Chers lecteurs, vous le savez sûrement: le Festival de Cannes 2014 ouvre ses portes aujourd'hui. Chargé, mon planning professionnel m'empêche de tout vous raconter en détails: je suis désolé pour ceux d'entre vous qui comptaient sur moi pour une analyse poussée. Rassurez-vous: je vous donnerai mon avis sur le palmarès et verrai bien sûr une partie des films sélectionnés au cours des mois à venir...
Avis aux amateurs et aux curieux: quatre des films en compétition officielle pour la Palme d'or sont déjà programmés dans nos salles avant la fin de mai ! Le premier sera The homesman, un western signé Tommy Lee Jones, le 18. Puis, le 21, le nouvel opus des frères Dardenne, Deux jours, une nuit, permettra de revoir Marion Cotillard dans une oeuvre francophone. Le 21 toujours, nous pourrons découvrir Maps to the stars, du Canadien David Cronenberg, et le 28 une création 3D relief: Adieu au langage, le 47ème Jean-Luc Godard.
On dit parfois que la Croisette a ses chouchous: l'Anglais Ken Loach peut prétendre à ce titre, lui qui est là pour présenter un 18ème film et prendre part pour la 12ème fois à la compétition. Le vieux lion n'est pas forcément fatigué, mais il laisse entendre que Jimmy's hall sera son dernier film... de fiction. À bientôt 78 ans, ce cher Ken souhaiterait désormais se tourner vers le documentaire. On notera avec amusement que Cannes a invité un autre grand nom du cinéma social britannique: Mike Leigh, 71 ans, avec son Mr Turner. Miam !
Sans prétendre donc à l'exhaustivité, et avec même une grosse envie d'être surpris, je dois reconnaître que certains candidats à la Palme d'or attirent déjà mon attention. Et par exemple, je suis très curieux de découvrir comment, après la comédie, Michel Hazanavicius se tire d'un sujet comme la guerre de Tchétchénie, dans The search. J'aurai également un oeil sur Mommy, de Xavier Dolan, car je me dis souvent qu'il est temps que je découvre ce cinéaste québécois qu'on présente fréquemment comme un jeune prodige - il n'a que 25 ans. Je crois aussi que ce sera intéressant d'aller voir Timbuktu: le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako est le seul artiste africain en lice.
Souvenez-vous: il y a quelques années, le Festival s'était offert d'emblée une mini-polémique, liée au nombre de femmes retenues pour la course à la Palme d'or. Sur 18 candidats, il y a cette année deux réalisatrices: la Japonaise Naomi Kawase (Deux fenêtres) revient après avoir été jurée l'année dernière, tandis que l'Italienne Alice Rohwacher, que j'ai choisie pour ma photo, montera les marches pour la première fois à 32 ans - et pour présenter Les merveilles. Olivier Assayas et Bertrand Bonello, eux, renforceront le camp français en habitués des lieux, avec Sils Maria et Saint Laurent. Projeté en ouverture, le Grace de Monaco d'Olivier Dahan fait le buzz depuis plusieurs mois et sera montré dans le montage du réalisateur. Bon film ou pas, on verra, mais il ne participe pas à la compétition.
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Le Festival de Cannes dévoilera son palmarès samedi 24 mai prochain. Ma chronique-bilan devrait être publiée le 25 au plus tard...
Avis aux amateurs et aux curieux: quatre des films en compétition officielle pour la Palme d'or sont déjà programmés dans nos salles avant la fin de mai ! Le premier sera The homesman, un western signé Tommy Lee Jones, le 18. Puis, le 21, le nouvel opus des frères Dardenne, Deux jours, une nuit, permettra de revoir Marion Cotillard dans une oeuvre francophone. Le 21 toujours, nous pourrons découvrir Maps to the stars, du Canadien David Cronenberg, et le 28 une création 3D relief: Adieu au langage, le 47ème Jean-Luc Godard.
On dit parfois que la Croisette a ses chouchous: l'Anglais Ken Loach peut prétendre à ce titre, lui qui est là pour présenter un 18ème film et prendre part pour la 12ème fois à la compétition. Le vieux lion n'est pas forcément fatigué, mais il laisse entendre que Jimmy's hall sera son dernier film... de fiction. À bientôt 78 ans, ce cher Ken souhaiterait désormais se tourner vers le documentaire. On notera avec amusement que Cannes a invité un autre grand nom du cinéma social britannique: Mike Leigh, 71 ans, avec son Mr Turner. Miam !
Sans prétendre donc à l'exhaustivité, et avec même une grosse envie d'être surpris, je dois reconnaître que certains candidats à la Palme d'or attirent déjà mon attention. Et par exemple, je suis très curieux de découvrir comment, après la comédie, Michel Hazanavicius se tire d'un sujet comme la guerre de Tchétchénie, dans The search. J'aurai également un oeil sur Mommy, de Xavier Dolan, car je me dis souvent qu'il est temps que je découvre ce cinéaste québécois qu'on présente fréquemment comme un jeune prodige - il n'a que 25 ans. Je crois aussi que ce sera intéressant d'aller voir Timbuktu: le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako est le seul artiste africain en lice.
Souvenez-vous: il y a quelques années, le Festival s'était offert d'emblée une mini-polémique, liée au nombre de femmes retenues pour la course à la Palme d'or. Sur 18 candidats, il y a cette année deux réalisatrices: la Japonaise Naomi Kawase (Deux fenêtres) revient après avoir été jurée l'année dernière, tandis que l'Italienne Alice Rohwacher, que j'ai choisie pour ma photo, montera les marches pour la première fois à 32 ans - et pour présenter Les merveilles. Olivier Assayas et Bertrand Bonello, eux, renforceront le camp français en habitués des lieux, avec Sils Maria et Saint Laurent. Projeté en ouverture, le Grace de Monaco d'Olivier Dahan fait le buzz depuis plusieurs mois et sera montré dans le montage du réalisateur. Bon film ou pas, on verra, mais il ne participe pas à la compétition.
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Le Festival de Cannes dévoilera son palmarès samedi 24 mai prochain. Ma chronique-bilan devrait être publiée le 25 au plus tard...
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