Vous connaissez Unifrance ? Créé en 1949, cet organisme associatif assure la promotion du cinéma français dans le monde. Sur son site Internet, je télécharge assez fréquemment des dossiers de presse pour mieux connaître et comprendre les films que je vois en salles. Celui de Mercuriales est très elliptique, à l'image d'un long-métrage assez difficile à saisir... et qui me semble avoir subi un bon gros flop.
Banlieue parisienne, de nos jours. Lisa et Joane, deux jeunes femmes d'environ 25 ans, font connaissance et deviennent vite inséparables. L'une est venue travailler en France, en provenance de Moldavie. L'autre, une "locale", se rêve future danseuse. Une réalité très banale et parfois sordide semble le lot quotidien de ces drôles d'héroïnes. Virgil Vernier filme ses personnages comme s'il filmait la vie ordinaire de gens sans rien d'exceptionnel. Il arrive dès lors que Mercuriales ressemble à un documentaire. Cela dit, une certaine dose d'étrangeté envahit pourtant l'écran, mais aussi la bande-son, par l'intermédiaire d'une voix off lancinante. "Cette histoire se passe en des temps reculés. Des temps de violence. Partout à travers l’Europe, une sorte de guerre se propageait"... plutôt malin, celui qui saisira le message.
Personnellement, j'ai vite renoncé à (tout) comprendre. Il est permis d'apprécier le film pour ce qu'il dissimule, tout en demeurant réceptif à ce qu'il montre. Il y a quelques très belles images, là-dedans. Mercuriales nous entraîne là où on ne va pas, et notamment au coeur des galeries techniques des tours jumelles de Bagnolet dont le nom est également le titre du long-métrage. Les fanas d'architecture contemporaine pourraient bien trouver là un intérêt supplémentaire quand il s'agira pour eux de plonger dans cette histoire. Les autres auraient tort de renoncer sans y réfléchir: ce n'est pas tous les jours que le septième art accouche d'une oeuvre aussi complexe. J'admets aussi que je n'ai pas envie de renouveler l'expérience trop souvent. D'ailleurs, après la projection, je suis resté bouche bée. C'est dire...
Mercuriales
Film français de Virgil Vernier (2014)
Plutôt apprécié par les critiques professionnels, ce long-métrage étonnant aura constitué pour moi une expérience. Je dois préciser que je ne l'aurai probablement pas vu s'il n'avait pas été programmé par mon association cinéphile. Josiane, notre présidente, a parlé d'une démarche à la Rohmer "à l'envers". Je ne saurais mieux dire. Bizarroïde, le film brasse des thèmes ésotériques et mythologiques...
Banlieue parisienne, de nos jours. Lisa et Joane, deux jeunes femmes d'environ 25 ans, font connaissance et deviennent vite inséparables. L'une est venue travailler en France, en provenance de Moldavie. L'autre, une "locale", se rêve future danseuse. Une réalité très banale et parfois sordide semble le lot quotidien de ces drôles d'héroïnes. Virgil Vernier filme ses personnages comme s'il filmait la vie ordinaire de gens sans rien d'exceptionnel. Il arrive dès lors que Mercuriales ressemble à un documentaire. Cela dit, une certaine dose d'étrangeté envahit pourtant l'écran, mais aussi la bande-son, par l'intermédiaire d'une voix off lancinante. "Cette histoire se passe en des temps reculés. Des temps de violence. Partout à travers l’Europe, une sorte de guerre se propageait"... plutôt malin, celui qui saisira le message.
Personnellement, j'ai vite renoncé à (tout) comprendre. Il est permis d'apprécier le film pour ce qu'il dissimule, tout en demeurant réceptif à ce qu'il montre. Il y a quelques très belles images, là-dedans. Mercuriales nous entraîne là où on ne va pas, et notamment au coeur des galeries techniques des tours jumelles de Bagnolet dont le nom est également le titre du long-métrage. Les fanas d'architecture contemporaine pourraient bien trouver là un intérêt supplémentaire quand il s'agira pour eux de plonger dans cette histoire. Les autres auraient tort de renoncer sans y réfléchir: ce n'est pas tous les jours que le septième art accouche d'une oeuvre aussi complexe. J'admets aussi que je n'ai pas envie de renouveler l'expérience trop souvent. D'ailleurs, après la projection, je suis resté bouche bée. C'est dire...
Mercuriales
Film français de Virgil Vernier (2014)
Plutôt apprécié par les critiques professionnels, ce long-métrage étonnant aura constitué pour moi une expérience. Je dois préciser que je ne l'aurai probablement pas vu s'il n'avait pas été programmé par mon association cinéphile. Josiane, notre présidente, a parlé d'une démarche à la Rohmer "à l'envers". Je ne saurais mieux dire. Bizarroïde, le film brasse des thèmes ésotériques et mythologiques...
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