Comme des bêtes fait partie de ces quelques films que je découvre sans grande conviction, mais simplement parce qu'on me l'a proposé. Ce n'est pas insulter cette production du studio Illumination Mac Guff que de dire qu'elle est franchement dispensable. Sauf à vouloir voir l'ensemble de la production animée, vous pouvez passer votre tour...
Attention: je ne dis pas que Comme des bêtes est un mauvais film. Pour que je lui attribue une note plus élevée, il aurait fallu qu'il soit un peu plus imaginatif, voilà tout. L'histoire ? Max, un jeune chien new-yorkais, coule des jours heureux avec sa maîtresse jusqu'au jour fatidique où cette dernière... adopte un deuxième toutou, Duke. Beaucoup plus gros que son prédécesseur, le nouveau venu suscite aussitôt une jalousie féroce. Après une première nuit commune agitée et un règlement de comptes au parc, les deux cabots affrontent toute une bande de chats et y perdent leurs colliers. Finalement, ils se retrouvent à la fourrière ! Ils rencontreront bientôt d'autres bestioles et leur chef: un lapin psychopathe (j'vous jure !). N'ayez crainte: les péripéties restent bien à la portée du jeune public.
Les grands, eux, savoureront peut-être les quelques clins d'oeil disséminés tout au long du métrage (d'une petite heure et demie). Certaines scènes sont assez tordantes, dont une mémorable visite dans une usine de fabrications de saucisses ! Le rythme ne faiblit guère et les très nombreux personnages ne nuisent pas à la lisibilité de l'ensemble. Irréprochable sur le plan technique, Comme des bêtes agit comme un feu d'artifices en couleurs et musiques. Le reproche que j'ai à lui faire est celui de sa trop grande prévisibilité scénaristique. Linéaire et sans véritable rebondissement, l'histoire réinvente un monde qu'on a vite l'impression de déjà connaître. Objectivement, les minots devraient s'en satisfaire, mais en adulte aguerri à ce type de récits, je suis resté quelque peu sur ma faim. C'est vrai aussi que je ne fais pas réellement partie du public-cible. Ce n'est pas grave, hein ? J'ai quand même pu passer un bon moment.
Comme des bêtes
Film américain de Chris Renaud et Yarrow Cheney (2016)
Une précision: si vous connaissez et aimez les Minions, vous devriez avoir plaisir à les retrouver au cinéma, dans un court-métrage diffusé juste avant ce long ! Pour le reste, je ne vois là rien d'incontournable donc, ni rien de honteux. La tortue rouge reste le film d'animation que j'ai le plus apprécié cette année - en tout cas, pour le moment. Celui d'aujourd'hui évoque davantage Toy story ou le récent Zootopie.
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Vous souhaitez lire un autre texte sur le film ?
Dasola vous fait également le plaisir d'une chronique.
Attention: je ne dis pas que Comme des bêtes est un mauvais film. Pour que je lui attribue une note plus élevée, il aurait fallu qu'il soit un peu plus imaginatif, voilà tout. L'histoire ? Max, un jeune chien new-yorkais, coule des jours heureux avec sa maîtresse jusqu'au jour fatidique où cette dernière... adopte un deuxième toutou, Duke. Beaucoup plus gros que son prédécesseur, le nouveau venu suscite aussitôt une jalousie féroce. Après une première nuit commune agitée et un règlement de comptes au parc, les deux cabots affrontent toute une bande de chats et y perdent leurs colliers. Finalement, ils se retrouvent à la fourrière ! Ils rencontreront bientôt d'autres bestioles et leur chef: un lapin psychopathe (j'vous jure !). N'ayez crainte: les péripéties restent bien à la portée du jeune public.
Les grands, eux, savoureront peut-être les quelques clins d'oeil disséminés tout au long du métrage (d'une petite heure et demie). Certaines scènes sont assez tordantes, dont une mémorable visite dans une usine de fabrications de saucisses ! Le rythme ne faiblit guère et les très nombreux personnages ne nuisent pas à la lisibilité de l'ensemble. Irréprochable sur le plan technique, Comme des bêtes agit comme un feu d'artifices en couleurs et musiques. Le reproche que j'ai à lui faire est celui de sa trop grande prévisibilité scénaristique. Linéaire et sans véritable rebondissement, l'histoire réinvente un monde qu'on a vite l'impression de déjà connaître. Objectivement, les minots devraient s'en satisfaire, mais en adulte aguerri à ce type de récits, je suis resté quelque peu sur ma faim. C'est vrai aussi que je ne fais pas réellement partie du public-cible. Ce n'est pas grave, hein ? J'ai quand même pu passer un bon moment.
Comme des bêtes
Film américain de Chris Renaud et Yarrow Cheney (2016)
Une précision: si vous connaissez et aimez les Minions, vous devriez avoir plaisir à les retrouver au cinéma, dans un court-métrage diffusé juste avant ce long ! Pour le reste, je ne vois là rien d'incontournable donc, ni rien de honteux. La tortue rouge reste le film d'animation que j'ai le plus apprécié cette année - en tout cas, pour le moment. Celui d'aujourd'hui évoque davantage Toy story ou le récent Zootopie.
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