C'est l'imprévu du mois de décembre, le film qui s'incruste in extremis dans une liste que je pensais achevée: dans sa version en images réelles, Les 101 dalmatiens est le choix de ma mère pour attendre l'arrivée de la nouvelle année. Sur un scénario de John Hugues, connu pour The breakfast club et Maman j'ai raté l'avion, cette comédie familiale reprend l'intrigue du dessin animé éponyme sorti en 1961. Les chiens Pongo et Perdita tombent amoureux un jour de promenade dans un parc londonien. Et voilà que leurs maîtres s'y mettent aussi...
Anita et Roger vivraient heureux et auraient volontiers beaucoup d'enfants... si on leur en laissait l'occasion. Ils auront 15 chiots ! Seulement voilà: ces "bébés poilus" attirent. La vile Cruella Denfer s'en emparerait bien pour s'en faire un manteau. Pas besoin d'être attentif pour comprendre que Les 101 dalmatiens est un plaidoyer anti-fourrure: la barque est suffisamment chargée pour que ce soit très clair. Quant au nombre exact des toutous, patience: il sera expliqué un peu plus tard dans le film. Le seul véritable risque couru par les spectateurs adultes est de voir leurs enfants réclamer l'adoption d'une de ces adorables bêtes tachetées. Les Bobines déclinent toute responsabilité. Moi, à vrai dire, je préfère les chats...
Le très jeune public, lui, ne devrait pas bouder son plaisir. Au-delà des chiens, le film met également en oeuvre une quantité d'animaux impressionnante, leur solidarité s'organisant pour mener le combat contre Cruella. Glenn Close trouve en l'abominable sorcière un rôle tout en démesure, pour lequel elle semble s'être amusée - elle accepta même quelques années plus tard de tourner une suite. On retrouve avec elle deux complices crétins, dont Hugh Laurie (Docteur House). Le couple des gentils est joué par Joely Richardson et Jeff Daniels. Joan Plowright tient lieu de nounou attentive. C'est côté quadrupèdes qu'il faut chercher les vedettes du long-métrage. Les 101 dalmatiens est un film acceptable pour un réveillon, conçu à la gloire des cabots.
Les 101 dalmatiens
Film américain de Stephen Herek (1996)
Outre la perspective d'entrées financières juteuses en touchant aussi une nouvelle génération de petits spectateurs, on peut s'interroger sur ce qui a motivé Mickey à donner chair à ses créatures animées. Chacun est libre de préférer l'autre version: je me suis d'ailleurs dit qu'il serait bien plus difficile de tourner un "vrai" Les aristochats. Disney n'oublie pas ses classiques: les dessins animés eux-mêmes apparaissent furtivement dans le film. Il me faudrait les revoir, tiens.
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Et pour en finir avec les films de 2013...
Je précise que celui-là était pour moi le 17ème de décembre ! Record mensuel battu et record annuel aussi, avec 165 longs-métrages ! Dasola, elle, a préféré retenir la version animée: "Le blog de Dasola".
Anita et Roger vivraient heureux et auraient volontiers beaucoup d'enfants... si on leur en laissait l'occasion. Ils auront 15 chiots ! Seulement voilà: ces "bébés poilus" attirent. La vile Cruella Denfer s'en emparerait bien pour s'en faire un manteau. Pas besoin d'être attentif pour comprendre que Les 101 dalmatiens est un plaidoyer anti-fourrure: la barque est suffisamment chargée pour que ce soit très clair. Quant au nombre exact des toutous, patience: il sera expliqué un peu plus tard dans le film. Le seul véritable risque couru par les spectateurs adultes est de voir leurs enfants réclamer l'adoption d'une de ces adorables bêtes tachetées. Les Bobines déclinent toute responsabilité. Moi, à vrai dire, je préfère les chats...
Le très jeune public, lui, ne devrait pas bouder son plaisir. Au-delà des chiens, le film met également en oeuvre une quantité d'animaux impressionnante, leur solidarité s'organisant pour mener le combat contre Cruella. Glenn Close trouve en l'abominable sorcière un rôle tout en démesure, pour lequel elle semble s'être amusée - elle accepta même quelques années plus tard de tourner une suite. On retrouve avec elle deux complices crétins, dont Hugh Laurie (Docteur House). Le couple des gentils est joué par Joely Richardson et Jeff Daniels. Joan Plowright tient lieu de nounou attentive. C'est côté quadrupèdes qu'il faut chercher les vedettes du long-métrage. Les 101 dalmatiens est un film acceptable pour un réveillon, conçu à la gloire des cabots.
Les 101 dalmatiens
Film américain de Stephen Herek (1996)
Outre la perspective d'entrées financières juteuses en touchant aussi une nouvelle génération de petits spectateurs, on peut s'interroger sur ce qui a motivé Mickey à donner chair à ses créatures animées. Chacun est libre de préférer l'autre version: je me suis d'ailleurs dit qu'il serait bien plus difficile de tourner un "vrai" Les aristochats. Disney n'oublie pas ses classiques: les dessins animés eux-mêmes apparaissent furtivement dans le film. Il me faudrait les revoir, tiens.
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Et pour en finir avec les films de 2013...
Je précise que celui-là était pour moi le 17ème de décembre ! Record mensuel battu et record annuel aussi, avec 165 longs-métrages ! Dasola, elle, a préféré retenir la version animée: "Le blog de Dasola".
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