Le Japon prend de la place dans mes découvertes cinématographiques de ce premier trimestre 2017 ! J'ai vu dernièrement mon second film de Naomi Kawase, une réalisatrice que j'étais content de retrouver. Sorti il y a bientôt dix ans, La forêt de Mogari lui a valu le Grand Prix du jury du festival de Cannes. C'est un long-métrage très étonnant...
La caméra nous entraîne au coeur d'une maison de retraite japonaise. Construit au beau milieu de la nature, l'établissement donne de la fin de vie une image relativement apaisée. Naomi Kawase rappelle alors ses (grands) talents de spécialiste du documentaire: elle observe attentivement ce petit monde clos sur lui-même, avant d'en ouvrir grand les portes pour permettre à l'un des pensionnaires de "filer". Monsieur Shigeki, qui n'a visiblement plus toute sa tête, part d'abord en promenade avec Machiko, une aide-soignante peu expérimentée. Bientôt, un imprévu survient et, en un instant, La forêt de Mogari trouve alors la justification de son titre. Non, je n'en dirai pas plus...
Le film fait résolument appel à votre imagination et à votre ouverture d'esprit. Sans véritable souci de réalisme, il concentre son intrigue entre les mains de deux personnages, qu'il suit de très près. Pas sûr pourtant qu'il faille parler d'oeuvre contemplative: le mouvement s'inscrit dans un très bel environnement... sans que ce soit le sujet ! La forêt de Mogari ne suit pas les sentiers battus, mais son intention allégorique est très claire: admirablement photographié, le cadre naturel est ici un personnage à part entière, qui accompagne les êtres de chair et d'os dans un voyage spirituel. Quelque chose les réunit évidemment et il était important qu'ils puissent oublier les conditions premières de leur rencontre pour se rapprocher (sans grand discours). Empathie et recueillement sont les clés de ce voyage. Le ferez-vous ?
La forêt de Mogari
Film japonais de Naomi Kawase (2007)
C'était donc mon second Naomi Kawase, après son Still the water découvert fin 2014. Les deux films ne se ressemblent pas vraiment. Pour retrouver un peu de l'ambiance de celui d'aujourd'hui, je conseille surtout le remarquable Vers l'autre rive (de Kiyoshi Kurosawa). Maintenant, si c'est la relation vieil homme / jeune femme qui titille votre intérêt, je dirais Printemps tardif - dans un tout autre genre...
----------
Hop ! Un cran de plus dans mon Movie Challenge...
Je réponds ce jour à l'objectif n°30: "Un film réalisé par une femme".
Ce serait plutôt le film qui vous intéresse, dites-vous ?
Dont acte. Je vous recommande un petit tour chez "L'oeil sur l'écran".
La caméra nous entraîne au coeur d'une maison de retraite japonaise. Construit au beau milieu de la nature, l'établissement donne de la fin de vie une image relativement apaisée. Naomi Kawase rappelle alors ses (grands) talents de spécialiste du documentaire: elle observe attentivement ce petit monde clos sur lui-même, avant d'en ouvrir grand les portes pour permettre à l'un des pensionnaires de "filer". Monsieur Shigeki, qui n'a visiblement plus toute sa tête, part d'abord en promenade avec Machiko, une aide-soignante peu expérimentée. Bientôt, un imprévu survient et, en un instant, La forêt de Mogari trouve alors la justification de son titre. Non, je n'en dirai pas plus...
Le film fait résolument appel à votre imagination et à votre ouverture d'esprit. Sans véritable souci de réalisme, il concentre son intrigue entre les mains de deux personnages, qu'il suit de très près. Pas sûr pourtant qu'il faille parler d'oeuvre contemplative: le mouvement s'inscrit dans un très bel environnement... sans que ce soit le sujet ! La forêt de Mogari ne suit pas les sentiers battus, mais son intention allégorique est très claire: admirablement photographié, le cadre naturel est ici un personnage à part entière, qui accompagne les êtres de chair et d'os dans un voyage spirituel. Quelque chose les réunit évidemment et il était important qu'ils puissent oublier les conditions premières de leur rencontre pour se rapprocher (sans grand discours). Empathie et recueillement sont les clés de ce voyage. Le ferez-vous ?
La forêt de Mogari
Film japonais de Naomi Kawase (2007)
C'était donc mon second Naomi Kawase, après son Still the water découvert fin 2014. Les deux films ne se ressemblent pas vraiment. Pour retrouver un peu de l'ambiance de celui d'aujourd'hui, je conseille surtout le remarquable Vers l'autre rive (de Kiyoshi Kurosawa). Maintenant, si c'est la relation vieil homme / jeune femme qui titille votre intérêt, je dirais Printemps tardif - dans un tout autre genre...
----------
Hop ! Un cran de plus dans mon Movie Challenge...
Je réponds ce jour à l'objectif n°30: "Un film réalisé par une femme".
Ce serait plutôt le film qui vous intéresse, dites-vous ?
Dont acte. Je vous recommande un petit tour chez "L'oeil sur l'écran".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire