Il avait été question que mon association achève sa saison 2015-2016 autour d'un film culte: The Rocky Horror picture show. Mais non ! Finalement, c'est grâce au petit cinéma d'une ville voisine et au cours d'une soirée en plein air que j'ai vu cette comédie musicale déjantée. Disons "revu", plutôt, puisque j'en avais encore un lointain souvenir...
Ma première fois, c'était en plein air déjà, en Allemagne et il y a plus de vingt ans. Me voilà vraiment embêté, aujourd'hui ! Je comptais vous parler de Janet et Brad, fiancés américains tombés en panne d'automobile la nuit, en forêt et sous l'orage, ainsi que de la manière dont les tourtereaux sont "accueillis" par le propriétaire (travesti !) d'un manoir, sorte de docteur Frankenstein looké Freddie Mercury. Manque de bol: je n'ai pas vraiment suivi cette intrigue délirante. Pourquoi ? Parce que j'ai en fait vu The Rocky Horror picture show dans les conditions de projection qui sont les siennes au Studio Galande, un petit cinéma parisien qui en a fait son grand classique tous les vendredis et samedis depuis... euh... un bon bout de temps. Pour tout dire, je n'avais pas réellement anticipé les conséquences...
Je dois le dire: la prestation des No Good Kids a torpillé mon plaisir ! Bêtement, je m'étais imaginé que cette troupe de comédiens bénévoles visait à renforcer le caractère fantasque du long-métrage. S'agissant d'une comédie musicale, je m'attendais à une bande originale jouée en simultané et tout au plus à quelques pas de danse. J'avais également entendu parler de jets de riz - ce qui s'est vérifié rapidement, lors de la scène de mariage (presque) inaugurale. Seulement voilà... j'étais venu voir du cinéma et j'en ai été frustré ! L'explication est simple: les "animateurs" de la soirée ont enchaîné blague sur blague, comme s'il était fûté et tout à fait indispensable d'intégrer de nouvelles répliques modernes à ce film des seventies. Or, The Rocky Horror picture show n'en a pas besoin: d'un kitsch incontestable et je crois assumé, il m'a paru très loin d'être vulgaire ou crétin, à l'inverse des vannes de ses prétendus admirateurs. Lesquels, en plus, ont démarré avec un bon quart d'heure de retard sur l'horaire annoncé, faute d'avoir vérifié leurs micros. Aïe aïe aïe...
The Rocky Horror picture show
Film américain de Jim Sharman (1975)
Bon... en réalité, ma faible note finale doit plus au mauvais délire orchestré autour du film qu'à la qualité du long-métrage lui-même. Quelle déception que cette soirée, mes ami(e)s ! J'espère pouvoir redonner une chance à l'oeuvre originelle et savoir l'aimer davantage. D'ici là, si ce type d'oeuvre décalée vous branche, vous seriez inspirés de rejoindre Le bal des vampires - ou, mieux, Frankenstein Junior.
Ma première fois, c'était en plein air déjà, en Allemagne et il y a plus de vingt ans. Me voilà vraiment embêté, aujourd'hui ! Je comptais vous parler de Janet et Brad, fiancés américains tombés en panne d'automobile la nuit, en forêt et sous l'orage, ainsi que de la manière dont les tourtereaux sont "accueillis" par le propriétaire (travesti !) d'un manoir, sorte de docteur Frankenstein looké Freddie Mercury. Manque de bol: je n'ai pas vraiment suivi cette intrigue délirante. Pourquoi ? Parce que j'ai en fait vu The Rocky Horror picture show dans les conditions de projection qui sont les siennes au Studio Galande, un petit cinéma parisien qui en a fait son grand classique tous les vendredis et samedis depuis... euh... un bon bout de temps. Pour tout dire, je n'avais pas réellement anticipé les conséquences...
Je dois le dire: la prestation des No Good Kids a torpillé mon plaisir ! Bêtement, je m'étais imaginé que cette troupe de comédiens bénévoles visait à renforcer le caractère fantasque du long-métrage. S'agissant d'une comédie musicale, je m'attendais à une bande originale jouée en simultané et tout au plus à quelques pas de danse. J'avais également entendu parler de jets de riz - ce qui s'est vérifié rapidement, lors de la scène de mariage (presque) inaugurale. Seulement voilà... j'étais venu voir du cinéma et j'en ai été frustré ! L'explication est simple: les "animateurs" de la soirée ont enchaîné blague sur blague, comme s'il était fûté et tout à fait indispensable d'intégrer de nouvelles répliques modernes à ce film des seventies. Or, The Rocky Horror picture show n'en a pas besoin: d'un kitsch incontestable et je crois assumé, il m'a paru très loin d'être vulgaire ou crétin, à l'inverse des vannes de ses prétendus admirateurs. Lesquels, en plus, ont démarré avec un bon quart d'heure de retard sur l'horaire annoncé, faute d'avoir vérifié leurs micros. Aïe aïe aïe...
The Rocky Horror picture show
Film américain de Jim Sharman (1975)
Bon... en réalité, ma faible note finale doit plus au mauvais délire orchestré autour du film qu'à la qualité du long-métrage lui-même. Quelle déception que cette soirée, mes ami(e)s ! J'espère pouvoir redonner une chance à l'oeuvre originelle et savoir l'aimer davantage. D'ici là, si ce type d'oeuvre décalée vous branche, vous seriez inspirés de rejoindre Le bal des vampires - ou, mieux, Frankenstein Junior.
14 commentaires:
Houlà...voilà une douche froide.
Il faudrait que je revoie ce film, mais je crois que je supporterais mal le "supplément comique" que tu as du subir, Martin. Tel quel, il se suffit à lui-même, je pense.
Douche froide... c'est exactement ça (et je le regrette). Je vais laisser passer du temps, mais je suis toutefois bien décidé à revoir le film un jour ou l'autre, cette fois sans "supplément". Je reste en effet sur l'impression fâcheuse que l'on a sabordé mon plaisir...
Vu il y a très longtemps et pas emballé par le film. Préféré Frankenstein Junior dont l'acteur Gene Wilder vient de nous quitter.
Je ne suis pas sûr que les intentions de départ soient les mêmes. Il faudrait donc que j'en juge objectivement à la revoyure, mais il est possible qu'au final, je préfère moi aussi "Frankenstein Junior".
Frankenstein Junior pour moi aussi ;-)
Une rentrée qui commence mal, R.I.P Mr Wilder au passage :(
Bonne journée Martin.
Douze heures plus tard... merci, Ronnie !
Oui, c'était une triste nouvelle pour débuter la journée. M'enfin, il nous reste ses films et c'est déjà bien. Et puis, avant ou après la découverte d'un autre opus avec Gene Wilder, je ne renonce pas pour autant à re-revoir "The Rocky Horror picture show".
Oooh non t'aimes pas ce film, je suis trooop triste :( - ça va, je vais m'en remettre ! :o
Euh... Tina... je te réserve mon auto-copier-coller: "ma faible note finale doit plus au mauvais délire orchestré autour du film qu'à la qualité du long-métrage lui-même". Promis, Janet, Brad et les autres fadas auront droit tôt ou tard à une seconde chance.
Let's do the time warp again... later !
Tu ne vas pas le croire... Je ne j'ai jamais vu*.. Je ne reparerai pas cette erreur dans ce cinéma... Ça a l'air bien naze ce que tu en dis.
*mais bon, j'en connais qui n'ont vu ni le Parrain 3 ni les Misfits j'en suis encore sur le cul !
Je le crois d'autant plus volontiers que, comme tu le sais, j'ai moi aussi une tripotée de classiques et de films cultes à rattraper ! C'est un peu une quête sans fin, à vrai dire...
Je n'ai pas vu le film au Studio Galande, mais a priori, ce que j'ai subi correspond semble-t-il en tous points à ce qui est infligé au public parisien. En gros, j'espérais voir un film kitsch mais sympathique, rehaussé par l'affection et les blagues de joyeux drilles. Et, en réalité, j'ai le sentiment d'avoir vu une troupe à l'humour lourdingue dynamiter un long-métrage avec un profond mépris pour le travail des autres. D'où une grosse grosse frustration à la sortie !
Tu as dû avoir affaire à une bande d'amateurs.
De toute façon si je le vois ce sera sans ce folklore.
Oui, c'était une troupe d'amateurs. Je le savais d'avance, mais j'attendais autre chose...
Tu as bien raison de privilégier une vision sans les à-côtés !
Certes, j'ai bien lu mais même je pense que lorsqu'on aime quelque chose, on fait abstraction de ce genre de choses. Disons que ça a été le truc en trop dans ton expérience :p
Je me permets d'insister: connaissant mal le long-métrage, tout ce brouhaha autour a gâché mon plaisir. Je ne vois pas l'intérêt de faire des blagues "cul-bite-couille" et des références à l'actu politique pendant 90% de la projection !
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