J'aime bien Arte. Pour plusieurs raisons. Il me semble que la chaîne franco-allemande a des programmes plus accessibles qu'à ses débuts. Au rayon cinéma, j'apprécie particulièrement de pouvoir découvrir quelques productions d'outre-Rhin, en version originale et restées inédites dans nos salles. Le titre "français" choisi pour Halbschatten m'a surpris, sans m'empêcher toutefois de voir cet Everyday objects.
Je vais être franc: la première chose qui a titillé ma curiosité cinéphile, c'est que le film a été tourné sur des sites que je connais bien: Nice et les communes avoisinantes, avec une vue plongeante sur la mer Méditerranée. Une dénommée Merle y débarque un jour d'été, invitée par Romuald, un Allemand propriétaire d'une belle villa. L'homme, toutefois, manque à l'appel: il est retenu par son travail, laisse donc son hôte à la garde de ses enfants et est censé réapparaître le surlendemain. Surprise mais pas fâchée, Merle prend ses aises, fait bronzette sur la terrasse et profite de la piscine. Situation idyllique ? Pas vraiment, non. Bien qu'elle parle un français plus que correct, la jeune femme reçoit presque partout un accueil froid, sinon hostile. Et Everyday objects s'enfonce dans la torpeur...
Je n'ai pas bien compris où le réalisateur voulait en venir. Il est vrai que Everyday objects est un premier film, ce qui pourrait expliquer un manque de maturité artistique, mais le problème est ailleurs. Après coup, j'ai lu les rares critiques disponibles en français: on y dit que le long-métrage aborde la question de l'attente, mais aussi celle d'une possible trahison d'un amant, peu concerné par la relation affective et dès lors oublieux de sa compagne. Admettons. L'ennui dans tout ça, c'est que je n'ai ressenti aucune véritable empathie dans cette petite heure et quart de cinéma. J'ai même eu l'impression de regarder un univers tourner à vide, dans un non-rythme absolu. Quand Merle s'encanaille et quitte la maison, ses aventures nocturnes avec d'autres gens ne m'ont guère intéressé. Bon, voilà, tant pis...
Everyday objects
Film allemand de Nicolas Wackerbarth (2013)
Combien serons-nous à avoir regardé ce curieux long-métrage diffusé au tout début du mois ? Peu, j'imagine. Je ne vais pas renoncer à voir d'autres films allemands - et sûrement y reviendrai-je dans un futur proche. Je vous laisse aussi parcourir mon index "Cinéma du monde" pour avoir d'autres idées. Là, après le délire Near death experience au cinéma, j'ai encore eu du mal à apprécier un personnage solitaire.
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Ah... une petite précision, tout de même...
Halbschatten, en allemand, ça veut dire "Pénombre, opacité". J'arrive difficilement à faire le lien avec Everyday objects, objets quotidiens du titre en France. Le sous-titre Arte, lui, proposait "Clair obscur"...
Je vais être franc: la première chose qui a titillé ma curiosité cinéphile, c'est que le film a été tourné sur des sites que je connais bien: Nice et les communes avoisinantes, avec une vue plongeante sur la mer Méditerranée. Une dénommée Merle y débarque un jour d'été, invitée par Romuald, un Allemand propriétaire d'une belle villa. L'homme, toutefois, manque à l'appel: il est retenu par son travail, laisse donc son hôte à la garde de ses enfants et est censé réapparaître le surlendemain. Surprise mais pas fâchée, Merle prend ses aises, fait bronzette sur la terrasse et profite de la piscine. Situation idyllique ? Pas vraiment, non. Bien qu'elle parle un français plus que correct, la jeune femme reçoit presque partout un accueil froid, sinon hostile. Et Everyday objects s'enfonce dans la torpeur...
Je n'ai pas bien compris où le réalisateur voulait en venir. Il est vrai que Everyday objects est un premier film, ce qui pourrait expliquer un manque de maturité artistique, mais le problème est ailleurs. Après coup, j'ai lu les rares critiques disponibles en français: on y dit que le long-métrage aborde la question de l'attente, mais aussi celle d'une possible trahison d'un amant, peu concerné par la relation affective et dès lors oublieux de sa compagne. Admettons. L'ennui dans tout ça, c'est que je n'ai ressenti aucune véritable empathie dans cette petite heure et quart de cinéma. J'ai même eu l'impression de regarder un univers tourner à vide, dans un non-rythme absolu. Quand Merle s'encanaille et quitte la maison, ses aventures nocturnes avec d'autres gens ne m'ont guère intéressé. Bon, voilà, tant pis...
Everyday objects
Film allemand de Nicolas Wackerbarth (2013)
Combien serons-nous à avoir regardé ce curieux long-métrage diffusé au tout début du mois ? Peu, j'imagine. Je ne vais pas renoncer à voir d'autres films allemands - et sûrement y reviendrai-je dans un futur proche. Je vous laisse aussi parcourir mon index "Cinéma du monde" pour avoir d'autres idées. Là, après le délire Near death experience au cinéma, j'ai encore eu du mal à apprécier un personnage solitaire.
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Ah... une petite précision, tout de même...
Halbschatten, en allemand, ça veut dire "Pénombre, opacité". J'arrive difficilement à faire le lien avec Everyday objects, objets quotidiens du titre en France. Le sous-titre Arte, lui, proposait "Clair obscur"...
1 commentaire:
Moi ce qui m'agace, c'est que mon programme télé annonce "film", que je regarde, que je trouve nul, et après vérification sur le net, je m'aperçois que c'était un téléfilm... Agaçant !!!
A part ça, Arte reste LA chaîne du cinéma.
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