Le Nouvel Hollywood, vous connaissez ? De la fin des sixties au début des années 80, aux États-Unis, des cinéastes ont pris un ascendant certain sur les studios et osé travailler sur des thématiques nouvelles comme la sexualité, la violence et la place des peuples amérindiens. Certains films ont dès lors connu le succès, d'autres un échec cuisant !
C'est bien malheureux pour Dennis Hopper, mais son deuxième opus en tant qu'acteur-réalisateur est à classer dans la seconde catégorie. Curieusement, cette véritable "sortie de route" est arrivée deux ans seulement après l'une des productions les plus rentables du cinéma made in USA: Easy rider, mis en boîte pour quelque 500.000 dollars et qui en aurait rapporté plus de 60 millions. Bref... film déroutant voire mal maîtrisé, The last movie n'a pas connu la même destinée. L'histoire ? C'est celle d'une grosse équipe de cinéma partie des States afin de tourner un western au Pérou, dans un village de la Cordillère des Andes. Cela sera difficile et même dangereux: la cohabitation avec la population locale connaîtra en effet bien des soubresauts. Pourquoi ? Et la faute à qui ? À vous de voir le film pour le découvrir. Pour ma part, j'ai trouvé l'expérience très amère: le mouvement constant, le montage alterné passé / présent et le vil comportement des personnages m'ont déplu. Et je n'ai pas compris grand-chose. Après coup, j'ai constaté que ce soi-disant film culte était peu aimé...
The last movie
Film américain de Dennis Hopper (1971)
Douze minutes avant que le nom du réalisateur de cet OFNI apparaisse... et plus de vingt avant le titre: je respecte la volonté d'inventer un cinéma différent, mais elle se heurte à mon sentiment d'incompréhension. Je ne retiendrai que quelques très belles images. Parmi les créations Nouvel Hollywood, je préfère La dernière séance et La porte du paradis. Et il m'en reste certes beaucoup à découvrir !
C'est bien malheureux pour Dennis Hopper, mais son deuxième opus en tant qu'acteur-réalisateur est à classer dans la seconde catégorie. Curieusement, cette véritable "sortie de route" est arrivée deux ans seulement après l'une des productions les plus rentables du cinéma made in USA: Easy rider, mis en boîte pour quelque 500.000 dollars et qui en aurait rapporté plus de 60 millions. Bref... film déroutant voire mal maîtrisé, The last movie n'a pas connu la même destinée. L'histoire ? C'est celle d'une grosse équipe de cinéma partie des States afin de tourner un western au Pérou, dans un village de la Cordillère des Andes. Cela sera difficile et même dangereux: la cohabitation avec la population locale connaîtra en effet bien des soubresauts. Pourquoi ? Et la faute à qui ? À vous de voir le film pour le découvrir. Pour ma part, j'ai trouvé l'expérience très amère: le mouvement constant, le montage alterné passé / présent et le vil comportement des personnages m'ont déplu. Et je n'ai pas compris grand-chose. Après coup, j'ai constaté que ce soi-disant film culte était peu aimé...
The last movie
Film américain de Dennis Hopper (1971)
Douze minutes avant que le nom du réalisateur de cet OFNI apparaisse... et plus de vingt avant le titre: je respecte la volonté d'inventer un cinéma différent, mais elle se heurte à mon sentiment d'incompréhension. Je ne retiendrai que quelques très belles images. Parmi les créations Nouvel Hollywood, je préfère La dernière séance et La porte du paradis. Et il m'en reste certes beaucoup à découvrir !
4 commentaires:
Dennis était peut-être sous l'emprise de certaines substances lorsqu'il l'a tourné... Je lis qu'il est très violent dans sa 2ème partie.
Dans Easy rider, film que j'adore (cette fin !!!), je n'aime pas les séquences psychédéliques.
Et ce film a eu un prix à Venise mais le public n'a pas été au rendez-vous.
Peut-être des substances sur le tournage ? Ce n'est pas "peut-être" : c'est avéré. Et Dennis n'était pas le seul à en avoir pris. Il semblerait que les Ricains se sont largement lâchés...
Je ne voudrais pas dire de bêtises, mais je crois avoir lu que les Péruviens n'étaient pas logés à la même enseigne. Ben voyons !
Exact. Un prix « pour la contribution qu'il apporte à la compréhension des problèmes les plus urgents du monde moderne grâce à l'expression d'un langage cinématographique original » (cf. Wikipédia). Je crois rêver...
Et ce prix a été remis par le C.I.D.A.L.C. qui n'est autre que le Comité International pour la Diffusion des Arts et des Lettres par le Cinéma. Cet organisme a été fondé en 1930 et je n'en avais jamais entendu parler jusqu'alors. Et toi ?
À ne pas confondre avec la Conférence Inter-provinciale des Dominicains d’Amérique Latine et des Caraïbes.
Enregistrer un commentaire