Après les Oscars, après les Césars, la Palme d'or ! Non, je n'ai pas fumé de substance interdite, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Rassurez-vous: je sais bien que le Festival de Cannes a lieu au mois de mai ! N'empêche: Gilles Jacob, son président, a remis mercredi une Palme d'or à Clint Eastwood, lors d'une soirée... au Fouquet's ! Interloqué par la nouvelle, j'ai d'abord cherché à la vérifier: c'est fait. Ensuite, j'ai voulu la comprendre et, tant qu'à faire, la compléter: c'est fait aussi. Sachez donc, si vous l'ignorez que Clint Eastwood était l'autre jour en tournée promotionnelle en France. Déjà chevalier des Arts et Lettres, si mes souvenirs sont bons, le voilà donc "palmé" ! Ce n'est pas la première fois que le Festival décerne un tel Prix hors les murs. Une "Palme à la carrière" avait déjà été remise à Alain Resnais, Gérard Oury, Jeanne Moreau et Jane Fonda. Il existe aussi une "Palme des Palmes", dont un jury d'ex-lauréats avait honoré Ingmar Bergman en 1998...
Revenons à ce cher Clint Eastwood. Je me souviens avoir ressenti une certaine colère, l'année dernière, quand j'ai appris qu'il repartait de la Croisette avec un "simple" Prix spécial du jury. Il me semblait alors que ce vieux monsieur méritait mieux que ce que j'imaginais alors être un enterrement de première classe. "OK, Clint, on a vu L'échange, on aime bien ton cinéma, voilà une récompense, mais surtout, ne reviens pas encore une fois": c'est ce que j'avais imaginé des pensées des professionnels de la profession, au mois de mai. Aujourd'hui, je reste étonné de leur décision de remettre une Palme spéciale, mais plus nuancé sur l'intention. Car, finalement, c'est quand même un bel hommage, un autre, pourrais-je dire. Information rassurante: Eastwood, lui, se réjouit sans s'en contenter et ne semble pas avoir dit son dernier mot cinématographique. Réalisateur, il prépare un film sur Nelson Mandela, avec son ami Morgan Freeman. En attendant, moi, je vais au cinéma pour voir Gran Torino cet après-midi. Chronique à suivre, bien entendu.
Revenons à ce cher Clint Eastwood. Je me souviens avoir ressenti une certaine colère, l'année dernière, quand j'ai appris qu'il repartait de la Croisette avec un "simple" Prix spécial du jury. Il me semblait alors que ce vieux monsieur méritait mieux que ce que j'imaginais alors être un enterrement de première classe. "OK, Clint, on a vu L'échange, on aime bien ton cinéma, voilà une récompense, mais surtout, ne reviens pas encore une fois": c'est ce que j'avais imaginé des pensées des professionnels de la profession, au mois de mai. Aujourd'hui, je reste étonné de leur décision de remettre une Palme spéciale, mais plus nuancé sur l'intention. Car, finalement, c'est quand même un bel hommage, un autre, pourrais-je dire. Information rassurante: Eastwood, lui, se réjouit sans s'en contenter et ne semble pas avoir dit son dernier mot cinématographique. Réalisateur, il prépare un film sur Nelson Mandela, avec son ami Morgan Freeman. En attendant, moi, je vais au cinéma pour voir Gran Torino cet après-midi. Chronique à suivre, bien entendu.
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