J'avais gagné deux places pour aller voir Un tigre parmi les singes. J'aurais dû vous en parler beaucoup plus tôt, mais il est resté trop peu de temps en salles pour que je puisse utiliser ma double invitation. J'avais toutefois retenu le titre et c'est donc avec ce que je pourrais appeler une curiosité augmentée que je l'ai regardé à la télévision. Cela fait déjà bientôt un mois et je suis presque déçu, désormais. Désappointé, à tout le moins, comme chaque fois que je me sens obligé de dire qu'un film ne m'a pas emballé. C'est le cas aujourd'hui.
Notre personnage principal s'appelle aujourd'hui Marino Pacileo. Il est comptable dans une prison de Naples. À ses heures perdues, il... perd beaucoup (trop) d'argent en jouant au poker. Il essaye invariablement de se refaire grâce à d'autres paris, mais ça ne marche jamais. Conséquence: Marino pique dans la caisse du bureau, se croyant encore capable de rembourser assez vite pour ne pas s'attirer d'ennuis. Son aveuglement est d'autant plus funeste qu'il se double d'espoirs amoureux pour une jeune Chinoise, la fille du patron du bar où Marino tape le carton avec un avocat véreux et d'autres loulous bien peu recommandables. J'arrête là mon explication du scénario. J'aimerais juste ajouter que le "héros" d'Un tigre parmi les singes parle peu. Ce qui ne contribue pas à le rendre très sympathique...
Effet de style ou pas, ce mutisme forcené m'a d'abord intrigué. Ensuite, et très rapidement, il m'a laissé froid. L'exprimer ainsi m'apparaît exagéré, et pourtant: je me suis bien vite désintéressé des aventures de Marino. J'espérais que la romance allait apporter quelques couleurs à cette platitude, mais non: tout m'a semblé terne et affreusement banal, presque factice, même, pour ainsi dire. Jusqu'à l'acteur principal, Toni Servillo, dont je respecte les origines théâtrales et dont j'ai lu beaucoup de bien, la distribution complète m'a paru bien fade - la grande beauté de Mi Yang n'y changeant rien. Un tigre parmi les singes, histoire d'un malentendu ? Peut-être. J'attends encore la justification du titre. En VO italienne, le film s'appelle Gorbaciof, le surnom donné au personnage principal, affligé comme l'ancien dirigeant russe d'une tâche de vin sur le front. Maintenant, je vous assure: rien qui vaille d'y regarder à deux fois.
Un tigre parmi les singes
Film italien de Stefano Incerti (2010)
Deux étoiles quand même, l'une pour les acteurs, l'autre au bénéfice du doute: peut-être qu'il y a là quelque chose qui parle au public italien et que je n'ai pas saisi. Je reste bien déçu par ce petit film. J'aurais aimer l'aimer. Dans le registre de la difficile cohabitation italo-chinoise, j'ai préféré La petite Venise. En napolitain, Gomorra. Là, au moins, je ne vois pas venir les balles perdues à la Tarantino...
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Ailleurs, tout ça m'a l'air d'être passé plutôt inaperçu...
J'ai lu une critique qui comparait avec un film d'Aki Kaurismäki. Dépassé, je me sens proche de l'avis publié sur "Le blog de Dasola"...
Notre personnage principal s'appelle aujourd'hui Marino Pacileo. Il est comptable dans une prison de Naples. À ses heures perdues, il... perd beaucoup (trop) d'argent en jouant au poker. Il essaye invariablement de se refaire grâce à d'autres paris, mais ça ne marche jamais. Conséquence: Marino pique dans la caisse du bureau, se croyant encore capable de rembourser assez vite pour ne pas s'attirer d'ennuis. Son aveuglement est d'autant plus funeste qu'il se double d'espoirs amoureux pour une jeune Chinoise, la fille du patron du bar où Marino tape le carton avec un avocat véreux et d'autres loulous bien peu recommandables. J'arrête là mon explication du scénario. J'aimerais juste ajouter que le "héros" d'Un tigre parmi les singes parle peu. Ce qui ne contribue pas à le rendre très sympathique...
Effet de style ou pas, ce mutisme forcené m'a d'abord intrigué. Ensuite, et très rapidement, il m'a laissé froid. L'exprimer ainsi m'apparaît exagéré, et pourtant: je me suis bien vite désintéressé des aventures de Marino. J'espérais que la romance allait apporter quelques couleurs à cette platitude, mais non: tout m'a semblé terne et affreusement banal, presque factice, même, pour ainsi dire. Jusqu'à l'acteur principal, Toni Servillo, dont je respecte les origines théâtrales et dont j'ai lu beaucoup de bien, la distribution complète m'a paru bien fade - la grande beauté de Mi Yang n'y changeant rien. Un tigre parmi les singes, histoire d'un malentendu ? Peut-être. J'attends encore la justification du titre. En VO italienne, le film s'appelle Gorbaciof, le surnom donné au personnage principal, affligé comme l'ancien dirigeant russe d'une tâche de vin sur le front. Maintenant, je vous assure: rien qui vaille d'y regarder à deux fois.
Un tigre parmi les singes
Film italien de Stefano Incerti (2010)
Deux étoiles quand même, l'une pour les acteurs, l'autre au bénéfice du doute: peut-être qu'il y a là quelque chose qui parle au public italien et que je n'ai pas saisi. Je reste bien déçu par ce petit film. J'aurais aimer l'aimer. Dans le registre de la difficile cohabitation italo-chinoise, j'ai préféré La petite Venise. En napolitain, Gomorra. Là, au moins, je ne vois pas venir les balles perdues à la Tarantino...
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Ailleurs, tout ça m'a l'air d'être passé plutôt inaperçu...
J'ai lu une critique qui comparait avec un film d'Aki Kaurismäki. Dépassé, je me sens proche de l'avis publié sur "Le blog de Dasola"...
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