jeudi 10 juillet 2025

Ennio

Cinq ans (et quatre jours) après sa disparition, il n'est pas trop tard pour évoquer l'immense Morricone. Je n'ai pas encore fixé de date précise, mais soyez-en assurés: je compte bien voir le documentaire que Giuseppe Tornatore - encore lui ! - a consacré à ce vrai magicien. Pas de doute: de nombreux artistes de cinéma lui doivent beaucoup...

Je n'ai pas forcément grand-chose à vous apprendre sur le musicien, compositeur et chef d'orchestre né à Rome en 1928, la même année que mes grands-parents maternels. Il occupe une place privilégiée dans mon propre Panthéon lié au cinéma, ses créations symphoniques venant bien souvent sublimer les images des meilleurs réalisateurs. Sergio Leone, disait-on, le laissait composer avant même de tourner !

Mario, le père d'Ennio, était trompettiste dans des orchestres de jazz. Cinéphiles, vous savez sûrement que l'instrument est très présent dans les bandes-originales de certains classiques du cinéma italien. Morricone fils n'a toutefois pas écrit que pour le septième art. Wikipédia m'a appris en juin qu'il avait même fait quelques incursions dans la chanson, collaborant ainsi avec des artistes francophones comme Mireille Mathieu ou Richard Cocciante, à titre d'exemples. Tout ne m'intéresse pas avec la même intensité et c'est normal, non ?

Vous vous sentez plus investis, vous ? Je serais heureux de le savoir. J'admets volontiers que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre sur le maestro. Et bien sûr beaucoup de choses à écouter, également. D'une manière générale, je crois être trop peu attentif à la musique des films que je visionne. J'hésite encore un peu à placer Morricone parmi les meilleurs des meilleurs, pour la simple raison que je connais trop mal les autres, morts ou vivants, retraités ou toujours actifs. C'est pourquoi je reviendrai sûrement sur le sujet, un jour prochain...

En attendant, voici la liste complète des films présentés sur le blog et dont le grand Ennio a signé la bande-originale. De quoi se régaler !
- I Basilischi / Lina Wertmüller / 1963,
- Et pour quelques dollars de plus / Sergio Leone / 1965,
- Le bon, la brute et le truand / Sergio Leone / 1966,
- Colorado / Sergio Sollima / 1966,
- Le dernier face à face / Sergio Sollima / 1967,
- Il était une fois dans l'Ouest / Sergio Leone / 1968,
- Le grand silence / Sergio Corbucci / 1968,
- El mercenario / Sergio Corbucci / 1968,
- L'oiseau au plumage de cristal / Dario Argento / 1970,
- Compañeros / Sergio Corbucci / 1970,
- Il était une fois la révolution / Sergio Leone / 1971,
- Sans mobile apparent / Philippe Labro / 1971,
- Mon nom est Personne / Tonino Valerii / 1973,
- Peur sur la ville / Henri Verneuil / 1974,
- Un génie, deux associés, une cloche / Damiano Damiani / 1975,
- 1900 / Bernardo Bertolucci / 1976,
- Les moissons du ciel / Terrence Malick / 1978,
- Le ruffian / José Giovanni / 1983,
- Mission / Roland Joffé / 1986,
- Frantic / Roman Polanski / 1988,
- Cinema Paradiso / Giuseppe Tornatore / 1988,
- Ils vont tous bien ! / Giuseppe Tornatore / 1990,
- La cité de la joie / Roland Joffé / 1992,
- The best offer / Giuseppe Tornatore / 2013,
- Les 8 salopards / Quentin Tarantino / 2015.

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Vous avez d'autres références ?

Je suis tout ouïe, qu'elles aient été composées pour le cinéma ou pas. Idem si vous avez des infos sur la musique d'Andrea, un fils d'Ennio. NB: Marco, l'aîné, estime... à 6.000 le nombre d'oeuvres de son père !

2 commentaires:

PJO++ a dit…

Hello Martin, Il était une fois en Amérique 1984 , un oubli ? :-)

Martin a dit…

Non, mais je ne l'ai pas encore vu... et donc pas encore chroniqué !
Il est évidemment placé comme "l'un des films que je veux voir absolument".