Au cinéma comme à la télé, il y a une vie après les Monty Python. Celle de Terry Jones est bien remplie depuis la séparation du groupe mythique. Acteur, scénariste et écrivain, le Britannique a réalisé quelques autres films, dont Erik le Viking, que je vous présente aujourd'hui. On aurait pu y voir Tom Hulce et Jack Lemmon. Finalement, ce sera Tim Robbins et John Cleese, ex-Monty Python également et vieux complice du cinéaste, du coup. Ai-je besoin d'ajouter que le film est gentiment barré ? Vous l'aviez compris, non ?
Erik le Viking a les cheveux longs et des idées originales sur le bien et le mal. À l'inverse des autres hommes de son clan, il goûte peu l'idée de la guerre, du pillage et du viol. Quand un énième conflit l'amène pourtant à tuer une jeune femme, il regrette amèrement d'avoir dû en arriver là et remet les choses en question. Parti s'éloigner dans la montagne, il rencontre une pythie qui lui promet réveil des dieux et retour du soleil sur les terres de sa Scandinavie natale. Ni une ni deux, le brave garçon rassemble ses compagnons et, leur évitant au passage de s'entretuer, prend la mer avec eux vers un monde meilleur où doit s'accomplir la prophétie. L'expédition ne paye pas de mine. La loufoquerie du spectacle ne m'a pas fait oublier le côté un peu "cheap" des décors. Les costumes parviennent toutefois à sauver les apparences. Bon point pour lui: le film paraît très souvent original. Il ne ressemble à aucun autre. C'est déjà ça.
Derrière la gaudriole se cache d'ailleurs autre chose. Il m'a semblé que Terry Jones développait également une certaine poésie. Inspiré par les légendes du Nord, ce qu'il raconte ouvre la porte à une culture méconnue sous nos latitudes. Le fait qu'à des rares exceptions près, les comédiens choisis pour le film me soient restés inconnus jusqu'alors, a renforcé le plaisir que j'ai pris à ces découvertes. J'irai jusqu'à dire qu'après un point de départ relativement conventionnel, Erik le Viking m'a entraîné un peu plus loin que là où je pensais aller. Sans casser trois pattes à un canard, il reste un bon divertissement. L'absurdité du propos le rend acceptable pour tout public - le sang versé a même l'air factice, c'est dire. Joué avec juste ce qu'il faut d'outrance, le long-métrage se démarque également de la norme communément admise par quelques petites surprises, au rang desquelles je citerais des divintés... enfantines. Drôle de voyage !
Erik le Viking
Film britannique de Terry Jones (1989)
Du même cinéaste, j'ai évoqué ici Monty Python - Le sens de la vie. Le film d'aujourd'hui est moins fou, mais prompt lui aussi à s'envoler vers de vraies bizarreries. Un aveu, maintenant: des deux Terry passés par les Monty Python, je préfère Gilliam. Je vous renvoie donc à l'index des réalisateurs: j'y présente trois de ses films. Je précise aussi qu'il y en a encore quelques autres à venir. Restez connectés !
Erik le Viking a les cheveux longs et des idées originales sur le bien et le mal. À l'inverse des autres hommes de son clan, il goûte peu l'idée de la guerre, du pillage et du viol. Quand un énième conflit l'amène pourtant à tuer une jeune femme, il regrette amèrement d'avoir dû en arriver là et remet les choses en question. Parti s'éloigner dans la montagne, il rencontre une pythie qui lui promet réveil des dieux et retour du soleil sur les terres de sa Scandinavie natale. Ni une ni deux, le brave garçon rassemble ses compagnons et, leur évitant au passage de s'entretuer, prend la mer avec eux vers un monde meilleur où doit s'accomplir la prophétie. L'expédition ne paye pas de mine. La loufoquerie du spectacle ne m'a pas fait oublier le côté un peu "cheap" des décors. Les costumes parviennent toutefois à sauver les apparences. Bon point pour lui: le film paraît très souvent original. Il ne ressemble à aucun autre. C'est déjà ça.
Derrière la gaudriole se cache d'ailleurs autre chose. Il m'a semblé que Terry Jones développait également une certaine poésie. Inspiré par les légendes du Nord, ce qu'il raconte ouvre la porte à une culture méconnue sous nos latitudes. Le fait qu'à des rares exceptions près, les comédiens choisis pour le film me soient restés inconnus jusqu'alors, a renforcé le plaisir que j'ai pris à ces découvertes. J'irai jusqu'à dire qu'après un point de départ relativement conventionnel, Erik le Viking m'a entraîné un peu plus loin que là où je pensais aller. Sans casser trois pattes à un canard, il reste un bon divertissement. L'absurdité du propos le rend acceptable pour tout public - le sang versé a même l'air factice, c'est dire. Joué avec juste ce qu'il faut d'outrance, le long-métrage se démarque également de la norme communément admise par quelques petites surprises, au rang desquelles je citerais des divintés... enfantines. Drôle de voyage !
Erik le Viking
Film britannique de Terry Jones (1989)
Du même cinéaste, j'ai évoqué ici Monty Python - Le sens de la vie. Le film d'aujourd'hui est moins fou, mais prompt lui aussi à s'envoler vers de vraies bizarreries. Un aveu, maintenant: des deux Terry passés par les Monty Python, je préfère Gilliam. Je vous renvoie donc à l'index des réalisateurs: j'y présente trois de ses films. Je précise aussi qu'il y en a encore quelques autres à venir. Restez connectés !
1 commentaire:
Je suis très fan de ce film, découvert par hasard il y a quelques années sur Arte !
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