Je crois en avoir déjà fait état: sur les Bobines, le Japon et l'Italie font la course pour être le quatrième pays le plus souvent cité derrière les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Le camp nippon est le premier à se renforcer cette année: c'est quelques jours avant la fin du mois de janvier que j'ai découvert Cure, film méconnu sous nos latitudes, mais noté 7,5/10 sur le site de référence IMDb...
Pour vous dire les choses comme elles sont, j'ai eu quelque difficulté à véritablement apprécier Cure à sa juste valeur - il est possible d'ailleurs que j'y revienne bientôt, mais c'est une autre histoire. Thriller assez glaçant, le long-métrage évoque une série de meurtres sanglants, sans rapport apparent les uns avec les autres, si ce n'est que les victimes ont été retrouvées avec un X gravé dans la nuque. Deux hommes, l'inspecteur Takabe et son ami psychiatre Sakuma, tentent d'appréhender les éventuelles connexions entre les crimes. Plusieurs suspects sont appréhendés, mais ne se souviennent de rien. Ensemble, les deux enquêteurs se penchent sur la personnalité complexe d'un dénommé Mamiya, jeune homme amnésique soupçonné d'avoir croisé la route de chaque assassin avant le passage à l'acte. Banale affaire de serial killer ? Pas vraiment. Le long-métrage s'ingénie à brouiller les codes: on ne sait alors plus trop quoi penser...
Autant être honnête avec vous: j'ai cherché quelques informations complémentaires sur le Net pour écrire ma chronique. Il en ressort que le film a quelques sincères admirateurs, moins largués que moi dans ses tortueux méandres. J'ai lu quelque part que Cure posait davantage de questions qu'il n'apportait de réponses: c'est juste. Chacun d'entre vous est libre d'apprécier ce style, bien entendu. Personnellement, même si je suis resté un peu "à côté", je conçois parfaitement qu'on puisse aimer se perdre dans un labyrinthe mental d'autant plus déroutant qu'il est également question ici de suggestion par l'hypnose. Le tout laisse planer une impression malsaine, appuyée finalement par l'idée souterraine que, sans le savoir, chaque citoyen d'apparence ordinaire dissimule peut-être un tueur en puissance. Formellement, le long-métrage est réussi, avec quelques beaux plans et un admirable travail sur les sons. Un peu fantomatique, tout ça...
Cure
Film japonais de Kiyoshi Kurosawa (1997)
Précisons-le une bonne fois pour toutes: il n'y a aucun lien familial entre Kiyoshi et son aîné, le grand Akira Kurosawa. Le "jeunot" semble l'avoir rappelé à plusieurs reprises, sans se plaindre toutefois du supplément de notoriété que lui a apporté cette homonymie. Cure l'a fait connaître d'un certain public occidental, une quinzaine d'années avant le diptyque Shokuzai, encensé en 2012. J'ai songé à Epitaph...
Pour vous dire les choses comme elles sont, j'ai eu quelque difficulté à véritablement apprécier Cure à sa juste valeur - il est possible d'ailleurs que j'y revienne bientôt, mais c'est une autre histoire. Thriller assez glaçant, le long-métrage évoque une série de meurtres sanglants, sans rapport apparent les uns avec les autres, si ce n'est que les victimes ont été retrouvées avec un X gravé dans la nuque. Deux hommes, l'inspecteur Takabe et son ami psychiatre Sakuma, tentent d'appréhender les éventuelles connexions entre les crimes. Plusieurs suspects sont appréhendés, mais ne se souviennent de rien. Ensemble, les deux enquêteurs se penchent sur la personnalité complexe d'un dénommé Mamiya, jeune homme amnésique soupçonné d'avoir croisé la route de chaque assassin avant le passage à l'acte. Banale affaire de serial killer ? Pas vraiment. Le long-métrage s'ingénie à brouiller les codes: on ne sait alors plus trop quoi penser...
Autant être honnête avec vous: j'ai cherché quelques informations complémentaires sur le Net pour écrire ma chronique. Il en ressort que le film a quelques sincères admirateurs, moins largués que moi dans ses tortueux méandres. J'ai lu quelque part que Cure posait davantage de questions qu'il n'apportait de réponses: c'est juste. Chacun d'entre vous est libre d'apprécier ce style, bien entendu. Personnellement, même si je suis resté un peu "à côté", je conçois parfaitement qu'on puisse aimer se perdre dans un labyrinthe mental d'autant plus déroutant qu'il est également question ici de suggestion par l'hypnose. Le tout laisse planer une impression malsaine, appuyée finalement par l'idée souterraine que, sans le savoir, chaque citoyen d'apparence ordinaire dissimule peut-être un tueur en puissance. Formellement, le long-métrage est réussi, avec quelques beaux plans et un admirable travail sur les sons. Un peu fantomatique, tout ça...
Cure
Film japonais de Kiyoshi Kurosawa (1997)
Précisons-le une bonne fois pour toutes: il n'y a aucun lien familial entre Kiyoshi et son aîné, le grand Akira Kurosawa. Le "jeunot" semble l'avoir rappelé à plusieurs reprises, sans se plaindre toutefois du supplément de notoriété que lui a apporté cette homonymie. Cure l'a fait connaître d'un certain public occidental, une quinzaine d'années avant le diptyque Shokuzai, encensé en 2012. J'ai songé à Epitaph...
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