Pour beaucoup de cinéphiles, ils sont indissociables: les Britanniques Michael Powell et Emeric Pressburger ont souvent travaillé ensemble, ce qui fait qu'il n'est pas forcément utile de connaître le rôle respectif de chacun dans leurs productions communes. Le seul hasard a voulu que je découvre leur cinéma aussitôt après avoir pu lire la chronique d'un de leurs films sur "L'oeil sur l'écran". J'avais initialement prévu de voir autre chose ce soir-là mais, invité chez Philippe, le choix s'est finalement porté sur Le narcisse noir. Un classique, paraît-il.
L'histoire ? C'est celle d'une poignée de religieuses, à qui un potentat indien offre un palais en guise de dispensaire et d'école. Le bâtiment a ceci de particulier qu'il est perché à flanc de falaise, au sommet d'une montagne himalayenne. Isolé, le site est spartiate au possible et battu par des vents constants. Le narcisse noir montre clairement qu'à vouloir profiter de leur "cadeau", les soeurs ne choisissent pas franchement la solution de facilité. On comprend pourquoi, au début du film, la mère supérieure a sélectionné la plus jeune de ses nonnes pour diriger le nouveau couvent. Sans trop dévoiler, j'ajoute simplement que le scénario du long-métrage ne saurait se résumer aux péripéties de la vie religieuse en territoire hostile. Une fois passé ce point de départ, l'intrigue va se focaliser sur les difficultés d'une petite communauté à cohabiter. Un grain de sable vient enrayer la machinerie: on s'y attendait plus ou moins après avoir appris que les soeurs devaient renouveler leurs voeux une fois l'an...
Je ne vais pas vous raconter d'histoire: tout ça ne m'a pas passionné. Possible que je sois passé à côté du truc. Je m'attendais à mieux. Compte tenu des échos flatteurs, j'espérais découvrir un film emballant et... non, j'ai eu au contraire l'impression que le suspense ne prenait jamais vraiment. Reste que le long-métrage m'a séduit sur un point précis: son graphisme ! Ayant récemment bénéficié d'une restauration, Le narcisse noir est une pure merveille visuelle. Ses jeux de lumière contribuent significativement à l'ambiance ! Même si les décors peints sont très franchement dépassés aujourd'hui, ils apportent avec eux une bonne dose de charme. Autant dire que, plus que jamais, les trois étoiles que j'attribue donc à ce fameux classique correspondent d'abord à un ratio intérêt ressenti / attente éprouvée. Pour certains de ses aspects techniques, l'oeuvre du duo Powell et Pressburger mériterait une note bien plus haute. Elle viendra peut-être pour un autre de leurs films.
Le narcisse noir
Film britannique de M. Powell et E. Pressburger (1947)
Une relative déception pour moi avec ce film pourtant très apprécié des cinéphiles. J'ai quand même bien l'intention de pousser plus loin mes investigations. Voir Les chaussons rouges figure déjà au rang de mes projets à moyen terme. En collection, j'ai aussi trois films réalisés par le seul Michael Powell à découvrir. Je vous conseille également de voir, si vous le pouvez, de vieilles comédies britanniques, et par exemple Tueurs de dames ou Noblesse oblige.
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Pour en savoir plus...
Deux options s'offrent désormais à vous. Vous pouvez retourner immédiatement chez mes comparses de "L'oeil sur l'écran" et y relire la chronique de Les chaussons rouges, autre classique du duo. Alternative: vous pouvez préférer avoir un autre avis sur Le narcisse noir, auquel cas je vous oriente vers "L'impossible blog ciné". Merci en tout cas de me laisser le temps de mieux connaître le cinéma britannique de cette époque et celui des deux larrons en particulier. Après ça, c'est certain: je ne manquerai pas l'occasion d'y revenir.
L'histoire ? C'est celle d'une poignée de religieuses, à qui un potentat indien offre un palais en guise de dispensaire et d'école. Le bâtiment a ceci de particulier qu'il est perché à flanc de falaise, au sommet d'une montagne himalayenne. Isolé, le site est spartiate au possible et battu par des vents constants. Le narcisse noir montre clairement qu'à vouloir profiter de leur "cadeau", les soeurs ne choisissent pas franchement la solution de facilité. On comprend pourquoi, au début du film, la mère supérieure a sélectionné la plus jeune de ses nonnes pour diriger le nouveau couvent. Sans trop dévoiler, j'ajoute simplement que le scénario du long-métrage ne saurait se résumer aux péripéties de la vie religieuse en territoire hostile. Une fois passé ce point de départ, l'intrigue va se focaliser sur les difficultés d'une petite communauté à cohabiter. Un grain de sable vient enrayer la machinerie: on s'y attendait plus ou moins après avoir appris que les soeurs devaient renouveler leurs voeux une fois l'an...
Je ne vais pas vous raconter d'histoire: tout ça ne m'a pas passionné. Possible que je sois passé à côté du truc. Je m'attendais à mieux. Compte tenu des échos flatteurs, j'espérais découvrir un film emballant et... non, j'ai eu au contraire l'impression que le suspense ne prenait jamais vraiment. Reste que le long-métrage m'a séduit sur un point précis: son graphisme ! Ayant récemment bénéficié d'une restauration, Le narcisse noir est une pure merveille visuelle. Ses jeux de lumière contribuent significativement à l'ambiance ! Même si les décors peints sont très franchement dépassés aujourd'hui, ils apportent avec eux une bonne dose de charme. Autant dire que, plus que jamais, les trois étoiles que j'attribue donc à ce fameux classique correspondent d'abord à un ratio intérêt ressenti / attente éprouvée. Pour certains de ses aspects techniques, l'oeuvre du duo Powell et Pressburger mériterait une note bien plus haute. Elle viendra peut-être pour un autre de leurs films.
Le narcisse noir
Film britannique de M. Powell et E. Pressburger (1947)
Une relative déception pour moi avec ce film pourtant très apprécié des cinéphiles. J'ai quand même bien l'intention de pousser plus loin mes investigations. Voir Les chaussons rouges figure déjà au rang de mes projets à moyen terme. En collection, j'ai aussi trois films réalisés par le seul Michael Powell à découvrir. Je vous conseille également de voir, si vous le pouvez, de vieilles comédies britanniques, et par exemple Tueurs de dames ou Noblesse oblige.
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Pour en savoir plus...
Deux options s'offrent désormais à vous. Vous pouvez retourner immédiatement chez mes comparses de "L'oeil sur l'écran" et y relire la chronique de Les chaussons rouges, autre classique du duo. Alternative: vous pouvez préférer avoir un autre avis sur Le narcisse noir, auquel cas je vous oriente vers "L'impossible blog ciné". Merci en tout cas de me laisser le temps de mieux connaître le cinéma britannique de cette époque et celui des deux larrons en particulier. Après ça, c'est certain: je ne manquerai pas l'occasion d'y revenir.
1 commentaire:
Bonjour, j'ai eu l'occasion de voir ce film sur grand écran il y a quelque temps. J'ai trouvé que visuellement, c'était sublime et les actrices sont magnifiques surtout Kathleen Byron qui interprète Soeur Ruth mais l'histoire m'a moyennement passionnée. C'est très datée. Bonne après-midi.
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