Le premier président noir de l'histoire du cinéma US ? Thomas Sotinel pensait en fait qu'il s'agissait de Morgan Freeman, chef de l'Etat fictif en 1998, dans Deep impact. Son erreur reconnue, le journaliste cite aussi Tommy Lister, quasi-dictateur dans Le cinquième élément (1997), ou le ticket Chris Rock / Bernie Mac de Head of State (2003), une comédie qui, d'après lui, "a coulé sans laisser d'autre trace qu'une bande annonce sur Youtube". Et de conclure que le cinéma a donc beaucoup de terrain à rattraper sur la petite lucarne, dans l'attente d'un toujours hypothétique biopic consacré à Barack Obama. Pour le coup, il semblerait d'ailleurs que plusieurs projets et noms circulent déjà, comme celui de Will Smith, comme je le soulignais l'autre jour. Le dernier en date est celui de Robert Downey Jr, mais pour ce qui semble être une boutade plus qu'une idée sérieuse. Enfin... je ne sais pas ce que vous en penserez, mais pour ma part, je ne suis pas vraiment pressé et à la fois persuadé que ça arrivera un jour. Juste retour des choses, je dirais. Yes, they can !
mercredi 11 février 2009
Complément en couleur(s)
Ce soir, les amis, une (courte) chronique pour donner quelques infos complémentaires à celles que je livrais le 27 janvier sur les acteurs noirs. Grâce à mon confrère Thomas Sotinel, journaliste spécialisé ciné du Monde, j'ai eu confirmation que Hollywood n'avait pas attendu l'élection de Barack Obama pour ouvrir les portes du Bureau ovale à un homme de couleur. Peut-être que cela a pu favoriser certaines choses, allez savoir. Je crois l'hypothèse raisonnable. Il faut toutefois préciser, à l'instar du chroniqueur précité, que les séries télévisées semblent, là aussi, avoir souvent su prendre les salles obscures de vitesse. Reste que, sur pellicule, les Américains ont eu un président noir dès 1972, et la sortie de The Man, film sur lequel j'ai à vrai dire bien du mal à trouver plus d'informations précises. Seul élément: James Earl Jones, celui que certains d'entre vous connaissent peut-être comme la voix originale de Dark Vador, y joue un sénateur au charisme discutable qu'une série d'accidents propulse à la présidence. Il faut relever qu'à l'époque, Vincent Canby, critique au New York Times, descend le film: "S'il était plus réussi, il pourrait choquer. Ce n'est pas le cas. Il est idiot et innocent".
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