Vous connaissez Daft Punk ? Vous aimez la musique du groupe électro français ? Bonne nouvelle: le film dont je vais vous parler aujourd'hui lui est tout entier consacré. Dans un style vraiment inspiré de celui des mangas des années 80, Interstella 5555 est une drôle d'histoire sans paroles. La bande-son reprend l'intégralité de l'album Discovery !
L'histoire, elle, est celle d'un... groupe de musiciens, que le film montre d'abord lors d'un concert géant, sur une planète lointaine. Finalement, le spectacle est interrompu par l'arrivée d'un groupe d'hommes masqués, qui s'emparent de la totalité des artistes. Endormis, ces derniers sont emmenés à un autre coin de la galaxie, dans un endroit qui rappelle la Terre, et alors transformés en êtres bien ordinaires, perdant au passage leur couleur bleue. Ils se trouvent désormais à la merci d'un impresario véreux qui, parce qu'il a inventé un moyen de les soumettre, les utilise à son seul bénéfice. Les stars d'hier étant devenus les esclaves d'aujourd'hui, la création artistique s'incline devant les forces du consumérisme bêta: Interstella 5555 peut aussi être jugé comme un pied de nez aux maisons de disques...
Je vais (peut-être) trop loin. Comme vous pourrez le voir, ce film étonnant est aussi un rêve d'enfant (je ne vous dirai pas pourquoi !). Sachant qu'il dure une heure et quart environ, vous devriez savoir assez vite s'il peut vous convenir ou non. En fait, il faut passer le cap du tout musical: si ces sonorités vous rebutent, il reste une chance qu'elles passent mieux avec les images, mais c'est plutôt douteux ! Objectivement, Interstella 5555 ne s'illustre pas par un scénario particulièrement soigné, à la différence d'autres films d'animation japonais déjà évoqués en ces lieux. Sa relative originalité narrative m'a toutefois offert un vrai bon moment de détente devant ma télé. One more time. I gonna celebrate... une décennie plus tard, le beat reste efficace, je trouve. Oh yeah, all right. Don't stop the dancing...
Interstella 5555
Film franco-japonais de Kazuhisa Takenouchi (2003)
Certains auront peut-être fait le lien en regardant les images choisies pour cette chronique: pour sa direction artistique, le film s'est appuyé sur Leiji Matsumoto, le père du légendaire Albator. Le méli-mélo d'influences passe bien, à mon goût, et nous offre un objet de cinéma atypique, comme un clip géant. On a le droit de préférer La tortue rouge, Le conte de la princesse Kaguya ou Le voyage de Chihiro...
L'histoire, elle, est celle d'un... groupe de musiciens, que le film montre d'abord lors d'un concert géant, sur une planète lointaine. Finalement, le spectacle est interrompu par l'arrivée d'un groupe d'hommes masqués, qui s'emparent de la totalité des artistes. Endormis, ces derniers sont emmenés à un autre coin de la galaxie, dans un endroit qui rappelle la Terre, et alors transformés en êtres bien ordinaires, perdant au passage leur couleur bleue. Ils se trouvent désormais à la merci d'un impresario véreux qui, parce qu'il a inventé un moyen de les soumettre, les utilise à son seul bénéfice. Les stars d'hier étant devenus les esclaves d'aujourd'hui, la création artistique s'incline devant les forces du consumérisme bêta: Interstella 5555 peut aussi être jugé comme un pied de nez aux maisons de disques...
Je vais (peut-être) trop loin. Comme vous pourrez le voir, ce film étonnant est aussi un rêve d'enfant (je ne vous dirai pas pourquoi !). Sachant qu'il dure une heure et quart environ, vous devriez savoir assez vite s'il peut vous convenir ou non. En fait, il faut passer le cap du tout musical: si ces sonorités vous rebutent, il reste une chance qu'elles passent mieux avec les images, mais c'est plutôt douteux ! Objectivement, Interstella 5555 ne s'illustre pas par un scénario particulièrement soigné, à la différence d'autres films d'animation japonais déjà évoqués en ces lieux. Sa relative originalité narrative m'a toutefois offert un vrai bon moment de détente devant ma télé. One more time. I gonna celebrate... une décennie plus tard, le beat reste efficace, je trouve. Oh yeah, all right. Don't stop the dancing...
Interstella 5555
Film franco-japonais de Kazuhisa Takenouchi (2003)
Certains auront peut-être fait le lien en regardant les images choisies pour cette chronique: pour sa direction artistique, le film s'est appuyé sur Leiji Matsumoto, le père du légendaire Albator. Le méli-mélo d'influences passe bien, à mon goût, et nous offre un objet de cinéma atypique, comme un clip géant. On a le droit de préférer La tortue rouge, Le conte de la princesse Kaguya ou Le voyage de Chihiro...
4 commentaires:
j'ai adoré l'album de daft punk et ce film d'animation! cela changeait de ce que j'ai pu voir à cette époque...
tu m'as donnée envie de le revoir tiens! merci
Je n'aime pas daft punk ( sauf sur les champs élysées le 14 juillet par des vrais instruments :-)) et encore moins la musique électronique.
Pierre Boulez me traiterait d'inculte mais j'ai du mal de voir ces deux mots associés : musique et électronique.
Pourtant l'histoire à l'air pas mal mais c'est sûr je ne verrai pas ce film.
Et dommage que tu nous parles de ton rêve d'enfant sans en parler ! Tu as rêvé chanter (enfin chanter je me comprends) sur scène avec un casque sur la tête ?
@Chagaz':
De rien ! Je suis ravi de... raviver ton bon souvenir !
Je n'aime pas tous les morceaux, mais la musique colle bien avec les images.
@Pascale:
Si tu n'aimes pas les Daft Punk, je pense que le film n'a aucune chance de te plaire.
Le rêve d'enfant ? Ce n'est pas le mien, mais c'est un rêve dans le film. Je n'en dirai pas plus.
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