Vous l'aurez constaté... ou pas: le cinéma australien se fait assez rare sous nos latitudes. Pour cette ultime chronique estivale, j'ai envie d'évoquer un film que la crise Covid a privé d'une sortie dans les salles françaises: Canicule (qui, en fait, nous parle plutôt de sécheresse). Ce qui a pu m'attirer ? La présence d'Eric Bana dans le rôle principal...
L'acteur était en fait le seul que je connaissais dans la distribution. Son charisme le rend bon et crédible dans le rôle d'Aaron Falk, un flic de retour dans la ville de son adolescence pour assister aux obsèques d'un vieil ami. Situation sordide: le défunt est supposé s'être suicidé après avoir tué sa femme et son petit garçon. Mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé, à la fois quelques jours auparavant et vingt ans en arrière, Aaron étant désigné responsable de la noyade d'une fille de son entourage. Une double enquête (re)démarre donc. Que dire ? Le film que j'ai vu s'avère assez efficace dans son genre. Ses presque deux heures passent vite et sans véritable temps mort. D'aucuns l'ont comparé avec ceux que Clint Eastwood a su réaliser dans sa veine intimiste: je dirais que c'est un trop gros compliment pour ce long-métrage de bonne facture, certes, mais qui reste sage. Qu'il se place sur une terre où il n'a pas plu lors des 324 jours écoulés importe assez peu: l'histoire aurait été la même au coeur de l'Alaska. Soyez en tout cas sûrs d'une chose: je n'ai rien de honteux à signaler !
Canicule
Film australien de Robert Connolly (2021)
Ah oui, ce titre... celui de la VO (The dry) me semble plus approprié. Il est regrettable que le scénario n'exploite pas davantage cet espace éminemment cinégénique qu'est le bush, créant cependant une ville imaginaire - Kiewarra - dont j'aurais aimé sentir l'intense chaleur. Pour cela, le mieux aurait été de revoir Tracks, dans un autre genre. Côté polars, je conseille Dans la brume électrique et La isla minima.
L'acteur était en fait le seul que je connaissais dans la distribution. Son charisme le rend bon et crédible dans le rôle d'Aaron Falk, un flic de retour dans la ville de son adolescence pour assister aux obsèques d'un vieil ami. Situation sordide: le défunt est supposé s'être suicidé après avoir tué sa femme et son petit garçon. Mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé, à la fois quelques jours auparavant et vingt ans en arrière, Aaron étant désigné responsable de la noyade d'une fille de son entourage. Une double enquête (re)démarre donc. Que dire ? Le film que j'ai vu s'avère assez efficace dans son genre. Ses presque deux heures passent vite et sans véritable temps mort. D'aucuns l'ont comparé avec ceux que Clint Eastwood a su réaliser dans sa veine intimiste: je dirais que c'est un trop gros compliment pour ce long-métrage de bonne facture, certes, mais qui reste sage. Qu'il se place sur une terre où il n'a pas plu lors des 324 jours écoulés importe assez peu: l'histoire aurait été la même au coeur de l'Alaska. Soyez en tout cas sûrs d'une chose: je n'ai rien de honteux à signaler !
Canicule
Film australien de Robert Connolly (2021)
Ah oui, ce titre... celui de la VO (The dry) me semble plus approprié. Il est regrettable que le scénario n'exploite pas davantage cet espace éminemment cinégénique qu'est le bush, créant cependant une ville imaginaire - Kiewarra - dont j'aurais aimé sentir l'intense chaleur. Pour cela, le mieux aurait été de revoir Tracks, dans un autre genre. Côté polars, je conseille Dans la brume électrique et La isla minima.
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