once d'un seul adjectif, je dirais très certainement que c'est une oeuvre pudique. Chacun brodera ce qu'il veut sur ce scénario. Des choses sont suggérées, mais peu sont réellement exprimées, et encore moins montrées. Disons en somme que le chemin du gars croise celui de la fille, juste le temps de jouer quelques accords. Tourné en deux semaines, ce film d'à peine 85 minutes brille également par sa sensibilité, flagrante quand les scènes sont filmées à l'épaule ou encore quand la caméra suit les pas d'un personnage silencieux dans la ville endormie. Il n'y a pas là de quoi révolutionner à tout jamais le cinéma, c'est certain, mais il y a en revanche suffisamment de belles choses pour passer un vrai bon moment.
2 commentaires:
Je ne crois pas l'avoir revu depuis la sortie ciné mais effectivement très bon film !!
Une histoire d'amour... En Irlande, je vais forcément craquer!!
Merci pour le tuyau :)
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