Quelles images me resteront du cinéma quand je serai vieux ? Objectivement, j'ai encore du temps devant moi pour m'inquiéter vraiment de la réponse. L'heure de confondre mes héros d'enfance avec leurs pâles copies n'est pas encore venue. Pas question dès lors de voir le modeste Allan Quatermain et les mines du roi Salomon comme un épisode méconnu de la quadrilogie Indiana Jones. J'admets qu'à dix ans, les deux séries me plaisaient presque autant l'une que l'autre. Pas au point de les assimiler, mais quand même...
C'est pour retrouver une sensation d'enfance que j'ai revu l'autre jour Allan Quatermain et les mines du roi Salomon sur Gulli, la chaîne spécialement conçue pour les marmots de la TNT. Coup de gueule d'abord contre le tronçonnage du film à grands coups de spots publicitaires. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça pose des problèmes. Bref. Ce désagrément mis à part, j'ai passé un moment plutôt agréable devant ce spectacle objectivement bien peu mobilisateur pour mes neurones. Le mardi, c'est permis ! Simpliste, le scénario va directement à l'essentiel: Allan Quatermain est donc un aventurier, plus ou moins chargé d'escorter une donzelle au coeur de l'Afrique, à la recherche... devinez un peu... des mines du roi Salomon, exactement. Le plus fort dans tout ça étant que, contrairement à ce qui peut se passer chez Spielberg, l'action du film est vraiment trépidante de bout en bout ! Oui, ça ne s'arrête jamais !
Bon, après, bien sûr, Richard Chamberlain n'est pas Harrison Ford. Sharon Stone, elle, fait une héroïne assez crédible, mais on se frotte un peu les yeux de la retrouver toute jeunette dans ce rôle improbable d'oie blanche au pays des cannibales. Non, le film ne brille pas par sa subtilité - c'est plutôt une bonne grosse comédie d'aventures qui tâche. De ce fait, on s'étonnera moins d'y retrouver deux caricatures de méchants, avec un vague colonel allemand obnubilé par la musique de Wagner et un comploteur turc du genre sadique en costume traditionnel. La vraie surprise, c'est de repérer John Rhys-Davies dans la peau de ce personnage, lui qu'on avait vu comme le brave Sallah chez Indy cinq ans plus tôt. Allan Quatermain et les mines du roi Salomon puise très clairement son inspiration dans d'autres films de la même époque. Il ne m'en a pas moins offert exactement ce que j'attendais de lui: une soirée sans prise de tête.
Allan Quatermain et les mines du roi Salomon
Film américain de J. Lee Thompson (1985)
Je vous laisse parcourir l'index des films si vous voulez retrouver Indiana Jones. Pour ma part, j'ai revu ce film armé de l'état d'esprit qui était le mien il y a quelques semaines au moment de revoir Crocodile Dundee. Pour les cinéphiles plus exigeants, je signale également qu'il existe notamment un Les mines du roi Salomon sorti en 1950, avec Deborah Kerr et Stewart Granger. Je l'avais vu aussi, petit, déçu alors d'avoir confondu avec celui de 1985. Tous deux adaptent en fait un livre de Henry Rider Haggard, édité en... 1885 !
C'est pour retrouver une sensation d'enfance que j'ai revu l'autre jour Allan Quatermain et les mines du roi Salomon sur Gulli, la chaîne spécialement conçue pour les marmots de la TNT. Coup de gueule d'abord contre le tronçonnage du film à grands coups de spots publicitaires. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça pose des problèmes. Bref. Ce désagrément mis à part, j'ai passé un moment plutôt agréable devant ce spectacle objectivement bien peu mobilisateur pour mes neurones. Le mardi, c'est permis ! Simpliste, le scénario va directement à l'essentiel: Allan Quatermain est donc un aventurier, plus ou moins chargé d'escorter une donzelle au coeur de l'Afrique, à la recherche... devinez un peu... des mines du roi Salomon, exactement. Le plus fort dans tout ça étant que, contrairement à ce qui peut se passer chez Spielberg, l'action du film est vraiment trépidante de bout en bout ! Oui, ça ne s'arrête jamais !
Bon, après, bien sûr, Richard Chamberlain n'est pas Harrison Ford. Sharon Stone, elle, fait une héroïne assez crédible, mais on se frotte un peu les yeux de la retrouver toute jeunette dans ce rôle improbable d'oie blanche au pays des cannibales. Non, le film ne brille pas par sa subtilité - c'est plutôt une bonne grosse comédie d'aventures qui tâche. De ce fait, on s'étonnera moins d'y retrouver deux caricatures de méchants, avec un vague colonel allemand obnubilé par la musique de Wagner et un comploteur turc du genre sadique en costume traditionnel. La vraie surprise, c'est de repérer John Rhys-Davies dans la peau de ce personnage, lui qu'on avait vu comme le brave Sallah chez Indy cinq ans plus tôt. Allan Quatermain et les mines du roi Salomon puise très clairement son inspiration dans d'autres films de la même époque. Il ne m'en a pas moins offert exactement ce que j'attendais de lui: une soirée sans prise de tête.
Allan Quatermain et les mines du roi Salomon
Film américain de J. Lee Thompson (1985)
Je vous laisse parcourir l'index des films si vous voulez retrouver Indiana Jones. Pour ma part, j'ai revu ce film armé de l'état d'esprit qui était le mien il y a quelques semaines au moment de revoir Crocodile Dundee. Pour les cinéphiles plus exigeants, je signale également qu'il existe notamment un Les mines du roi Salomon sorti en 1950, avec Deborah Kerr et Stewart Granger. Je l'avais vu aussi, petit, déçu alors d'avoir confondu avec celui de 1985. Tous deux adaptent en fait un livre de Henry Rider Haggard, édité en... 1885 !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire