mardi 1 mai 2012

L'opportuniste

Une chronique de Martin

C'est la Fête du travail ! Aujourd'hui, du coup, je tire ma flemme. J'ai choisi de reparler d'un film déjà commenté ici même: Barry Lyndon. Enfin, disons plutôt que je l'ai revu et que, en suivant l'ordre logique de mes sessions cinéma, je suis amené à l'évoquer à nouveau. J'ai eu la chance d'en profiter sur écran géant, dans le cadre d'une opération baptisée Il était une fois, qui voit quelques grands classiques ressortir en salles. J'en reparlerais probablement si j'en ai l'occasion.

En attendant, donc, quelques mots nouveaux sur Barry Lyndon. Qu'ajouter à ma première chronique ? J'ai peu d'idées, à vrai dire. Sorti en 1975, récompensé par quatre Oscars techniques l'année suivante, le long-métrage a traversé toutes ces années avec éclat. Stanley Kubrick semble transcender son matériau littéraire pour créer une oeuvre unique en son genre. Chaque plan du film est un tableau. Musicalement, la perfection n'est pas loin avec, pour la première fois je crois chez ce réalisateur, l'usage exclusif d'oeuvres classiques. Quant au scénario, lui, il est passionnant, brillant d'un bout à l'autre de ces trois heures de grand cinéma. Le spectateur s'embarque immédiatement pour un voyage au 18ème siècle: une leçon d'histoire et d'efficacité cinématographique. Mon amour des films en costumes trouve là un Graal bien difficile à égaler. Chacun son truc, bien sûr. D'aucuns pourraient trouver l'ensemble trop grandiloquent, empesé. Quant à moi, je ne saurais que trop vous conseiller de vous y plonger.

Barry Lyndon
Film américain de Stanley Kubrick (1975)
Un tel chef d'oeuvre ne se compare pas... ou alors peut-être simplement avec les autres merveilles nées de son maître-créateur. Même ainsi, j'ai bien de mal à mettre le long-métrage en parallèle avec un autre. Oeuvre à nulle autre pareille, elle marque donc durablement l'histoire du septième art. Notez toutefois qu'en matière de films à la mode 18ème, j'ai une (petite) préférence pour Amadeus.

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Si cette mini-chronique ne vous suffit pas...

Je vous invite à lire ce que j'avais écrit la première fois.

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