Résumé de l'épisode précédent: Bilbon Sacquet, un tout petit homme de la race des Hobbits, vit paisiblement... dans un trou. Un jour comme tous les autres, un magicien répondant au nom de Gandalf s'installe chez lui. Douze nains le suivent de près. La joyeuse tribu entend reprendre ses terres au ventripotent dragon qui les squatte indument. Peu soucieux du danger, le bon Bilbon accepte d'apporter son concours à la noble quête de ses nouveaux amis. Gare: la bête peut se réveiller. Le Hobbit - La désolation de Smaug, c'est parti !
Soyons clairs: si vous n'avez jamais lu Tolkien, vous risquez d'être quelque peu largués devant cette nouvelle adaptation de son oeuvre littéraire. Un conseil: offrez-vous une petite séance de rattrapage devant le premier opus de la série. Le roman originel, lui, s'efface doucement des mémoires, cette relecture cinéma s'autorisant même à créer des personnages ! Le Hobbit - La désolation de Smaug pourrait déplaire aux puristes: il semble qu'il ne fasse pas l'unanimité. Moi qui espérais du grand spectacle sur écran géant, je dois admettre que le résultat est un peu en deçà de mes attentes. D'aucuns assurent que le texte écrit s'adresse à un public pré-adolescent, plus jeune donc que celui des autres oeuvres du maître. Calé dans mon fauteuil de cinéma, j'étais partant pour une grande aventure. J'ai trouvé finalement que le spectacle manquait de souffle. Les situations s'étirent: j'ai moins tremblé que je l'avais escompté. C'est dommage.
En dépit de belles étincelles, le dragon ne suffira pas à allumer le feu. Le choix de Peter Jackson de transformer un livre de 300 pages environ en trois fois trois heures de cinéma demeure discutable. Maintenant, attention: Le Hobbit - La désolation de Smaug conserve quelques qualités. Épisode du milieu, il introduit avec un certain brio le troisième et dernier long-métrage, attendu à la fin de cette année. C'est toujours un plaisir de revoir certaines têtes connues, en pensant que d'autres ne tarderont pas à arriver: clin d'oeil, celle du réalisateur s'exhibe ici dès le tout premier plan ! Très curieusement, c'est du côté des effets spéciaux que ce millésime paraît (un peu) bouchonné. Entièrement virtuelles, certaines scènes ressemblent à un jeu vidéo en mode "démonstration". Mouvementée, la descente d'une rivière prête plus à sourire qu'à frémir. La fin sera-t-elle de la même eau ? Malgré ma relative déception, c'est sûr: j'irai en juger en décembre.
Le Hobbit - La désolation de Smaug
Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2013)
Un jour prochain, il faudra quand même que je revoie les trois films de la série cinéma Le seigneur des anneaux. L'âge que j'ai aujourd'hui jouerait-il dans cette impression ? Je me sens véritablement moins emballé qu'il y a une dizaine d'années. Possible aussi que ce soit parce que le style heroic fantasy n'a plus de secrets pour moi. Reste à espérer un final en fanfare pour raviver la flamme.
----------
Non mais qu'est-ce que c'est que ce flop critique ?
Pascale, du blog "Sur la route du cinéma", n'est pas plus emballée. Pire, elle est la seule de mes comparses habituels à parler du film. Bons scores toutefois au box-office: 3,7 millions d'entrées en 21 jours dans les salles françaises et déjà une place dans le top 10 de l'année !
Soyons clairs: si vous n'avez jamais lu Tolkien, vous risquez d'être quelque peu largués devant cette nouvelle adaptation de son oeuvre littéraire. Un conseil: offrez-vous une petite séance de rattrapage devant le premier opus de la série. Le roman originel, lui, s'efface doucement des mémoires, cette relecture cinéma s'autorisant même à créer des personnages ! Le Hobbit - La désolation de Smaug pourrait déplaire aux puristes: il semble qu'il ne fasse pas l'unanimité. Moi qui espérais du grand spectacle sur écran géant, je dois admettre que le résultat est un peu en deçà de mes attentes. D'aucuns assurent que le texte écrit s'adresse à un public pré-adolescent, plus jeune donc que celui des autres oeuvres du maître. Calé dans mon fauteuil de cinéma, j'étais partant pour une grande aventure. J'ai trouvé finalement que le spectacle manquait de souffle. Les situations s'étirent: j'ai moins tremblé que je l'avais escompté. C'est dommage.
En dépit de belles étincelles, le dragon ne suffira pas à allumer le feu. Le choix de Peter Jackson de transformer un livre de 300 pages environ en trois fois trois heures de cinéma demeure discutable. Maintenant, attention: Le Hobbit - La désolation de Smaug conserve quelques qualités. Épisode du milieu, il introduit avec un certain brio le troisième et dernier long-métrage, attendu à la fin de cette année. C'est toujours un plaisir de revoir certaines têtes connues, en pensant que d'autres ne tarderont pas à arriver: clin d'oeil, celle du réalisateur s'exhibe ici dès le tout premier plan ! Très curieusement, c'est du côté des effets spéciaux que ce millésime paraît (un peu) bouchonné. Entièrement virtuelles, certaines scènes ressemblent à un jeu vidéo en mode "démonstration". Mouvementée, la descente d'une rivière prête plus à sourire qu'à frémir. La fin sera-t-elle de la même eau ? Malgré ma relative déception, c'est sûr: j'irai en juger en décembre.
Le Hobbit - La désolation de Smaug
Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2013)
Un jour prochain, il faudra quand même que je revoie les trois films de la série cinéma Le seigneur des anneaux. L'âge que j'ai aujourd'hui jouerait-il dans cette impression ? Je me sens véritablement moins emballé qu'il y a une dizaine d'années. Possible aussi que ce soit parce que le style heroic fantasy n'a plus de secrets pour moi. Reste à espérer un final en fanfare pour raviver la flamme.
----------
Non mais qu'est-ce que c'est que ce flop critique ?
Pascale, du blog "Sur la route du cinéma", n'est pas plus emballée. Pire, elle est la seule de mes comparses habituels à parler du film. Bons scores toutefois au box-office: 3,7 millions d'entrées en 21 jours dans les salles françaises et déjà une place dans le top 10 de l'année !
2 commentaires:
Je l'ai trouvé un cran en-dessous du premier volet et, en tant qu'admirateur de l'oeuvre écrite de J.R.R. Tolkien, j'ai eu l'impression de n'avoir pas lu le même livre que P. Jackson : autant sa réalisation est efficace, autant l'adaptation est sujette à controverse.
Je l'ai enregistré. J'ai hâte et en même temps j'ai peur d'être déçue : Bilbo le Hobbit est un tout petit livre et je me demande comment Jackson peut en tirer deux gros films...
Enregistrer un commentaire