Autant vous le dire: je n'étais pas chaud à l'idée d'aller voir Coupez !. J'ai changé d'avis pour accompagner un pote, Jérémy, et suis content d'avoir "tenté ma chance". La (seule) bande-annonce que j'avais vue était assez trompeuse, mais dans le bon sens du terme, en réalité. Bien ficelé, le film est un divertissement tout à fait correct, en fait...
Le début est farfelu: imaginer que le tournage d'un film de zombies subisse l'attaque d'une troupe de morts-vivants et que le réalisateur laisse alors tourner sa caméra pour ENFIN saisir une peur authentique dans les yeux de ses acteurs, mouais... rigolo, certes, mais déjà vu. Cela dit, cette demi-heure initiale demeure très défendable d'un point de vue strictement technique: un plan-séquence à l'image granuleuse démontre que, derrière la caméra de Coupez !, Michel Hazanavicius reste un metteur en scène sûr de ses effets et plutôt talentueux. Ensuite, petit flashback: on revient en effet plusieurs mois en arrière pour découvrir l'origine de ces drôles de trente premières minutes. Sans vouloir trop en dévoiler, je vais tout de même vous confirmer que tout ce que vous aurez vu à ce stade est un film dans le film. Après cela, en somme, on vous propose d'en découvrir le making of tourné en direct. Intelligent, intéressant et encore plus drôle. Bravos !
On pourra toujours objecter que cette réussite n'est autre finalement que le remake d'un film japonais - sorti en 2017 et que je n'ai pas vu. Et/ou s'étonner que les personnages gardent (temporairement) le nom qu'ils portaient dans cette version nippone. Cela ne m'a pas dérangé. Quelque chose de décalé, ici, fonctionne vraiment à la perfection quand on se prend au jeu. Je me souviens avoir vu un spectacle d'Édouard Baer qui, comme ce film, commençait par un truc assez nul pour mieux, ensuite, nous cueillir par surprise. Ça passe ou ça casse. Coupez ! procède de la même audace et, à mon avis, la troupe d'acteurs s'est bien amusée. Il y a du beau monde: Bérénice Bejo, Romain Duris, Grégory Gadebois, Matilda Lutz, Jean-Pascal Zadi, Luàna Bajrami et Lyes Salem, entre autres. J'ai fini par en conclure que cet OFNI rendait hommage au cinéma, de manière aussi bizarre que sincère. Je vous assure d'une chose: il faut le voir pour le croire. Ma réticence initiale s'est largement envolée au fil de la projection. Comme quoi, le cinéma comique française est fort... de sa diversité !
Coupez !
Film français de Michel Hazanavicius (2022)
J'espérais qu'il garde son titre premier (Z comme Z), mais cet opus m'a assez plu pour que j'oublie ce parallèle facile avec le titre français du film japonais (Ne coupez pas !). La fille qui rivalise de hurlements avec celle de Massacre à la tronçonneuse donne une impression erronée ! Tout cela, c'est pour rire, comme avec Shaun of the dead ou The dead don't die. On peut préférer Dernier train pour Busan...
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Et maintenant, pour conclure...
Je tenais à saluer Pascale, qui, elle, est allée voir le film sans hésiter.
Le début est farfelu: imaginer que le tournage d'un film de zombies subisse l'attaque d'une troupe de morts-vivants et que le réalisateur laisse alors tourner sa caméra pour ENFIN saisir une peur authentique dans les yeux de ses acteurs, mouais... rigolo, certes, mais déjà vu. Cela dit, cette demi-heure initiale demeure très défendable d'un point de vue strictement technique: un plan-séquence à l'image granuleuse démontre que, derrière la caméra de Coupez !, Michel Hazanavicius reste un metteur en scène sûr de ses effets et plutôt talentueux. Ensuite, petit flashback: on revient en effet plusieurs mois en arrière pour découvrir l'origine de ces drôles de trente premières minutes. Sans vouloir trop en dévoiler, je vais tout de même vous confirmer que tout ce que vous aurez vu à ce stade est un film dans le film. Après cela, en somme, on vous propose d'en découvrir le making of tourné en direct. Intelligent, intéressant et encore plus drôle. Bravos !
On pourra toujours objecter que cette réussite n'est autre finalement que le remake d'un film japonais - sorti en 2017 et que je n'ai pas vu. Et/ou s'étonner que les personnages gardent (temporairement) le nom qu'ils portaient dans cette version nippone. Cela ne m'a pas dérangé. Quelque chose de décalé, ici, fonctionne vraiment à la perfection quand on se prend au jeu. Je me souviens avoir vu un spectacle d'Édouard Baer qui, comme ce film, commençait par un truc assez nul pour mieux, ensuite, nous cueillir par surprise. Ça passe ou ça casse. Coupez ! procède de la même audace et, à mon avis, la troupe d'acteurs s'est bien amusée. Il y a du beau monde: Bérénice Bejo, Romain Duris, Grégory Gadebois, Matilda Lutz, Jean-Pascal Zadi, Luàna Bajrami et Lyes Salem, entre autres. J'ai fini par en conclure que cet OFNI rendait hommage au cinéma, de manière aussi bizarre que sincère. Je vous assure d'une chose: il faut le voir pour le croire. Ma réticence initiale s'est largement envolée au fil de la projection. Comme quoi, le cinéma comique française est fort... de sa diversité !
Coupez !
Film français de Michel Hazanavicius (2022)
J'espérais qu'il garde son titre premier (Z comme Z), mais cet opus m'a assez plu pour que j'oublie ce parallèle facile avec le titre français du film japonais (Ne coupez pas !). La fille qui rivalise de hurlements avec celle de Massacre à la tronçonneuse donne une impression erronée ! Tout cela, c'est pour rire, comme avec Shaun of the dead ou The dead don't die. On peut préférer Dernier train pour Busan...
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Et maintenant, pour conclure...
Je tenais à saluer Pascale, qui, elle, est allée voir le film sans hésiter.
2 commentaires:
Film facile pour son réalisateur. Et non pas 30 min mais 40 min où on ne sait pas trop ce qu'on regarde ni quand ça va finir. Intro carrément lourdingue. Ceci dit, l'humour d'Hazanavicius avec moi, c'est parfois oui (OSS), parfois pas du tout (La classe américaine). Sinon, dis donc, "Tarantino" dans ce film, c'est un placement de produit ou une référence appuyée comme une tache de tomate sur un sweat blanc ?
Facile ? Ah...
Je vois que nous ne sommes pas du tout du même avis: je me suis bien amusé.
Et je n'ai pas compris pourquoi tu parles de Tarantino, sauf si c'est à propos de Bérénice en jaune comme Uma...
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