Nice Israël Film Festival, épisode 2. Je voulais vous présenter aujourd'hui un autre film découvert à l'occasion de cet événement cinématographique: The wonders. Intrigué, depuis l'une des fenêtres de son appartement, Arnav voit trois hommes en malmener un autre. Visiblement, l'intéressé est retenu prisonnier dans un appartement voisin. En dépit du danger, Arnav, simple barman, se décide à mener une petite enquête personnelle pour comprendre ce qui se passe. Discrètement, il parvient à parler avec le détenu, Knafo, un rabbin...
Est-ce parce que j'étais fatigué ce jour-là ? Faut-il penser que c'est lié à la version originale hébreue ? Le fait est que j'ai parfois éprouvé quelques difficultés inattendues à bien saisir l'intrigue du film. Plusieurs personnages entrent en scène et se croisent: un détective privé, la belle-soeur de Knafo et la petite amie d'Arnav, entre autres. C'est après coup, en lisant un peu ce qui s'est déjà écrit (en anglais !) sur cette histoire, que je l'ai mieux appréciée. The wonders a connu un important succès critique et public en Israël. Un journal réputé pour son influence, Cinemascope, l'a présenté comme le meilleur film israélien de l'année dernière. Présenté au Festival de Toronto, on y a parlé de lui comme d'une "dramédie intelligente et sophistiquée". Tourné à Jérusalem, le film évoque ponctuellement les aspects néfastes d'une pratique religieuse irréfléchie. J'imagine très aisément que c'est faire preuve d'audace, car plutôt moins facile là-bas qu'ici.
Les connaisseurs notent que, dans le quartier de Jérusalem où le film a été réalisé, plusieurs cultures cohabitent, avec à la fois des Juifs ultra-orthodoxes, des Musulmans arabes et des Bohémiens. Objectivement peu au fait de la réalité de ce melting pot, je m'y suis donc... égaré. Est-ce la raison du titre d'exploitation du long-métrage en Europe ? D'aucuns jugent que le cadre du film se rapproche aussi de l'univers d'Alice au pays des merveilles (Wonderland, en anglais). Fatigué ou non, j'ai bien remarqué quelques incursions fantaisistes par le biais de détails et personnages animés dans les scènes filmées traditionnelles. Le héros du film étant aussi un spécialiste du dessin et du graffiti, il y a là une cohérence que j'aurais aimé voir développée plus avant - j'imaginais The wonders en un long-métrage associant les deux techniques, en réalité. J'ai en fait dû me contenter d'une production policière honnête et, ma foi, pas si facile à suivre...
The wonders
Film israélien d'Avi Nesher (2013)
Pas d'effacement de l'image réelle devant le dessin: ce film ne va pas aussi loin que Le congrès. L'interaction des personnages "de chair" avec leurs homologues crayonnés n'est finalement qu'anecdotique. Rien de comparable avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ici. Reste à découvrir une oeuvre originaire d'un pays aussi exposé médiatiquement que finalement méconnu. C'est ce que j'ai fait. Unique regret: un savoir culturel trop faible pour mieux comprendre. Disons donc que c'est une nouvelle petite étape dans ma cinéphilie...
Est-ce parce que j'étais fatigué ce jour-là ? Faut-il penser que c'est lié à la version originale hébreue ? Le fait est que j'ai parfois éprouvé quelques difficultés inattendues à bien saisir l'intrigue du film. Plusieurs personnages entrent en scène et se croisent: un détective privé, la belle-soeur de Knafo et la petite amie d'Arnav, entre autres. C'est après coup, en lisant un peu ce qui s'est déjà écrit (en anglais !) sur cette histoire, que je l'ai mieux appréciée. The wonders a connu un important succès critique et public en Israël. Un journal réputé pour son influence, Cinemascope, l'a présenté comme le meilleur film israélien de l'année dernière. Présenté au Festival de Toronto, on y a parlé de lui comme d'une "dramédie intelligente et sophistiquée". Tourné à Jérusalem, le film évoque ponctuellement les aspects néfastes d'une pratique religieuse irréfléchie. J'imagine très aisément que c'est faire preuve d'audace, car plutôt moins facile là-bas qu'ici.
Les connaisseurs notent que, dans le quartier de Jérusalem où le film a été réalisé, plusieurs cultures cohabitent, avec à la fois des Juifs ultra-orthodoxes, des Musulmans arabes et des Bohémiens. Objectivement peu au fait de la réalité de ce melting pot, je m'y suis donc... égaré. Est-ce la raison du titre d'exploitation du long-métrage en Europe ? D'aucuns jugent que le cadre du film se rapproche aussi de l'univers d'Alice au pays des merveilles (Wonderland, en anglais). Fatigué ou non, j'ai bien remarqué quelques incursions fantaisistes par le biais de détails et personnages animés dans les scènes filmées traditionnelles. Le héros du film étant aussi un spécialiste du dessin et du graffiti, il y a là une cohérence que j'aurais aimé voir développée plus avant - j'imaginais The wonders en un long-métrage associant les deux techniques, en réalité. J'ai en fait dû me contenter d'une production policière honnête et, ma foi, pas si facile à suivre...
The wonders
Film israélien d'Avi Nesher (2013)
Pas d'effacement de l'image réelle devant le dessin: ce film ne va pas aussi loin que Le congrès. L'interaction des personnages "de chair" avec leurs homologues crayonnés n'est finalement qu'anecdotique. Rien de comparable avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ici. Reste à découvrir une oeuvre originaire d'un pays aussi exposé médiatiquement que finalement méconnu. C'est ce que j'ai fait. Unique regret: un savoir culturel trop faible pour mieux comprendre. Disons donc que c'est une nouvelle petite étape dans ma cinéphilie...
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