Amis cinéphiles qui passez ici, j'ai besoin de vous. Je sais pertinemment que ce sera difficile, mais j'aimerais pouvoir découvrir - et pourquoi pas, ensuite, voir ? - les films dont viennent les photos du jour. Un petit indice pour mettre les plus connaisseurs d'entre vous sur la piste: je les ai prises en Chine, dans ce qui avait l'air d'être un musée du cinéma, le Exhibition hall of Sun Daolin film art center (tel qu'écrit en anglais sur la façade du bâtiment). Bredouille sur place, je poursuis mon enquête maintenant que je suis rentré, sans grande conviction. Je précise juste qu'un peu plus tard pendant cette même journée du 3 septembre dernier, je suis arrivé au but de ma visite: la vieille ville de Xitang. J'ai découvert ensuite que Tom Cruise y avait tourné une scène de Mission Impossible 3 !
Comme je le fais désormais à chaque fois ou presque, j'ai souhaité revenir de mon séjour à l'étranger avec une moisson de films locaux. Bingo ! Après avoir fait chou blanc en Autriche et aux Pays-Bas, j'ai pu m'offrir quelques longs-métrages chinois, sept au total en fait, auxquels j'ai ajouté une production coréenne. J'ai essayé de prendre des choses dans des styles différents les uns des autres pour varier les plaisirs et vous pouvez compter sur moi pour vous présenter ça progressivement, au fur et à mesure de mes visionnages successifs. Souvenez-vous: il y a peu, j'ai chroniqué un premier film chinois - Shaolin soccer - sur ce blog. D'autres suivront donc. J'en ai désormais une dizaine dans ma collection, à vue de nez. Et j'annonce dès à présent que les jours qui viennent me permettront déjà d'évoquer quelques autres facettes du septième art venu d'Asie. D'emblée, cette perspective me réjouit d'ailleurs au plus haut point.
Statistiquement, c'est vrai: les films asiatiques sont une exception sur ces pages. Il y en a à ce jour 18 au total, une moitié de Japonais et quelques Coréens. C'est bien tout un pan de la culture mondiale que je dois encore découvrir - au même titre que le cinéma africain, par exemple, totalement absent de ces colonnes pour l'instant. Chiffres toujours, je constate que, bon an mal an, quelque chose comme une dizaine de productions chinoises arrive jusqu'à nous chaque année. C'est peu. Certaines de ses oeuvres sont co-produites par des compagnies américaines ou européennes, la plupart estampillée Hong Kong et peut-être de ce fait davantage soumises aux influences occidentales. Notez que je ne suis pas tout à fait largué: l'an passé, je vous ai parlé du film asiatique qui a fait le plus d'entrées. Avis aux amateurs, c'était la dernière livraison du maître nippon Hayao Miyazaki, Ponyo sur la falaise. Plutôt destiné au public enfantin, ce long-métrage d'animation s'est classé à la 58ème place du box office, attirant 910.449 curieux dans les cinémas de France.
1 commentaire:
Il doit s'agir de films avec Sun Daolin mais à savoir lesquels... tu poses une grosse colle là !
Le cinéma asiatique me séduit depuis longtemps également. Mes réalisateurs favoris sont Kim Ki-Duk, Zhang Yimou, Hidéo Nakata,Takeshi Kitano,Wong Kar-wai, Hayao Miyazaki et Satoshi Kon. J'en oublie surement et j'ai moins vu de films asiatiques ces 2 dernières années. J'ai du Kitano et du Ki-Duk à rattraper notamment.Et je voudrais tenter d'autres oeuvres de Kwak Jae-yong (My Sassy Girl) et Kim Jee-woon (A bittersweet life). Il y a vraiment une grande bipolarité dans ce cinéma, avec des perles rares côtoyant souvent des séries B affligeantes. Mais c'est tellement humain qu'on ne peut s'empêcher d'en être curieux. J'espère que tu offriras des billets passionnant sur ce cinéma !
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