Pour le premier épisode, je vous renvoie à l'index des films, à droite. Aujourd'hui, je compte vous parler de Le parrain - 2ème partie. J'avais de fait imaginé le faire beaucoup plus tôt, mais j'ai laissé passer l'occasion. Une récente rediffusion télévisée me permet d'enfin me rattraper. Grande joie pour moi de retrouver Al Pacino. Enfant de chef mafieux devenu leader du gang après la mort (naturelle !) du patriarche, Michael Corleone est un personnage fantastique. Et le film, lui, presque aussi bon que son devancier.
Presque, oui. Peut-être est-ce dû au fait que j'étais en terrain familier, les histoires mafieuses racontées ici m'ont paru un peu moins intéressantes que celles du premier opus. On reprend vraiment les personnages là où on les avait laissés - je recommande donc vivement de prendre la trilogie à son début. Cette suite porte bien son nom: elle ne rabâche pas, elle développe ce qu'on connaît déjà. Le parrain - 2ème partie disposait toutefois de moyens financiers plus importants: décors et costumes s'avèrent extrêmement soignés et la production n'a pas lésiné sur l'emploi de figurants en nombre très important. Même s'il se déroule dans une période que je n'ai pas connue, la fin des années 50, le long-métrage ne peut pas être suspecté d'approximations. Cette quasi-perfection visuelle vient compléter un scénario relativement touffu pour nous embarquer immédiatement dans l'histoire. Plus de trois heures sont passées sans que je trouve ça pénible. J'ai même envie de dire que le roman de Mario Puzo, co-scénariste, valait sans doute pareille fresque.
Chose nouvelle: derrière la caméra, Francis Ford Coppola s'amuse également à remonter le temps. Il y a en réalité deux films distincts dans Le parrain - 2ème partie. Distincts et entremêlés, en fait. L'un nous raconte donc comment Michael Corleone s'en sort comme chef de clan et successeur de son père, l'autre... l'enfance et la jeunesse de ce dernier, un bon demi-siècle auparavant. Il est plus qu'évident que les mafieux ne sont pas les seuls à considérer les lieux familiaux comme une valeur suprême. Le long-métrage propose une réflexion intéressante sur les questions d'héritage, le libre arbitre face au bien et au mal, la fatalité de certaines choses et le poids que prennent parfois nos décisions. Les criminels ici représentés ont été dépouillés de leurs oripeaux glamour. Avant d'apparaître comme le maître absolu de son destin, Michael Corleone a surtout l'air d'un homme très seul. Dans ce registre, l'impassibilité d'Al Pacino fait merveille. Et Robert de Niro en tête, le reste du casting est tout aussi fabuleux.
Le parrain - 2ème partie
Film américain de Francis Ford Coppola (1974)
Le premier opus avait récolté trois Oscars. Ce deuxième épisode arrivera jusqu'à six. Rien de volé, malgré mon sentiment persistant que le premier opus est (un peu) meilleur. Un extraordinaire diptyque en tout cas ! Dans la série des grands films mafieux, c'est à coup sûr ce que je préfère... parmi les oeuvres que je connais. Je dois dire également que j'aime aussi beaucoup L'impasse, de Brian de Palma et avec Al Pacino encore. J'attends Le parrain 3 et/ou Scarface...
Presque, oui. Peut-être est-ce dû au fait que j'étais en terrain familier, les histoires mafieuses racontées ici m'ont paru un peu moins intéressantes que celles du premier opus. On reprend vraiment les personnages là où on les avait laissés - je recommande donc vivement de prendre la trilogie à son début. Cette suite porte bien son nom: elle ne rabâche pas, elle développe ce qu'on connaît déjà. Le parrain - 2ème partie disposait toutefois de moyens financiers plus importants: décors et costumes s'avèrent extrêmement soignés et la production n'a pas lésiné sur l'emploi de figurants en nombre très important. Même s'il se déroule dans une période que je n'ai pas connue, la fin des années 50, le long-métrage ne peut pas être suspecté d'approximations. Cette quasi-perfection visuelle vient compléter un scénario relativement touffu pour nous embarquer immédiatement dans l'histoire. Plus de trois heures sont passées sans que je trouve ça pénible. J'ai même envie de dire que le roman de Mario Puzo, co-scénariste, valait sans doute pareille fresque.
Chose nouvelle: derrière la caméra, Francis Ford Coppola s'amuse également à remonter le temps. Il y a en réalité deux films distincts dans Le parrain - 2ème partie. Distincts et entremêlés, en fait. L'un nous raconte donc comment Michael Corleone s'en sort comme chef de clan et successeur de son père, l'autre... l'enfance et la jeunesse de ce dernier, un bon demi-siècle auparavant. Il est plus qu'évident que les mafieux ne sont pas les seuls à considérer les lieux familiaux comme une valeur suprême. Le long-métrage propose une réflexion intéressante sur les questions d'héritage, le libre arbitre face au bien et au mal, la fatalité de certaines choses et le poids que prennent parfois nos décisions. Les criminels ici représentés ont été dépouillés de leurs oripeaux glamour. Avant d'apparaître comme le maître absolu de son destin, Michael Corleone a surtout l'air d'un homme très seul. Dans ce registre, l'impassibilité d'Al Pacino fait merveille. Et Robert de Niro en tête, le reste du casting est tout aussi fabuleux.
Le parrain - 2ème partie
Film américain de Francis Ford Coppola (1974)
Le premier opus avait récolté trois Oscars. Ce deuxième épisode arrivera jusqu'à six. Rien de volé, malgré mon sentiment persistant que le premier opus est (un peu) meilleur. Un extraordinaire diptyque en tout cas ! Dans la série des grands films mafieux, c'est à coup sûr ce que je préfère... parmi les oeuvres que je connais. Je dois dire également que j'aime aussi beaucoup L'impasse, de Brian de Palma et avec Al Pacino encore. J'attends Le parrain 3 et/ou Scarface...
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