Une chronique de Martin
J'aime bien Albert Dupontel. Et, très souvent, quand j'ai parlé de lui avec d'autres amis cinéphiles, on m'a dit qu'il fallait que je voie Bernie, faute de quoi je ne pourrais prétendre bien le connaître.

Bernie, c'est donc le titre du film. C'est également le prénom improbable du personnage principal, trentenaire décidé à sortir enfin de l'orphelinat qui l'a accueilli depuis sa naissance. Et pour faire quoi ? Pour se mettre en quête de ses parents, évidemment ! Quelques jours plus tard, géniteurs retrouvés, le bon garçon installe papa-maman dans un appartement qu'il croit cossu et qu'il a meublé avec les si indispensables biens de consommation courante qu'il a achetés avant de venir. Vous avez vu la photo ? Si vous le trouvez inquiétant derrière son bouquet de fleurs, c'est... normal ! Le film tourne presque immédiatement au règlement de comptes. Méthodes employées: dégustation de canaris encore vivants, bousculades diverses et grands coups de pelle dans la gueule. Et plus si affinités.


Film français d'Albert Dupontel (1996)
J'ai parlé récemment des galeries de personnages débiles constituées par les frères Coen. Ici, on va plus loin: les "héros" sont très fatigués et le ton nettement plus trash. Sans comparaison, je dirais. Je dois confirmer également que le bon Albert va plus loin que dans ses films récents, Enfermés dehors et Le vilain. Méfiance: ce garçon est fou. Même aujourd'hui, je m'attends à tout. Pas sûr qu'il se soit assagi...
1 commentaire:
Qui a une hyène comme animal favori de nos jours à part Bernie... Bernie Noël ! c'est juste surréaliste!
S.(chipmunks addict)
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