C'était, l'autre soir, la soirée de clôture estivale de mon association. Nous ne nous réunirons plus au cinéma avant le... 8 septembre ! Reste que, pour finir en beauté, nous avions un invité: le réalisateur français Benoît Grimalt. Formé à la photo aux Gobelins et dessinateur passionné, notre hôte aime donc également les images qui bougent...
Il est en fait venu nous présenter Retour à Genoa City, un film court récompensé au dernier Festival de Cannes, dans la sélection parallèle de la Quinzaine des réalisateurs. Pendant une trentaine de minutes environ, ce "quasi-documentaire" nous emmène chez la grand-mère du cinéaste, une vieille dame qui vit avec son frère. Le principe premier est de leur faire expliquer l'intrigue d'une série américaine, Les feux de l'amour, qu'ils regardent depuis de lonnnnnngues années. La voix off précise que le feuilleton est présent à la télé américaine depuis 1973, sans interruption, et en France sur TF1 depuis 1989. Statistique incroyable: plus de 11.000 épisodes ont bien été diffusés !
J'ai trouvé les scènes où les deux p'tits vieux essayent de se souvenir assez drôles, même si, bien sûr, elles sont un peu pathétiques aussi. Finalement, petit à petit, Benoît Grimalt ressort ses propres images d'archive et montre alors, avec une certaine douceur, que son envie n'était pas de se moquer de ses aînés, mais au contraire de leur faire raconter leur propre vie de pauvres gens, leur lointain départ d'Italie pour l'Algérie d'abord, leur arrivée à Nice ensuite, quelques décennies plus tard. Peine perdue: comme sur la petite lucarne, les souvenirs d'hier sont très effacés et le peu qui reste paraît de peu d'importance. Évidemment, c'est un peu triste, mais c'est aussi cela, la vraie vie. Que vous dire ? Que, si vous en avez l'occasion, c'est une bonne idée d'y regarder de plus près grâce, par exemple, à ce petit film étonnant.
Il est en fait venu nous présenter Retour à Genoa City, un film court récompensé au dernier Festival de Cannes, dans la sélection parallèle de la Quinzaine des réalisateurs. Pendant une trentaine de minutes environ, ce "quasi-documentaire" nous emmène chez la grand-mère du cinéaste, une vieille dame qui vit avec son frère. Le principe premier est de leur faire expliquer l'intrigue d'une série américaine, Les feux de l'amour, qu'ils regardent depuis de lonnnnnngues années. La voix off précise que le feuilleton est présent à la télé américaine depuis 1973, sans interruption, et en France sur TF1 depuis 1989. Statistique incroyable: plus de 11.000 épisodes ont bien été diffusés !
J'ai trouvé les scènes où les deux p'tits vieux essayent de se souvenir assez drôles, même si, bien sûr, elles sont un peu pathétiques aussi. Finalement, petit à petit, Benoît Grimalt ressort ses propres images d'archive et montre alors, avec une certaine douceur, que son envie n'était pas de se moquer de ses aînés, mais au contraire de leur faire raconter leur propre vie de pauvres gens, leur lointain départ d'Italie pour l'Algérie d'abord, leur arrivée à Nice ensuite, quelques décennies plus tard. Peine perdue: comme sur la petite lucarne, les souvenirs d'hier sont très effacés et le peu qui reste paraît de peu d'importance. Évidemment, c'est un peu triste, mais c'est aussi cela, la vraie vie. Que vous dire ? Que, si vous en avez l'occasion, c'est une bonne idée d'y regarder de plus près grâce, par exemple, à ce petit film étonnant.
4 commentaires:
Mouais.
Si, si, je t'assure. Mais bon, ça reste un petit court-métrage, hein ?
Disons que la présence du réalisateur avec nous a permis d'en savoir un peu plus. J'ai apprécié sa modestie.
Oui les rencontres changent souvent/parfois la vision des choses.
Carrément, ouais ! Je trouve que, la plupart du temps, c'est un "plus" pour apprécier un film.
Enregistrer un commentaire