dimanche 1 novembre 2009

Le grand bleu, autrement

Amis cinéphiles, ceci pourrait être un test: seriez-vous capables d'identifier les deux hommes de la photo ? Celui de droite, en blanc, est sans doute le plus connu: il est vrai que Jacques Perrin a déjà derrière lui une très longue carrière de producteur, de réalisateur mais aussi d'acteur, au cinéma surtout et un peu au théâtre. Difficile de rivaliser avec quelqu'un qui a joué son premier film en 1946, âgé de 5 ans ! En rouge, à ses côtés, les plus connaisseurs d'entre vous auront toutefois peut-être reconnu Jacques Cluzaud. Je vais être franc: jusqu'à il y a quelques semaines, je n'avais jamais entendu parler de lui. Il faut dire qu'à la différence de son ami, il n'est pas particulièrement prolifique. Sa carrière est plutôt celle d'un assistant, mais il a tout de même eu à travailler avec de grands cinéastes, parmi lesquels Alain Corneau (Afghanistan pays interdit en 1987), Régis Wargnier (Indochine en 1992)... et Jacques Perrin, donc.

Vieilles connaissances, les deux hommes ont déjà oeuvré de concert. Ensemble, ils ont réalisé Le peuple migrateur: c'était en 2001. Désormais, ils se préparent à présenter leur seconde oeuvre commune: Océans. Ce film naturaliste, qui se situerait à mi-chemin entre documentaire et fiction, doit sortir en salles le 27 janvier prochain. Si je l'évoque dès à présent, c'est que, quelques jours après l'avant-première, j'ai eu l'occasion (la chance !) d'interviewer longuement le jeune co-réalisateur. J'en reparlerai certainement quand j'aurai vu le film. Habituellement, je ne suis pas vraiment client de ce genre de productions, mais là, c'est différent. Circonstances aidant, j'ai envie de découvrir les images dont on m'a parlé. Il paraît qu'à l'inverse d'autres films récents, par exemple Home de Yann Arthus-Bertrand ou encore Le syndrome du Titanic signé Nicolas Hulot, le message que délivre l'oeuvre des deux Jacques est porteur d'espoir. Un bon moyen de débuter l'année, peut-être.

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