jeudi 18 septembre 2008

Personne, c'est quelqu'un !

De tous les films que j'ai pu voir, celui-là est certainement celui qui a le plus le goût de l'enfance. Pourquoi ? Parce que je me souviens être parti très jeune en vacances avec ma maman, au Pradet, un village du Var, et que nous avions vu ce film tous les deux à cette occasion. L'image d'un nain perché sur des échasses et qui en descend progressivement à mesure que le héros tire dessus m'était restée gravée dans la tête. Le plus drôle, c'est que je ne me souvenais d'absolument rien d'autre. Pourtant, je n'ai pas hésité une seconde avant d'acheter le DVD de Mon nom est Personne.

L'autre jour, mon ami Glenn étant venu dîner, on a opté pour revoir ce film encore une fois. Le plaisir est resté intact ! Que je vous dise deux mots de l'histoire: un dénommé Jack Beauregard, desperado solitaire de son état, est lassé de sa vie aventureuse et compte bien prendre le bateau vers l'Europe pour y couler de vieux jours heureux. Nous sommes en 1899 et c'est la conquête de l'Ouest à l'envers. Problème: Beauregard garde un admirateur, le fameux Personne. Hors de question pour ce dernier de laisser filer son héros sans avoir pu assister à sa dernière confrontation: celle qui devrait le conduire à anéantir un groupe de 150 brigands, la Horde sauvage.

Dans la catégorie des westerns, Mon nom est Personne se classe donc dans la famille des loufoques. Ensuite, dans la sous-catégorie des westerns dits spaghetti en raison de leur origine italienne, je dirais que c'est l'un des meilleurs, sinon le meilleur - exception faite des oeuvres de Sergio Leone, que je classerais à part et au-dessus de tout le reste. La fantaisie de l'intrigue et des situations n'enlève rien à la pertinence du propos, pour un dernier hommage au genre presque disparu. Et puis, il y a bien sûr le parfait duo d'acteurs principaux, Henry Fonda et Terrence Hill, qui n'auraient pas pu être mieux choisis. Ce plaisir d'enfance a bien quelque chose d'immortel.

1 commentaire:

see see rider a dit…

Le western italien au de là de son pape Sergio Léone, compte deux autres "Sergio" dignes d'interet :

Solima, et Corbucci ,que je vous conseille vivement d'inclure dans votre panthéon cinématographique.