Les choses ne se sont pas passées comme prévu. J'avais pensé parler de L'auberge espagnole après avoir évoqué Les poupées russes. Finalement, faute de l'avoir fait, je me retrouve à présenter aujourd'hui le troisième et dernier volet de la trilogie "klapischienne" sans avoir jamais publié de chronique sur son premier épisode. L'actualité prime: en route, donc, pour la suite et fin, ce Casse-tête chinois sorti sur les écrans français à la fin de l'année dernière. Notez cependant qu'il vaut quand même mieux commencer par le début...
Pour ceux qui ont pris du retard, je dirai que les trois films racontent la même histoire en trois temps, quand les personnages ont vingt, trente et quarante ans. Le héros s'appelle Xavier: ancien étudiant français à Barcelone, il y a rencontré une bande de jeunes Européens. Depuis cette expérience, il est devenu écrivain et, après un petit tour du côté de Saint-Pétersbourg, a épousé une jolie Anglaise, Wendy. Quand Casse-tête chinois démarre, le couple divorce. Wendy quitte Paris avec ses deux enfants et laisse Xavier, fâché et désemparé. Passé ce point de départ, Cédric Klapisch tricote un vaudeville urbain délocalisé à New York, fidèle à sa ligne d'inspiration habituelle. Comme prévu, les copains vont vite montrer le bout de leur nez. Petite déception: certains ont disparu en cours de route. Dommage.
Pour nous parler du temps qui passe, Cédric Klapisch se concentre finalement sur la carrière naissante de Xavier et sa relation compliquée avec les femmes. On en retrouve trois des épisodes précédents: Wendy, donc, toujours jouée par la sublime Kelly Reilly, Isabelle, la bonne copine lesbienne, et Martine, l'ex envahissante, toujours là, elles aussi - et ça fera bien plaisir aux fidèles de revoir Cécile de France et Audrey Tautou reprendre leurs personnages. Bonheur supplémentaire: Casse-tête chinois n'est pas très linéaire. L'ellipse de dix ans nous offre d'apprécier une évolution dans le profil des uns et des autres, le changement de lieu permettant en outre d'appréhender l'image d'une nouvelle ville. Efficace, la recette demeure inchangée. La page peut désormais se tourner, sans regret.
Casse-tête chinois
Film français de Cédric Klapisch (2013)
Plus de dix ans séparent les débuts de la série de sa conclusion. Objectivement, c'est à la fois la force et la faiblesse du dispositif. Cédric Klapisch et son alter ego Romain Duris n'inventent rien d'original ici: ils sont dans leurs pantoufles. Je donne quatre étoiles malgré tout, parce que, dans ce dernier opus, les personnages ont mon âge. Je partage un peu de leurs préoccupations. Et j'attends désormais un tout autre projet pour voir comment ce petit monde finira par rebondir. Je dois dire également que je suis plutôt confiant.
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D'autres avis sur cette honorable fin de trilogie ?
À lire: "Sur la route du cinéma" et/ou "Liv/raison de films". Chronique également sur "Le blog de Dasola". À vous de choisir, chers lecteurs !
Pour ceux qui ont pris du retard, je dirai que les trois films racontent la même histoire en trois temps, quand les personnages ont vingt, trente et quarante ans. Le héros s'appelle Xavier: ancien étudiant français à Barcelone, il y a rencontré une bande de jeunes Européens. Depuis cette expérience, il est devenu écrivain et, après un petit tour du côté de Saint-Pétersbourg, a épousé une jolie Anglaise, Wendy. Quand Casse-tête chinois démarre, le couple divorce. Wendy quitte Paris avec ses deux enfants et laisse Xavier, fâché et désemparé. Passé ce point de départ, Cédric Klapisch tricote un vaudeville urbain délocalisé à New York, fidèle à sa ligne d'inspiration habituelle. Comme prévu, les copains vont vite montrer le bout de leur nez. Petite déception: certains ont disparu en cours de route. Dommage.
Pour nous parler du temps qui passe, Cédric Klapisch se concentre finalement sur la carrière naissante de Xavier et sa relation compliquée avec les femmes. On en retrouve trois des épisodes précédents: Wendy, donc, toujours jouée par la sublime Kelly Reilly, Isabelle, la bonne copine lesbienne, et Martine, l'ex envahissante, toujours là, elles aussi - et ça fera bien plaisir aux fidèles de revoir Cécile de France et Audrey Tautou reprendre leurs personnages. Bonheur supplémentaire: Casse-tête chinois n'est pas très linéaire. L'ellipse de dix ans nous offre d'apprécier une évolution dans le profil des uns et des autres, le changement de lieu permettant en outre d'appréhender l'image d'une nouvelle ville. Efficace, la recette demeure inchangée. La page peut désormais se tourner, sans regret.
Casse-tête chinois
Film français de Cédric Klapisch (2013)
Plus de dix ans séparent les débuts de la série de sa conclusion. Objectivement, c'est à la fois la force et la faiblesse du dispositif. Cédric Klapisch et son alter ego Romain Duris n'inventent rien d'original ici: ils sont dans leurs pantoufles. Je donne quatre étoiles malgré tout, parce que, dans ce dernier opus, les personnages ont mon âge. Je partage un peu de leurs préoccupations. Et j'attends désormais un tout autre projet pour voir comment ce petit monde finira par rebondir. Je dois dire également que je suis plutôt confiant.
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D'autres avis sur cette honorable fin de trilogie ?
À lire: "Sur la route du cinéma" et/ou "Liv/raison de films". Chronique également sur "Le blog de Dasola". À vous de choisir, chers lecteurs !
2 commentaires:
Bonsoir Martin, certains prédisent qu'il y aura une 4ème partie à cette trilogie, pourquoi pas? Mais il faudrait que l'intrigue se renouvelle. Bonne soirée et merci pour le lien.
Ca me tente bien, j'avais bien aimé les deux premiers. Comme quoi, finalement, je ne suis pas totalement fâchée avec le genre Comédies.
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