J'ai réfléchi quelque temps à la meilleure manière de vous présenter ce que l'enchaînement de mes soirées cinéma m'amène à évoquer aujourd'hui: j'ai fini par me dire que, pour une fois, ce serait sympa de rédiger une chronique "hybride", née du choix de mon association cinéphile de rendre hommage à Manoel de Oliveira. C'est donc parti...
Un aveu: jusqu'à il y a peu, je ne connaissais le réalisateur portugais que de nom, mais aussi et surtout parce qu'on en parlait souvent comme du plus vieux cinéaste en activité. Un peu à l'image de Molière en son temps, Manoel de Oliveira est presque mort sur scène: il est décédé le 2 avril dernier, à 106 ans - il était né le 11 décembre 1908. Son dernier long-métrage, Gebo et l'ombre, date de 2012. L'enfant de Porto en laisse 32 derrière lui, si j'ai bien compté. Une Palme d'honneur lui avait été remise pour ces cent ans, à Cannes, en 2008. Manoel de Oliveira était aussi l'auteur de moyens et courts-métrages. Évoquant son travail, il disait: "Si on m'enlève le cinéma, je meurs".
Personne n'aurait osé, mais De Oliveira nous a quittés quand même. Sa toute dernière création, il avait pu la tourner... l'année dernière. Le vieillard du Restelo est un court-métrage et c'est par cette oeuvre que, bien tardivement, j'ai découvert l'inspiration du vieux monsieur qu'on croyait immortel, disparu trois mois auparavant. Je crois honnête d'admettre qu'en dehors de belles images, je n'ai pas perçu grand-chose devant cette petite vingtaine de minutes de cinéma. Sans doute les références littéraires me manquent-elles encore aujourd'hui, puisqu'il était question de plusieurs auteurs portugais classiques, accompagnés d'un Don Quichotte échappé des pages espagnoles de Miguel de Cervantes, autour d'une évocation (rapide) de quelques faits historiques. Je requiers votre tolérance et espère donc que vous vous contenterez de ces mots, brefs et peu détaillés. Notez bien que je compte reparler de Manoel de Oliveira dès demain !
Un aveu: jusqu'à il y a peu, je ne connaissais le réalisateur portugais que de nom, mais aussi et surtout parce qu'on en parlait souvent comme du plus vieux cinéaste en activité. Un peu à l'image de Molière en son temps, Manoel de Oliveira est presque mort sur scène: il est décédé le 2 avril dernier, à 106 ans - il était né le 11 décembre 1908. Son dernier long-métrage, Gebo et l'ombre, date de 2012. L'enfant de Porto en laisse 32 derrière lui, si j'ai bien compté. Une Palme d'honneur lui avait été remise pour ces cent ans, à Cannes, en 2008. Manoel de Oliveira était aussi l'auteur de moyens et courts-métrages. Évoquant son travail, il disait: "Si on m'enlève le cinéma, je meurs".
Personne n'aurait osé, mais De Oliveira nous a quittés quand même. Sa toute dernière création, il avait pu la tourner... l'année dernière. Le vieillard du Restelo est un court-métrage et c'est par cette oeuvre que, bien tardivement, j'ai découvert l'inspiration du vieux monsieur qu'on croyait immortel, disparu trois mois auparavant. Je crois honnête d'admettre qu'en dehors de belles images, je n'ai pas perçu grand-chose devant cette petite vingtaine de minutes de cinéma. Sans doute les références littéraires me manquent-elles encore aujourd'hui, puisqu'il était question de plusieurs auteurs portugais classiques, accompagnés d'un Don Quichotte échappé des pages espagnoles de Miguel de Cervantes, autour d'une évocation (rapide) de quelques faits historiques. Je requiers votre tolérance et espère donc que vous vous contenterez de ces mots, brefs et peu détaillés. Notez bien que je compte reparler de Manoel de Oliveira dès demain !
2 commentaires:
Je n'ai pas vu beaucoup de films mais j'en ai vus, j'aime beaucoup. C'est sensible et délicat pour ce que j'ai vu.
Et le bonhomme est complètement craquant. Vu à Venise avec sa très vieille épouse aussi, ils étaient incroyables.
Je te crois sur parole: un vieux couple qui a ainsi traversé les années, ça devait être très touchant ! J'ignore quand je verrai un autre film de Manoel de Oliveira, mais cette première incursion dans ses créations m'a donné envie d'aller plus loin.
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